Les investissements en capital de risque au Canada dépassent le milliard de dollars américains pour le deuxième trimestre consécutif
TORONTO, le 15 janv. 2020 /CNW/ - Le marché canadien du capital de risque a franchi le seuil du milliard de dollars américains au quatrième trimestre pour la deuxième fois consécutive, terminant l'année 2019 à un niveau record de 4,6 milliards de dollars américains. C'est ce que révèle le rapport trimestriel Venture Pulse de KPMG Entreprise, qui analyse les tendances mondiales en capital de risque.
« C'est un véritable témoignage de la maturité croissante de l'écosystème canadien du capital de risque », affirme Sunil Mistry, associé de KPMG au Canada. « Le marché technologique du Canada est maintenant plus indépendant et plus autonome que jamais. Je n'anticipe pas de baisse du volume de transactions de sitôt. »
Les investissements canadiens en capital de risque ont totalisé 1,17 milliard de dollars américains au quatrième trimestre, en hausse de 30 % par rapport à la même période l'année précédente et en baisse de 34 % par rapport au sommet record de 1,77 milliard de dollars américains atteint au troisième trimestre. Le nombre de transactions conclues a diminué, passant de 151 au trimestre précédent à 109, mais leur valeur était plus élevée.
Le quatrième trimestre a été porté par des transactions importantes de 1Password, un gestionnaire de mots de passe basé à Toronto, Coveo, une jeune pousse d'intelligence artificielle établie à Québec, et Nuvei, une entreprise de traitement des paiements située à Montréal.
« La ronde de financement de Coveo souligne la force de l'écosystème canadien d'innovation en IA, qui s'est étendu bien au-delà de ses centres d'innovation traditionnels de Toronto, Vancouver, Montréal et Waterloo, soutient M. Mistry. Au niveau sectoriel, la technologie financière continue d'être un domaine d'intérêt dominant aux yeux des investisseurs, tant du point de vue de l'investissement que du point de vue des fusions et acquisitions, en partie en raison de la vigueur des secteurs des services bancaires et financiers du Canada. »
Par ailleurs, les bureaux de gestion de patrimoine continuent de jouer un rôle clé dans le marché canadien du capital de risque, en particulier dans les transactions au stade initial entre un et cinq millions de dollars américains, ajoute M. Mistry.
En dépit des vents contraires qui soufflent sur l'économie mondiale, des différends commerciaux et de l'incertitude potentielle découlant des élections présidentielles de cette année aux États-Unis, les perspectives d'investissement en capital de risque demeurent positives. « Je n'entrevois pas beaucoup de changement au cours du premier semestre de l'année, indique M. Mistry. De nombreux investisseurs ont déjà monétisé leur prochain fonds. Ils doivent dépenser cet argent et cherchent à rester à l'écart de toute volatilité des marchés publics. »
Les États-Unis demeurent l'épicentre de l'activité du capital de risque, réunissant plus de la moitié des investissements mondiaux en 2019 selon le rapport. Au courant de 2020, on s'attend à ce que l'activité transactionnelle reste relativement stable, demeurant très concentrée dans les domaines de l'intelligence artificielle, de la biotechnologie et de la technologie financière. D'après le rapport, les évaluations dans le secteur privé aux États-Unis demeurent à des niveaux quasi sans précédent, semblables sinon supérieurs à ceux observés à l'époque des point-coms, notamment en raison de la disponibilité des capitaux.
Bien qu'il n'y ait aucun signe de ralentissement à l'horizon, les investisseurs américains font preuve de plus de discernement pour choisir où ils placent leur argent après les résultats initiaux mitigés de nouvelles sociétés ouvertes l'an dernier. « On commence déjà à voir les investisseurs examiner de plus près les données économiques unitaires et les modèles d'affaires », indique M. Mistry.
Contrairement aux États-Unis, les évaluations au Canada continuent d'être concurrentielles, ce qui contribue à attirer les investissements américains et à alimenter le financement au stade plus avancé. « Les investisseurs continueront d'investir là où la conjoncture économique est la plus favorable, où la valeur des transactions est plus raisonnable et où l'écosystème du capital de risque est fiable - et le Canada répond à tous ces critères », explique M. Mistry.
Consultez le rapport (en anglais seulement) pour en savoir plus sur les investissements en capital de risque à l'échelle mondiale au dernier trimestre 2019.
KPMG au Canada
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SOURCE KPMG LLP
Caroline Van Hasselt, Service national des communications, KPMG au Canada, 416-777-3288, [email protected]
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