Les patients en fin de vie ont besoin de plus de soutien
La Société canadienne du cancer publie ses Statistiques canadiennes sur le cancer 2010 et accorde une attention particulière aux soins et au soutien offerts aux patients en fin de vie
TORONTO, le 19 mai /CNW/ - La nature et la qualité des soins et des services qui vont permettre à un patient atteint d'un cancer de mourir dans la dignité dans le milieu de son choix dépendent de l'endroit où cette personne habite au Canada, d'après un rapport spécial sur les soins de fin de vie figurant dans les Statistiques canadiennes sur le cancer 2010, publiées aujourd'hui par la Société canadienne du cancer.
"Actuellement, au Canada, nous avons une approche décousue en matière de soins de fin de vie. Cela signifie que certains patients atteints d'un cancer et leur famille n'obtiennent pas le soutien dont il ont besoin pendant une épreuve, déclare Heather Chappell, directrice des politiques de lutte contre le cancer de la Société canadienne du cancer. Toute personne en phase terminale d'un cancer devrait avoir accès à des services de soutien de grande qualité qui sont les mêmes, peu importe où elle vit."
Le cancer est la principale cause de mortalité au Canada: en 2005 (données disponibles les plus récentes), 29 % des décès survenus au Canada étaient imputables au cancer. En raison du vieillissement et de l'augmentation de notre population, le nombre de décès dus au cancer et à d'autres maladies chroniques va s'accroître.
"Il faut agir afin d'offrir des soins palliatifs qui vont répondre aux besoins des patients, maintenant et dans l'avenir", presse Mme Chappell.
La prestation de soins à un patient qui va mourir d'un cancer s'inscrit dans une démarche palliative qui intervient lorsque l'équipe de soins d'un patient détermine qu'un cancer est probablement incurable. Ces soins palliatifs, qui visent à améliorer la qualité de vie, comprennent:
- le soulagement des symptômes physiques, comme la douleur, les nausées et l'essoufflement; - la prise en compte des besoins émotionnels, tels que l'anxiété et la dépression; - la prise en considération des besoins spirituels; - le soutien des aidants.
Le rapport spécial est une compilation et une comparaison de données d'une étude sur la fin de la vie menée dans trois provinces: la Colombie-Britannique, l'Ontario et la Nouvelle-Écosse. Ses conclusions sont les suivantes:
- Les services permettant à une personne de mourir chez elle lorsqu'elle le souhaite sont inadéquats. - Il ressort d'un sondage que la plupart des personnes atteintes d'une maladie en phase terminale préféreraient mourir chez elles, mais plus de 55 % des décès surviennent à l'hôpital. Cela s'explique notamment par le fait que les personnes qui vont mourir n'ont pas accès à des services communautaires dans certaines régions. - Il existe des services de soins palliatifs, mais ils sont souvent inutilisés. - Les patients et leur famille ignorent parfois l'existence de tels services. - Parce qu'il est souvent difficile de prévoir la mort, les professionnels de la santé peuvent être incapables de déterminer le moment où une personne atteinte d'un cancer devrait commencer à recevoir des soins à visée palliative plutôt que thérapeutique. La prestation tardive de soins palliatifs peut faire en sorte qu'un patient ne bénéficiera pas de soins axés directement sur les besoins d'une personne qui va s'éteindre. - Les familles s'occupant de personnes mourantes portent un lourd fardeau psychologique et financier. - La famille d'une personne atteinte d'un cancer assume la plupart des coûts et des autres charges associés à la prestation de soins à domicile. Le fardeau financier qui incombe à l'aidant s'élève à environ 36 $ par jour, soit plus de 1 000 $ par mois. Et on ne tient pas compte ici du manque à gagner qu'essuie l'aidant parce qu'il s'absente du travail pour s'occuper d'un être cher en phase terminale.
Le Dr Prithwish De, coauteur du rapport spécial et épidémiologiste à la Société canadienne du cancer, convient qu'il est difficile d'évoquer la mort qui va emporter des personnes atteintes d'un cancer ou d'une autre maladie en phase terminale, mais qu'il faut absolument continuer de débattre la question.
"Nous devons élargir nos connaissances sur cet important groupe de personnes atteintes d'un cancer; nous pourrons ainsi déterminer quels soins et services vont leur assurer une bonne qualité de vie jusqu'à leur mort", explique le Dr De.
Actuellement, les données sur la qualité des soins offerts aux personnes atteintes d'un cancer qui arrivent au terme de leur vie sont rares et recueillies de manière variable selon les régions du Canada. On sait peu de choses sur le sujet, car:
- on note une variation du type de données recueillies d'une région à l'autre (sans données communes, il est difficile de comparer de l'information et ainsi de cerner des lacunes dans les soins); - il n'y a souvent pas de systèmes structurés permettant de recueillir et de présenter de façon uniforme des données sur les soins de fin de vie d'une province à l'autre; - il n'existe pas de périodes de fin de vie établies (selon les études, le délai précédant la mort peut être de un mois, de six mois ou de neuf mois).
"Il faut faire plus de recherche et effectuer une meilleure surveillance des soins de fin de vie; les efforts que nous allons consentir dans ce domaine en dépendent", déclare la Dr Eva Grunfeld, coauteure du rapport spécial et chercheuse à l'Ontario Institute for Cancer Research.
Recommandations
Afin que les personnes en phase terminale d'un cancer reçoivent un soutien uniforme et de grande qualité, on recommande:
- d'améliorer la surveillance des soins de fin de vie, ce qui permettra de mieux définir les besoins des personnes qui vont mourir d'un cancer, d'une part, et favorisera une meilleure planification, d'autre part; - d'uniformiser les définitions et les méthodes de présentation de l'information sur les soins de fin de vie; on disposera ainsi de données plus faciles à comparer d'une région à l'autre et on permettra aux chercheurs, aux décideurs et aux planificateurs du domaine de la santé de cerner plus facilement les lacunes dans les soins.
"La Société canadienne du cancer appuie ces recommandations, indique Paul Lapierre, vice-président des affaires publiques et de la lutte contre le cancer de la Société canadienne du cancer. Chaque personne qui est en train de perdre son combat contre le cancer a droit aux meilleurs soins qui soient, peu importe où elle vit."
Témoignage d'une aidante
Les quatre années et demie consacrées à son mari Guy, Joanne Morrison les a vécues "dans des montagnes russes".
"Il était parfois au plus mal et d'autres fois, il allait beaucoup mieux", se remémore-t-elle.
En 1997, Guy a reçu un diagnostic de glioblastome multiforme, cancer du cerveau très agressif. On lui donnait alors 12 à 18 mois à vivre, mais il a finalement survécu jusqu'en mars 2002. Il est mort à 52 ans.
Comme Guy avait des convulsions, c'est Joanne qui conduisait. De plus, il était confus à cause de son cancer, si bien que Joanne devait le surveiller constamment et n'avait pas une minute à elle. Elle travaillait près de la maison, et son employeur était souple, ce qui simplifiait les choses. Ils ont également pu compter sur des membres de la famille et un bénévole d'une maison de soins palliatifs, qui passait un après-midi par semaine avec Guy. Cependant, au cours des dernières semaines, Joanne n'y arrivait plus: c'est à ce moment que ses deux enfants, d'âge adulte, et sa bru ont emménagé avec eux.
"Nous n'étions pas trop de quatre pour prendre soin de lui", se rappelle Joanne, précisant que Guy a pu mourir à la maison.
Joanne souhaiterait qu'on renseigne mieux les patients et les aidants, au cabinet même du médecin, sur le soutien qui leur est offert. C'est pour satisfaire ce besoin qu'elle agit comme bénévole auprès d'autres aidants au service Cancer J'écoute de la Société canadienne du cancer.
Les aidants ne doivent pas tout prendre sur leurs épaules, insiste-t-elle. "Dressez une liste des choses à faire. Si quelqu'un vous demande ce qu'il peut faire pour vous aider, donnez-lui la liste et laissez-le choisir."
Points saillants: Statistiques canadiennes sur le cancer 2010
- On estime que 173 800 nouveaux cas de cancer (exclusion faite de 75 500 cas de cancer de la peau autre que le mélanome) et 76 200 décès dus au cancer vont survenir au Canada en 2010. - Plus du quart des décès par cancer - soit 27 % - sont imputables au cancer du poumon. - On diagnostique davantage de cancers chez les hommes que chez les femmes, mais l'écart entre les deux sexes s'est rétréci ces dernières années (51,7 % des cas surviennent chez les hommes, contre 48,3 % chez les femmes). - Le taux de mortalité par cancer, tous types confondus, diminue chez les hommes de la plupart des groupes d'âge et chez les femmes de moins de 70 ans.
Le rapport des Statistiques canadiennes sur le cancer 2010 est préparé, imprimé et distribué grâce à la collaboration de la Société canadienne du cancer, de l'Agence de la santé publique du Canada, de Statistique Canada, des registres du cancer provinciaux et territoriaux, de même que de chercheurs du milieu universitaire et des agences du cancer provinciales et territoriales.
La Société canadienne du cancer combat le cancer en faisant tout ce qu'elle peut pour prévenir cette maladie, sauver des vies et aider les personnes vivant avec le cancer. Joignez-vous au combat! Rendez-vous à www.combatpourlavie.ca pour découvrir comment vous pouvez participer à cette lutte. Pour en savoir plus sur le cancer, visitez www.cancer.ca ou appelez notre Service d'information sur le cancer, un service gratuit et bilingue, au 1 888 939-3333.
Pour en savoir plus sur les Statistiques canadiennes sur le cancer 2010, visitez le site Web de la Société à l'adresse www.cancer.ca.
Information sur le satellite diffusant le rouleau B vidéo et les ----------------------------------------------------------------- audioclips (clips en anglais et en français): --------------------------------------------- Coordonnées de la diffusion par satellite: HEURE DE TRANSMISSION: 13h00 - 13h30 HE DATE DE TRANSMISSION: le 19 mai COORDONNÉES: Anik F2C Transpondeur 3B Fréquence descendante 3820 verticale Sous-porteuses son 6.2 et 6.8 Lien de prévisualisation et de téléchargement de la vidéo sur le WEB: http://cnw.pathfireondemand.com/viewpackage.action?packageid=347 HEURE D'AFFICHAGE: 13h00 HE DATE D'AFFICHAGE: le 19 mai Il est possible de visionner toutes les vidéos en cliquant sur le lien. Les journalistes accrédités peuvent télécharger les vidéos de qualité professionnelle qui sont diffusées. Ils doivent s'adresser à [email protected] pour y avoir accès. L'audioclips suivant sera transmis selon les coordonnées indiquées ci-dessous: Date de la transmission: le 19 mai Heure de la transmissions: 13h25 - 13h30 HE 15h25 - 15h30 HE Coordonnées: BN Canal 2 Un fichier MP3 de qualité professionnelle peut être téléchargé à l'adresse URL: http://cnw.pathfireondemand.com/viewpackage.action?packageid=347
Fiche d'information médias no 1: Statistiques canadiennes sur le cancer 2010
Rapport spécial: Soins de fin de vie
Les faits en bref
- En 2005 (données disponibles les plus récentes), 230 132 Canadiens sont décédés et environ 67 300 d'entre eux sont morts d'un cancer. Le cancer est ainsi la principale cause de mortalité: il est à l'origine de 29 % des décès. - Le nombre de décès dus au cancer augmente tant chez les hommes que chez les femmes, en grande partie en raison de l'augmentation et du vieillissement de la population. - Par contraste avec le nombre de décès, les taux globaux de mortalité par cancer (soit le nombre de décès pour 100 000 personnes) ont diminué ou sont demeurés stables. Lieu du décès - Il ressort d'un sondage que la plupart des personnes atteintes d'une maladie en phase terminale préféreraient mourir chez elles, mais plus de 55 % des décès surviennent à l'hôpital. Cette réalité est souvent une indication que les services communautaires favorisant les soins palliatifs sont inadéquats. Coûts liés aux soins de fin de vie - Le cancer est à l'origine de 29 % des décès survenant au Canada et de 32 % des coûts liés à la fin de la vie. - Les frais d'hospitalisation et les frais médicaux directs représentent plus de la moitié des coûts associés aux soins prodigués aux personnes en phase terminale d'un cancer. - C'est au cours de la période suivant le diagnostic et précédant immédiatement le décès que les soins prodigués dans le cancer sont les plus onéreux. Coûts liés aux soins prodigués par la famille en fin de vie - Certaines personnes en phase terminale d'un cancer choisissent de rester chez elles le plus longtemps possible. En pareil cas, des membres de la famille ou des amis sont les principaux aidants, appuyés dans leur tâche par une équipe de soins constituée notamment de personnel infirmier et de médecins en soins palliatifs. - L'aidant d'une personne atteinte d'un cancer assume la plupart des coûts et des autres charges associés à la prestation de soins à domicile. Le fardeau financier qui incombe à l'aidant s'élève à environ 36 $ par jour, soit plus de 1 000 $ par mois. - Le fardeau financier que doit porter l'aidant tient en grande partie au temps que ce dernier doit consacrer au patient; on estime en effet que l'aidant principal lui consacre environ 2,6 heures par jour. - Les coûts à la charge de l'aidant familial comprennent: - l'achat de médicaments vendus sur ordonnance et en vente libre; - les suppléments nutritionnels, les repas spéciaux et les vitamines; - les couches, les produits d'hygiène, les pansements et autres fournitures; - le mobilier et les appareils tels que les lits, les fauteuils et les sièges de toilette; - les absences du travail; - les frais de déplacement et de stationnement.
Le rapport des Statistiques canadiennes sur le cancer 2010 est préparé, imprimé et distribué grâce à la collaboration de la Société canadienne du cancer, de l'Agence de la santé publique du Canada, de Statistique Canada, des registres du cancer provinciaux et territoriaux, de même que de chercheurs du milieu universitaire et des agences du cancer provinciales et territoriales.
La Société canadienne du cancer combat le cancer en faisant tout ce qu'elle peut pour prévenir cette maladie, sauver des vies et aider les personnes vivant avec le cancer. Joignez-vous au combat! Rendez-vous à www.combatpourlavie.ca pour découvrir comment vous pouvez participer à cette lutte. Pour en savoir plus sur le cancer, visitez www.cancer.ca ou appelez notre Service d'information sur le cancer, un service gratuit et bilingue, au 1 888 939-3333.
Pour en savoir plus sur les Statistiques canadiennes sur le cancer 2010, visitez le site Web de la Société à l'adresse www.cancer.ca.
Fiche d'information médias no 2: Statistiques canadiennes sur le cancer 2010
Le cancer au Canada: les faits en bref
Le rapport des Statistiques canadiennes sur le cancer 2010 a été publié aujourd'hui par la Société canadienne du cancer.
En général, les taux d'incidence et de mortalité pour la plupart des types de cancer se sont stabilisés ou ont diminué au cours de la dernière décennie.
Estimation des nouveaux cas et des décès
- En 2010: - On estime qu'il y aura 173 800 nouveaux cas de cancer, soit une augmentation de 2 800 cas par rapport à l'an dernier. - On estime qu'il y aura 76 200 décès causés par le cancer, soit une augmentation de 900 cas par rapport à l'an dernier.
Le nombre de nouveaux cas de cancer et de décès par cancer continue de croître de façon soutenue à mesure que la population canadienne augmente et vieillit.
Les hommes - Taux global de mortalité: Depuis 1988, le taux de mortalité par cancer chez les hommes canadiens a baissé. - Taux global d'incidence: Le taux d'incidence du cancer chez les hommes est stable. Chez les hommes, les changements statistiquement significatifs (2 % ou plus par an) suivants ont été observés: - Taux d'incidence (de 1997 à 2006): - une diminution des cancers de l'estomac (- 2,1 %), du poumon (- 2,1 %) et du larynx (- 3,8 %); - une augmentation des cancers de la thyroïde (6,8 %) et du foie (3,1 %). - Taux de mortalité (de 1996 à 2005): - une diminution des cancers du poumon (- 2,2 %), de la bouche (- 2,4 %), de la prostate (- 3 %), du larynx (- 6,5 %) et de l'estomac (- 3,6 %) ainsi que des lymphomes non hodgkiniens (- 2,6 %); - une hausse du cancer du foie (2,2 %).
Les femmes
Chez les femmes, le taux global d'incidence du cancer augmente lentement depuis le début des années 1990, tandis que le taux de mortalité est demeuré relativement stable depuis 1981.
À l'exclusion du cancer du poumon, le taux global de mortalité a diminué de près de 20 % chez les femmes depuis 1981.
Chez les femmes, les changements statistiquement significatifs (2 % ou plus par an) suivants ont été observés:
- Taux d'incidence (de 1997 à 2006): - une diminution du cancer du larynx (- 4,3 %); - une hausse du cancer de la thyroïde (9,5 %). - Taux de mortalité (de 1996 à 2005): - une diminution des lymphomes non hodgkiniens (- 2,9 %), du cancer du col de l'utérus (- 3,8 %) et du cancer de l'estomac (- 2,5 %). Cancer de la prostate - Le cancer de la prostate est le cancer le plus fréquemment diagnostiqué chez les hommes canadiens. - En 2010, on estime qu'environ 24 600 hommes canadiens recevront un diagnostic de cancer de la prostate et environ 4 300 en mourront. - Le taux de mortalité imputable au cancer de la prostate a affiché une baisse considérable entre 1996 et 2005 (de 3 % par année). Cancer du sein - Le cancer du sein demeure le cancer le plus fréquemment diagnostiqué chez les femmes canadiennes. - En 2010, on estime qu'environ 23 300 femmes canadiennes recevront un diagnostic de cancer du sein et environ 5 300 en mourront. - Le taux de mortalité associé au cancer du sein a diminué de plus de 30 % depuis 1986. Ce recul tient vraisemblablement à un diagnostic et à un traitement précoces en raison d'un dépistage par mammographie plus répandu et de l'accessibilité de traitements plus efficaces. Cancer du poumon - Chez les femmes, l'incidence et le taux de mortalité du cancer du poumon augmentent depuis 1980: - le taux d'incidence a progressé de 1,2 % par année entre 1997 et 2006, mais les projections à plus long terme donnent à penser que cette progression commence à ralentir; - le taux de mortalité a grimpé de 0,9 % par année entre 1996 et 2005. - Chez les hommes, la hausse des taux d'incidence et de mortalité liés au cancer du poumon a commencé à s'atténuer au milieu des années 1980, et ces taux diminuent depuis. Les taux d'incidence et les taux de mortalité ont régressé de 2,1 % et de 2,2 % par année, respectivement. - Le cancer du poumon demeure la principale cause de décès imputable au cancer, tant chez les hommes que chez les femmes.
Les différences entre les sexes tendent à refléter une baisse du tabagisme qui s'est amorcée au milieu des années 1960 chez les hommes et bien plus tard - soit au milieu des années 1980 - chez les femmes.
Cancer colorectal - Bien que la tendance à long terme des taux d'incidence chez les deux sexes soit complexe, les taux récents semblent stables ou en déclin. - Les taux de mortalité continuent de reculer tant chez les hommes que chez les femmes. Depuis 1996, le taux de mortalité a baissé de 1,2 % par année chez les hommes et de 1,7 % par année chez les femmes. Ce recul s'explique vraisemblablement par l'amélioration des traitements, comme la chimiothérapie. Cancers de l'œsophage et du rein Cette année, dans le rapport des Statistiques canadiennes sur le cancer 2010, on examine de plus près deux cancers: le cancer de l'œsophage et le cancer du rein. Cancer de l'œsophage - En 2010, on estime qu'il y aura 1 700 nouveaux cas de cancer de l'œsophage et quelque 1 800 décès imputables à cette maladie. - Le cancer de l'œsophage se déclare trois fois plus souvent chez les hommes que chez les femmes. - Chez les femmes, le nombre de cancers de l'œsophage est de 2 pour 100 000; chez les hommes, il est de 6 pour 100 000. - Le taux global d'incidence du cancer de l'œsophage est demeuré stable depuis le milieu des années 1980. Depuis le milieu des années 1980, le taux d'incidence annuel moyen s'est accru de 0,3 % par année chez les hommes et a diminué de 0,5 % par année chez les femmes. - Bien que les cancers de l'œsophage soient encore relativement rares au Canada, le taux d'incidence d'un type de cancer de l'œsophage (adénocarcinome œsophagien) a doublé au cours des 20 dernières années, phénomène qui pourrait faire écho à l'augmentation de la prévalence de l'obésité et du reflux gastro-œsophagien. Cancer du rein - En 2010, on estime qu'il y aura 4 800 nouveaux cas de cancer du rein et 1 650 décès dus à cette maladie. - Le cancer du rein est près de deux fois plus fréquent chez les hommes que chez les femmes. - Chez les hommes, le nombre de cas de cancer du rein est de 17 pour 100 000; chez les femmes, il est de 9 pour 100 000. - Le taux d'incidence du cancer du rein au Canada a augmenté d'environ 1,3 % par année chez les deux sexes depuis la fin des années 1990. Cette hausse pourrait traduire des changements dans la prévalence de certains facteurs de risque, particulièrement l'obésité. - Les taux de mortalité liés au cancer du rein ont fléchi; depuis le milieu des années 1980, ils ont reculé de 0,3 % par année chez les hommes et de 0,7 % par année chez les femmes.
Le rapport des Statistiques canadiennes sur le cancer 2010 est préparé, imprimé et distribué grâce à la collaboration de la Société canadienne du cancer, de l'Agence de la santé publique du Canada, de Statistique Canada, des registres du cancer provinciaux et territoriaux, de même que de chercheurs du milieu universitaire et des agences du cancer provinciales et territoriales.
La Société canadienne du cancer combat le cancer en faisant tout ce qu'elle peut pour prévenir cette maladie, sauver des vies et aider les personnes vivant avec le cancer. Joignez-vous au combat! Rendez-vous à www.combatpourlavie.ca pour découvrir comment vous pouvez participer à cette lutte. Pour en savoir plus sur le cancer, visitez www.cancer.ca ou appelez notre Service d'information sur le cancer, un service gratuit et bilingue, au 1 888 939-3333.
Pour en savoir plus sur les Statistiques canadiennes sur le cancer 2010, visitez le site Web de la Société à l'adresse www.cancer.ca.
Fiche d'information médias no 3: Statistiques canadiennes sur le cancer 2010
Les soins de fin de vie et la Société canadienne du cancer
La Société canadienne du cancer informe et soutient les personnes vivant avec le cancer afin qu'elles soient bien outillées pour combattre leur maladie. Voici ce que nous faisons pour améliorer la qualité de vie des personnes atteintes de cancer.
Promotion d'une stratégie en faveur des proches aidants au Canada
La Société canadienne du cancer demande instamment au gouvernement fédéral de mettre en place une stratégie en faveur des proches aidants afin de mieux soutenir ces gens invisibles qui tiennent à bout de bras notre système de soins de santé.
Comme on peut le lire dans un rapport spécial sur les soins de fin de vie contenu dans Statistiques canadiennes sur le cancer 2010, la famille d'une personne atteinte d'un cancer assume la plupart des coûts et des autres charges associées à la prestation de soins à domicile.
"Avec le vieillissement de la population, les Canadiens seront de plus en plus nombreux à se dévouer pour un proche souffrant d'un cancer ou d'autres maladies graves éventuellement mortelles, souligne M. Aaron Levo, directeur par intérim, Questions d'intérêt public de la Société canadienne du cancer. Ces aidants reçoivent un certain soutien financier, certes, mais c'est loin d'être suffisant. Souvent, ces personnes éprouvent des problèmes d'argent et doivent mettre leur carrière en veilleuse pour prendre soin d'un être cher."
Selon la Société, une telle stratégie devrait s'articuler autour des éléments que voici:
- Prestations de compassion Il faudrait porter à 26 semaines la période d'admissibilité aux prestations, actuellement de six semaines. "Six semaines, c'est trop court, d'autant plus qu'on ne peut prévoir le moment exact de la mort", fait remarquer M. Levo. - Prestation fiscale pour aidants La Société recommande le versement mensuel d'une prestation fiscale non imposable qui serait utile aux aidants pour payer les coûts associés à la prestation des soins.
"Il est tout simplement inacceptable qu'une personne qui se dévoue corps et âme doive supporter en plus les charges financières associées à ses responsabilités d'aidant, déclare M. Levo. Nous défendrons sans relâche, au nom des Canadiens, cette cause qui nous tient à cœur."
Recherche
Depuis 2007, la Société canadienne du cancer a consacré plus de 2,7 millions de dollars au financement de la recherche sur les soins de fin de vie. Parmi les projets soutenus, citons:
- la mise au point de ressources pour aider les médecins à percevoir et à soulager les signes de détresse, tant subtils que manifestes, chez les patients atteints de cancer; - une étude visant à déterminer si l'entrée en scène précoce d'une équipe de soins palliatifs, en plus de l'équipe de soins habituelle, peut rehausser la qualité de vie des patients souffrant d'un cancer avancé et de leurs proches aidants par rapport aux soins habituels.
Relais pour la vie
Cette année, des milliers de Canadiens de partout au pays participeront à l'événement national le plus important de la Société: le Relais pour la vie. Le Relais est beaucoup plus qu'une campagne de collecte de fonds. C'est l'occasion unique de se retrouver entre parents et amis afin de célébrer les survivants du cancer, de rendre hommage à ceux qui ont perdu leur combat et de lutter dans l'espoir d'éliminer à jamais cette terrible maladie.
Au cours d'une cérémonie touchante tenue à la brunante, on allume des luminaires en mémoire des êtres chers emportés par le cancer. À la lueur de ces flambeaux, les participants auront, jusqu'au petit matin, une pensée émue pour leurs proches disparus. On peut acheter des luminaires avant ou pendant l'événement au coût de 5 $ chacun.
Joignez-vous au combat! Pour en savoir davantage sur le Relais pour la vie, rendez-vous à www.combatpourlavie.ca.
Soutien
La Société canadienne du cancer encourage les personnes atteintes de cancer et leurs aidants à appeler le service Cancer J'écoute.
Des bénévoles dûment formés prêtent une oreille attentive et prodiguent de judicieux conseils aux personnes souffrant de cancer et à celles qui prennent soin d'elles. L'appelant est jumelé à un bénévole ayant vécu une expérience semblable à la sienne et avec lequel il se sent à l'aise. Ce service téléphonique est gratuit et confidentiel.
Pour joindre l'équipe de Cancer J'écoute, composez le 1 888 939-3333.
Vivre avec un cancer avancé
La Société a publié récemment un livret intitulé Vivre avec un cancer avancé. Il s'adresse aux personnes qui ont reçu un diagnostic de cancer avancé ainsi qu'à leurs aidants. On y traite des besoins physiques, émotionnels, sociaux et spirituels. Pour en obtenir un exemplaire, composez le 1 888 939-3333. Vous pouvez également télécharger cette publication à partir du site Web de la Société canadienne du cancer, à www.cancer.ca.
Renseignements
Vous pouvez vous renseigner sur tous les aspects du cancer:
- en visitant le site Web de la Société canadienne du cancer, à www.cancer.ca; - en téléphonant, sans frais et en toute confidentialité, au Service d'information sur le cancer, au 1 888 939-3333.
Témoignages
Vous ou une personne de votre connaissance livrez un combat contre le cancer? Partagez votre histoire et joignez-vous au combat. Plus nombreuses seront nos voix, plus fort sera notre cri de ralliement. De nombreux aidants nous ont déjà raconté leur histoire. Rendez-vous à www.cancer.ca pour lire leur témoignage.
La Société canadienne du cancer combat le cancer en faisant tout ce qu'elle peut pour prévenir cette maladie, sauver des vies et aider les personnes vivant avec le cancer. Joignez-vous au combat! Rendez-vous à www.combatpourlavie.ca pour découvrir comment vous pouvez participer à cette lutte. Pour en savoir plus sur le cancer, visitez www.cancer.ca ou appelez notre Service d'information sur le cancer, un service gratuit et bilingue, au 1 888 939-3333.
Pour en savoir plus sur les Statistiques canadiennes sur le cancer 2010, visitez le site Web de la Société à l'adresse www.cancer.ca.
Renseignements: Alexa Giorgi, Spécialiste des communications bilingue, (416) 934-5681
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