Les parlementaires doivent défendre les Canadiens à la suite de la trahison de Justin Trudeau liée à l'AEUMC English
TORONTO, le 30 nov. 2018 /CNW/ - Des milliers d'emplois canadiens étant supprimés et des dizaines de milliers d'autres se trouvant à risque en raison des tarifs américains dévastateurs dans les secteurs canadiens de l'acier et de l'aluminium, il est inadmissible que le premier ministre Justin Trudeau signe un nouvel accord commercial nord-américain, selon le Syndicat des Métallos.
« Le gouvernement Trudeau a abandonné toute prétention de vouloir défendre les dizaines de milliers de familles canadiennes de la classe moyenne dont le gagne-pain disparaît sous leurs yeux », a déclaré aujourd'hui Ken Neumann, directeur national des Métallos, après que M. Trudeau ait signé l'accord États-Unis-Mexique-Canada (AEUMC).
« Non seulement les mises à pied ont-elles déjà commencé, mais les entreprises, le mouvement ouvrier et les leaders communautaires partout au pays ont indiqué clairement que des dizaines de milliers d'emplois supplémentaires disparaîtront en raison des tarifs américains absurdes et de l'AEUMC, qui comporte d'importantes failles. Malgré tout, le gouvernement Trudeau refuse de défendre les familles canadiennes », a souligné M. Neumann.
« Alors que le premier ministre signe l'AEUMC de Donald Trump, de nombreuses familles de Sault Ste. Marie sont confrontées à des mises à pied chez le producteur d'acier Tenaris, des leaders communautaires du comté d'Elgin sonnent l'alarme quant à la perte de 5 000 emplois dans leur région uniquement, les producteurs de lait et de volaille partout au pays se préparent à un vent de dévastation dans leurs secteurs, des millions de Canadiens seront touchés par le coût plus élevé des médicaments sur ordonnance, et la liste ne fait que s'allonger », a-t-il affirmé.
« Les Canadiens se demandent à juste titre à quel point la situation doit se détériorer avant que ce gouvernement prenne des mesures décisives pour défendre leurs intérêts. Que faudra-t-il qu'il advienne? », a demandé M. Neumann.
« En plus de la dévastation occasionnée par l'AEUMC et les tarifs américains, General Motors - après avoir reçu des milliards de dollars des contribuables canadiens - fermera l'une de ses deux usines d'assemblage d'automobiles qui restaient au Canada, ce qui détruira encore davantage notre secteur manufacturier et notre économie tout entière, a-t-il ajouté. Malgré tout, le gouvernement Trudeau refuse de défendre les emplois canadiens. »
Le Syndicat des Métallos exhorte les parlementaires canadiens à refuser de ratifier l'AEUMC à moins que les tarifs de Trump sur l'acier et l'aluminium canadiens soient abolis de façon permanente.
« Si le premier ministre ne défend pas les familles canadiennes, il incombe aux parlementaires de faire preuve de leadership, a souligné M. Neumann. Les députés de tous les partis doivent prendre position et insister sur le fait que l'AEUMC ne sera pas ratifié sans obtenir la garantie qu'il n'y aura aucun tarif ni quota sur l'acier et l'aluminium canadiens. »
Lors des négociations de l'AEUMC, le président américain Donald Trump a reconnu avoir recours aux tarifs sans fondement sur l'acier et l'aluminium canadiens comme levier pour soutirer des concessions au Canada. Le gouvernement Trudeau a été fort critiqué pour avoir cédé aux demandes de concessions de M. Trump relativement à l'AEUMC, sans toutefois avoir insisté pour que les tarifs américains injustifiés soient retirés.
« À moins que le gouvernement Trudeau change de cap, les répercussions de son manque de leadership et ses antécédents liés à la conclusion de mauvais accords commerciaux seront dévastateurs pour la classe moyenne canadienne », a souligné M. Neumann.
SOURCE Syndicat des Métallos
Ken Neumann, directeur national, Syndicat des Métallos, 416 544-5951; Bob Gallagher, Communications, Syndicat des Métallos, 416 544-5966, 416 434-2221, [email protected]
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