Les participants au Sommet national se sont engagés à améliorer l'éducation
aux Autochtones dans l'ensemble du Canada
OHSWEKEN, ON, le 5 oct. /CNW/ - Les gestes sont plus éloquents que les paroles, et aujourd'hui, les participants au Sommet national sur l'éducation postsecondaire aux Autochtones se sont engagés à poser des gestes concrets. Déjà très engagés à l'égard de l'éducation postsecondaire aux Autochtones, les participants provenant d'universités, de collèges, d'établissements autochtones, d'organismes de bienfaisance, d'organismes autochtones et du secteur privé se sont rencontrés à la Six Nations Polytechnic, située sur le territoire des Six Nations de Grand River, près de Brantford, Ontario, et se sont tous engagés à faire encore davantage.
Le Sommet était coprésidé par le président-directeur général de l'Association des universités et collèges du Canada (AUCC), Paul Davidson, et par la présidente-directrice générale de la Fondation nationale des réalisations autochtones (FNRA), Roberta Jamieson.
« Il se dégageait du Sommet une énergie extraordinaire, a affirmé M. Davidson. Tous ont fait preuve d'engagement et de conviction profondes que nous pouvons transformer les résultats qu'obtiennent actuellement les Canadiens autochtones dans le système d'éducation postsecondaire et leur donner les compétences nécessaires pour décrocher de bons emplois et contribuer à leurs collectivités. »
Les Canadiens autochtones affichent le taux de diplômés du secondaire le plus faible de tous les groupes de la population canadienne, et ceux qui obtiennent leur diplôme du secondaire sont moins susceptibles que leurs collègues non autochtones, dans une proportion de 23 pour cent, d'entreprendre des études postsecondaires dans les deux ans suivant l'obtention du diplôme. Les jeunes Canadiens autochtones forment le segment de la population canadienne qui connaît la croissance la plus rapide : on compte plus de 460 000 jeunes Canadiens autochtones de moins de 20 ans.
« Le Canada ne peut échapper à l'intransigeante réalité économique : si nous ne faisons rien pour l'éducation des jeunes Autochtones, des milliers d'entre eux ne seront pas en mesure d'aider le pays à composer avec le rétrécissement de la population active, a ajouté Mme Jamieson. Ces jeunes ne pourront pas non plus devenir des adultes qui contribuent à l'économie canadienne et à celle de leurs collectivités. Autrement dit, l'inaction se traduirait par une tragédie humaine porteuse de conséquences économiques désastreuses. »
L'AUCC et la FNRA ont compris que la crise qui secoue l'éducation des Premières nations, des Inuits et des Métis représente l'un des problèmes nationaux les plus urgents pour le Canada. Les établissements membres de l'AUCC ont signalé que cet enjeu était au sommet de leurs priorités.
« Le problème auquel nous faisons face ne se réglera pas de lui-même, a déclaré Mme Jamieson. La participation conjointe de l'AUCC avec la Fondation est un jumelage de forces significatif pour contrer cette crise nationale. »
Par l'entremise de l'AUCC et de la FNRA, les participants au Sommet se sont engagés à atteindre les objectifs suivants :
- Adopter une démarche holistique pour assurer aux étudiants une transition harmonieuse et aider davantage d'étudiants autochtones à terminer leurs études secondaires.
- Travailler en collaboration, vu les avantages de créer des partenariats avec des organisations intéressées à mettre en commun leurs connaissances à propos des méthodes les plus fructueuses.
- Continuer de demander une augmentation du financement fédéral pour les étudiants autochtones.
- Continuer de faire pression pour obtenir un financement accru du gouvernement fédéral pour les programmes universitaires destinés à soutenir les étudiants autochtones.
L'AUCC et la FNRA projettent en outre de mener une enquête auprès des milliers d'étudiants qui reçoivent une bourse de la Fondation afin de savoir quelles sont les principaux caractéristiques qui favorisent la réussite des étudiants dans un établissement postsecondaire.
L'AUCC et tous les participants au Sommet accueillent favorablement l'objectif de la FNRA de créer un institut virtuel des réalisations autochtones. L'institut évaluera et mettra en commun les pratiques exemplaires, et mettra en place une série de projets pilotes, dirigés par les communautés autochtones, conçus pour améliorer le taux de réussite scolaire au secondaire.
La Fondation nationale des réalisations autochtones est le deuxième bailleur de fonds pour les jeunes des Premières nations, Inuits et Métis, après le gouvernement du Canada. Cette année seulement elle a versé plus de cinq millions de dollars à plus de 1 500 bénéficiaires.
L'Association des universités et collèges du Canada, porte-parole des universités canadiennes, représente 95 universités et collèges universitaires canadiens publics et privés à but non lucratif.
Renseignements:
Jamie Monastyrsk Directeur des communications et médias Fondation nationale des réalisations autochtones tél cell: 416-903-4331 tél: 416-926-0775 poste 238 [email protected] |
Lyse Huot Directrice, Relations gouvernementales et communications, AUCC tél cell: 613-884-8401 tél: 613-562-3961 poste 229 [email protected] |
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