Les pires routes coûtent cher, votez pour les #PiresRoutes!
CAA-Québec enjoint les usagers de la route à voter pour changer les choses
QUÉBEC, le 25 avril 2018 /CNW Telbec/ - Se faire « barouetter » sur des routes en piètre état, ce n'est pas juste désagréable. Ça fait mal au portefeuille des automobilistes, et ça coûte une fortune à l'État et aux municipalités. C'est pour cette raison qu'il faut agir et que CAA-Québec revient, dès aujourd'hui, avec la quatrième présentation des #PiresRoutes du Québec. À vos souris, claviers et écrans, le vote est ouvert!
= ˃ Votez directement sur piresroutes.com
« On est très fier de donner le coup d'envoi à l'initiative Les pires routes, d'abord parce que c'est un succès de foule et parce que les usagers du réseau ont droit de s'attendre à mieux. Pas moins de 25 000 votes ont été enregistrés lors des trois dernières années! C'est une occasion unique qu'on offre aux gens de s'exprimer et de livrer un message très clair aux autorités : on veut un réseau routier efficace, sécuritaire… et voici où il reste du travail à faire! » résume Sophie Gagnon, vice-présidente communications et affaires publiques chez CAA-Québec.
Elle ajoute que cette année, CAA-Québec est heureux de remettre 25 ¢ par vote (jusqu'à concurrence de 3 500 $) à sa Fondation en sécurité routière, une somme qui ira au développement des brigades scolaires, un programme qui touche des milliers de jeunes du primaire annuellement.
Des routes en mauvais état? Une évidence!
Pas besoin de rouler des milliers de kilomètres pour se rendre compte que plusieurs de nos routes sont mal en point. La moitié d'entre elles sont en « mauvais » ou en « très mauvais » état, selon les chiffres du Conseil du Trésor. « C'est pire ou c'est mieux qu'avant? Peu importe, les besoins sont encore énormes et le demeureront. C'est simple, l'entretien du réseau routier doit demeurer une priorité », tranche Mme Gagnon.
Des chiffres qui ne laissent personne indifférent!
- Remettre les routes principales dans un état acceptable représenterait un investissement colossal de 14,7 milliards $1.
- Il en coûte 250 fois plus cher de refaire une route, après 15 ans, que de réaliser un entretien préventif assidu2.
- Pas moins de 30 % des automobilistes québécois ont dû payer des réparations sur leur véhicule après avoir roulé dans un nid-de-poule dans les 5 dernières années3.
- Les nids-de-poule engendrent en moyenne entre 100 et 500 $ de dommages3.
- À l'échelle du Canada, les nids-de-poule entraînent 1,4 milliard $ en dommages par année aux automobiles3.
La FQM veut rattraper le retard accumulé
« Nous avons 25 ans à rattraper! Pour que le réseau routier soit sécuritaire et de qualité, le gouvernement devra maintenir et accroître ses investissements au cours des prochaines années », déclare Jacques Demers, président de la Fédération québécoise des municipalités (FQM), qui représente près de 1 000 municipalités et MRC au Québec.
Par conséquent, la FQM se sent évidemment concernée par la campagne Les pires routes, puisque les citoyens se tournent le plus souvent vers leurs élus municipaux pour réclamer un meilleur entretien des routes. Les attentes sont grandes, et la FQM constate que plusieurs municipalités ne parviennent plus à atteindre leurs objectifs dans ce domaine.
Les 50 millions $ supplémentaires par année annoncés lors du dernier budget québécois pour le programme Réhabilitation du réseau routier local et le Programme d'aide à l'entretien du réseau routier local (PAERRL) ne doivent pas faire oublier que ce dernier n'avait pas été indexé depuis 1993.
Maintenir les investissements
« Si le PAERRL était indexé année après année, on pourrait prévenir au lieu de guérir. L'entretien des routes nécessite des ressources financières suffisantes et une meilleure prévisibilité des sommes à recevoir. Le gouvernement commence à prendre la mesure de ce retard », conclut M. Demers, qui craint toutefois qu'on se retrouve dans la même situation dans quelques années.
On fait quoi avec Les pires routes?
Pendant un mois, les automobilistes, piétons, cyclistes, camionneurs, chauffeurs de taxi, bref, tous les usagers de la route pourront voter pour Les pires routes. Si le passé est garant de l'avenir, certains organiseront de véritables campagnes électorales pour obtenir une place dans le top 10! Après le vote, CAA-Québec publiera son palmarès et communiquera avec les responsables de chacune des routes afin de connaître leur plan de match. Seront-elles réparées? C'est souvent le cas!
À propos de CAA-Québec
CAA-Québec, organisme à but non lucratif, assure la tranquillité d'esprit à chacun de ses membres en lui offrant des avantages, des produits et des services de haute qualité dans les domaines de l'automobile, du voyage, de l'habitation et de l'assurance.
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1 Documents du budget 2018-2019 du gouvernement du Québec
2 Actualisation effectuée en 2016 par CAA-Québec des données du ministère des Transports de l'Ontario datant de 1996.
3 Sondage pancanadien mené en 2016 par la CAA nationale
SOURCE CAA-Québec
Montréal : Annie Gauthier, 514 861-7111, poste 6260, Cell. : 514 717-4040, [email protected]; Québec : Pierre-Olivier Fortin, 418 624-2424, poste 6430, Cell. : 418 563-4590, [email protected]
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