Les parents canadiens ont une influence auprès de leurs enfants, mais ils ne sont pas à la hauteur lorsqu'il s'agit d'avoir avec eux la conversation qui compte au sujet de l'apprentissage des sciences English
Les conclusions d'un nouveau rapport indiquent qu'un tiers des parents pensent, à tort, que l'apprentissage des sciences est obligatoire pendant toute la durée des études secondaires; près des deux tiers pensent qu'il devait l'être
LONDON, ON, le 10 nov. 2015 /CNW/ - Près de 90 pour cent des parents canadiens pensent que l'influence qu'ils exercent est prépondérante lorsqu'il s'agit de prendre des décisions au sujet des études de leurs enfants et des cheminements qu'ils suivront au niveau postsecondaire, mais ils n'exercent pas cette influence lorsque l'apprentissage des sciences est en jeu. Les résultats cités font partie des conclusions énoncées dans le quatrième rapport de la série intitulée Pleins feux sur l'apprentissage des sciences, qui a été diffusé aujourd'hui par Parlons sciences et rendu possible par Amgen Canada. Il contient une analyse détaillée de la situation dans le domaine de l'apprentissage des STIM - sciences, technologie, ingénierie et mathématiques - au Canada.
Le rapport de cette année, intitulé Évaluation de l'influence exercée par les parents : Orienter les décisions prises par les adolescents en ce qui concerne l'apprentissage des sciences, examine les convictions et les attitudes des parents lorsqu'ils sont appelés à influencer les choix à faire par leurs enfants en matière d'études et de carrière.
Bien que 75 pour cent des parents canadiens pensent que la plupart des emplois de l'avenir exigeront au moins des notions de base en mathématiques et en sciences, et même s'ils considèrent que l'apprentissage des STIM constitue un atout, ils ne prennent pas l'initiative d'engager la conversation qui compte avec leurs enfants lorsqu'il est question de la poursuite de leurs études dans ce domaine. Il est surprenant que 28 pour cent seulement des parents interrogés ont déclaré qu'ils ont souvent des échanges avec leurs enfants sur l'intérêt des cours de sciences facultatifs au niveau secondaire. Fait plus étonnant encore, un tiers (31 pour cent) des parents canadiens pensent que les cours de sciences sont obligatoires jusqu'à la fin du secondaire, alors qu'en réalité, il n'existe aucune province ou aucun territoire du Canada qui exige que les élèves inscrits en 12e année suivent des cours de sciences pour obtenir leur diplôme (secondaire 5 pour le Québec).
« Il est encourageant de constater que les parents peuvent non seulement user de leur influence lorsqu'il s'agit des études de leurs enfants, mais aussi qu'ils apprécient à leur juste valeur les compétences qui sont acquises en suivant des cours de STIM », a déclaré Bonnie Schmidt, Ph. D., présidente et fondatrice de Parlons sciences. « Il est cependant clair que les parents n'ont pas de conversations fructueuses avec leurs enfants sur l'importance de l'apprentissage des STIM, ainsi que sur les portes qu'il ouvre pour de futures carrières. Cela doit changer. »
L'influence exercée par les parents est forte, mais il y a des lacunes à combler
Les parents canadiens comprennent l'importance des études en sciences et sont conscients du fait que de solides bases en sciences, tant au niveau des connaissances que de la compréhension, permettront aux générations futures de disposer des connaissances dont elles auront besoin pour réussir dans les carrières qu'elles auront choisies. En fait, 46 pour cent des parents interrogés ont indiqué que s'ils avaient l'occasion de soutenir les écoles fréquentées par leurs enfants en leur octroyant des fonds supplémentaires, ils préféreraient que cet argent serve à améliorer les programmes d'enseignement des mathématiques et des sciences. Cette réponse a montré clairement que ces matières se situent au premier rang des priorités par rapport aux autres disciplines enseignées. Il a été intéressant de constater qu'une proportion de parents canadiens largement supérieure à la moitié (soit 64 pour cent), lorsqu'on les a interrogés sur cette question à l'occasion d'un sondage, ont indiqué souhaiter que les cours de sciences soient obligatoires jusqu'à la fin du secondaire (12e année ou secondaire 5 au Québec), et qu'un degré de priorité plus élevé leur soit accordé dans les écoles.
« Aujourd'hui plus que jamais, les employeurs exigent les compétences et les aptitudes (telles que la capacité de résoudre des problèmes et d'exercer l'esprit critique) que l'apprentissage des STIM permet d'inculquer à nos jeunes », a déclaré Karen Burke, Ph. D., directrice, Affaires réglementaires, Amgen Canada. Nous voulons que nos jeunes poursuivent des études dans le domaine des STIM pour bénéficier des meilleures possibilités d'emploi possibles à l'avenir, ainsi que pour assurer la prospérité future du pays. »
Les parents canadiens exercent une influence considérable sur leurs enfants. Il est essentiel qu'ils usent de cette influence et engagent avec leurs enfants la conversation qui compte au sujet de l'importance de l'apprentissage des STIM. En offrant à leurs enfants un soutien et des encouragements dans le domaine de l'apprentissage des STIM, les parents peuvent contribuer à exercer une influence positive et orienter les choix que les adolescents feront dans la poursuite de leurs études, ce qui les aidera à bénéficier des possibilités qui s'offriront à eux sur le plan des carrières.
L'engagement conjoint que Parlons sciences et Amgen Canada ont pris en exprimant leur volonté d'accroître la sensibilisation à l'importance de l'apprentissage des sciences se concrétise de nouveau cette année par la publication du quatrième rapport de recherche de la série Pleins feux sur l'apprentissage des sciences. Il fait suite aux conclusions énoncées dans le rapport qui, publié en 2014 dans le cadre de cette série, a examiné les attitudes et opinions des jeunes canadiens vis-à-vis de l'apprentissage des STIM et a permis d'en savoir plus sur la façon dont les adolescents réfléchissent aux carrières susceptibles de les intéresser à l'avenir, notamment en indiquant dans quelles circonstances ils abordent cette question, au cours de leurs études secondaires et au moment de choisir le cheminement postsecondaire qu'ils suivront.
Pour obtenir de plus amples renseignements et pour accéder au rapport complet, veuillez consulter le site http://www.parlonssciences.ca/pleins-feux.
À propos de Parlons sciences
Parlons sciences est un organisme national privé, à but non lucratif, qui a pour vocation de promouvoir l'éducation et la sensibilisation. Parlons sciences crée et diffuse des programmes et services d'apprentissage accessibles et uniques en leur genre qui suscitent chez les enfants, les adolescents et les enseignants une mobilisation en faveur des sciences, de la technologie, de l'ingénierie et des mathématiques (STIM). Cet organisme s'efforce de préparer tous les jeunes à exercer la carrière qu'ils auront choisie et à jouer leur rôle de citoyen dans un monde où les sciences et la technologie occupent une place de plus en plus importante.
Pour de plus amples renseignements sur Parlons sciences, veuillez consulter le site http://www.parlonssciences.ca.
À propos d'Amgen Canada
En tant que chef de file en matière d'innovation, Amgen Canada comprend l'intérêt que présentent les sciences. Possédant son siège social dans le réseau biomédical en pleine effervescence de Mississauga, en Ontario, de même que des laboratoires de recherche à Burnaby, en Colombie-Britannique, Amgen Canada fournit depuis 1991 une contribution importante aux progrès réalisés dans les domaines des sciences et de l'innovation au Canada. La société contribue à la mise au point de nouvelles thérapies ou de nouvelles utilisations de médicaments existants en partenariat avec de nombreuses organisations canadiennes de premier plan spécialisées dans les soins de santé, l'enseignement et la recherche, de même qu'avec des administrations publiques et des regroupements de patients. Pour de plus amples renseignements sur Amgen Canda, veuillez consulter le site www.amgen.ca.
Méthodologie du sondage
Les 20 et 21 avril 2015, un sondage en ligne a été mené auprès de 805 adultes canadiens sélectionnés au hasard. Les répondants étaient des parents d'enfants âgés de 13 à 17 ans qui allaient commencer à suivre des cours de la 7e à la 12e année (la 1ère année du secondaire à la 1ère année au niveau collégial au Québec) à l'automne 2015. Tous les parents ayant participé à ce sondage sont membres du Forum Angus Reid. L'échantillon a été équilibré en veillant à ce que les deux sexes soient représentés de manière égale et en tenant compte des données régionales applicables aux parents en proportion du recensement. Les écarts observés au niveau des totaux, ou entre ceux-ci, sont dus au fait que les chiffres ont été arrondis.
SOURCE Parlons sciences
Emily Vear, Hill+Knowlton Stratégies, [email protected], 416-413-4743
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