Les petites entreprises en bonne position de tirer parti de l'amélioration
des perspectives économiques, selon des économistes de la Banque Scotia
"L'économie mondiale sort des griffes de la récession", constate Aron Gampel, économiste en chef adjoint à la Banque Scotia. "Les pays ayant été les moins touchés par la crise de l'an dernier, soit des pays en développement comme la Chine, l'Inde et le Brésil, et l'Australie parmi les pays développés, connaissent déjà une croissance vigoureuse. Pour d'autres pays développés, comme les États-Unis et le
Les forces du marché contribuent à cette reprise économique. La faiblesse des prix incite en effet les ménages et les entreprises à acheter plus, et l'activité industrielle reprend afin de reconstituer les stocks décimés par les réductions massives de production et la reprise récente des ventes.
Mais ce sont aux efforts extraordinaires déployés par les décideurs politiques, des États-Unis surtout, mais aussi d'ailleurs, que revient la plus grande part du mérite de cette embellie du rendement. "Les capitales du monde entier exercent une impulsion monétaire et fiscale sans précédent et hautement synchronisée. Ces importantes mesures de stimulation économique donnent à l'économie mondiale les moyens nécessaires pour qu'elle puisse se tirer de ce fort mauvais pas", estime M. Gampel.
"Études économiques Scotia prévoient maintenant que l'économie canadienne continuera à prendre du mieux pendant toute l'année 2010", poursuit M. Gampel. "Nous avons déjà assisté à une reprise des dépenses intérieures, quoique la relative inertie du commerce extérieur continue de ralentir le rythme de la reprise."
Selon les auteurs du rapport, cette dichotomie du rendement au
Néanmoins, l'amélioration générale du contexte économique, au
- Les coûts du crédit devraient rester "plus faibles plus longtemps", ce qui permettra de soutenir cette nouvelle reprise. - Les divers gouvernements canadiens entendent résolument offrir des mesures radicales de stimulation fiscale pendant ce qui sera probablement une longue convalescence économique et financière. - Au Canada, les bilans financiers sont relativement sains, ce qui permet aux ménages et aux entreprises de participer plus dynamiquement à la reprise. - Les entreprises doivent continuer à prospecter les régions à croissance élevées, surtout la Chine et l'Inde dans la région de l'Asie-Pacifique et le Brésil en Amérique latine, pays qui ont été moins touchés par la crise financière de l'an dernier. - Les divers gouvernements canadiens continuent à alléger le fardeau fiscal qui pèse sur les petites entreprises.
De plus, "les petites entreprises ont l'avantage de la souplesse; elles peuvent s'adapter aisément aux changements et tirer rapidement parti des occasions qui se présentent", affirme Kyle McNamara, directeur général et chef, Petites entreprises, Banque Scotia. "En tenant compte des imprévus et en les intégrant à leur plan d'affaires, les propriétaires de petites entreprises peuvent atténuer les risques et se positionner en vue de la croissance."
Petites entreprises = peu de pertes d'emploi
Au cours de l'année écoulée, l'emploi dans les petites entreprises canadiennes a mieux résisté que dans les plus grandes sociétés du pays. Selon les données tirées de l'enquête de Statistique
"Les secteurs économiques dans lesquels les petites entreprises et les grandes entreprises sont actives expliquent en partie les bons résultats des premières en matière d'emploi", remarque
La demande comprimée en main-d'œuvre représente un autre facteur qui favorise les petites entreprises. En effet, la première contrainte citée par les petits et moyens entrepreneurs au cours des dernières années a été la pénurie de main-d'œuvre qualifiée. Les petites entreprises, avec des coûts de recrutement et de formation relativement élevés et aux prises avec un fort roulement du personnel, seraient peut-être moins enclines à laisser partir des employés pendant une période de ralentissement économique.
"Les petites entreprises ont atténué les pertes d'emploi au
Études économiques Scotia propose à sa clientèle une analyse approfondie des facteurs qui façonnent les perspectives du
Renseignements: Aron Gampel, (416) 866-6259, [email protected]; Adrienne Warren, (416) 866-4315, [email protected] ou Robyn Harper, Affaires publiques, (416) 933-1093, [email protected]
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