Les plus éminents spécialistes de la Banque Scotia discutent de ce que nous
réservent les économies, les marchés et les devises à l'échelle mondiale en
2010 et 2011
Dans le rapport sur les perspectives de l'économie et des marchés pour
"L'économie mondiale passe de la récession à la reprise, soutenue par d'énormes stimulants économiques consentis par les gouvernements, une relance inégale de la demande des consommateurs et le redémarrage de la production, inspiré par l'amélioration des perspectives de vente", fait remarquer M. Jestin. "Les économies de la Chine et d'un certain nombre d'autres pays émergents enregistrent déjà une bonne croissance, ce qui pousse le prix de l'énergie et d'autres produits de base à la hausse. Concurremment, les États-Unis, les grands pays européens et le Japon peinent encore à faire décoller leur économie, lestée par des niveaux de chômage historiquement élevés, une faible confiance des consommateurs et la perspective d'un long rétablissement dans certains secteurs clés, comme celui de l'habitation."
- Sous plusieurs aspects, les bases économiques canadiennes sont plus saines que celles des États-Unis et de la plupart des autres pays développés. Notre système bancaire est en général considéré comme étant le plus solide au monde. Notre marché du travail, dans lequel le taux de pertes d'emploi équivalait à environ la moitié de celui de nos voisins du sud, a montré plus de résistance. - Par ailleurs, la fin des stimulants monétaires et fiscaux consentis par les gouvernements à une échelle jamais vue à ce jour risque de provoquer une rechute en Amérique du Nord et ailleurs, plus tard en 2010. Toutefois, le résultat le plus probable ne serait pas un retour de la récession, mais plutôt une reprise turbulente et généralement faible. - La croissance en 2010 se situera probablement autour de 3 % au Canada et aux États-Unis, ce qui suffirait à peine à compenser les pertes créées par le brusque recul des activités l'an passé.
Dans ce rapport, M. Delisle examine et analyse ce que l'avenir réserve du côté des marchés financiers.
"À l'aube de 2010, nous sommes enclins à respecter notre position théorique sur les actions, tout en sachant que l'économie pourrait faire mal aux marchés dans les mois à venir", confie M. Delisle. "L'amélioration des données macroéconomiques et les tendances positives du côté des bénéfices devraient se poursuivre pendant le premier semestre, encourageant ainsi un rendement supérieur encore plus élevé des actifs et des secteurs cycliques. Une solide croissance des bénéfices, entre 25 % et 30 %, et des flux positifs de fonds pourraient pousser les indices boursiers à la hausse de quelque 10 %. Les perspectives risques-rendement ne sont cependant pas aussi remarquables qu'au début de
- La hausse des taux d'intérêt, qui accompagnera la stratégie de sortie de crise que les banques centrales mettront probablement en œuvre au deuxième semestre de 2010, devrait représenter un des principaux problèmes que nous devrons affronter l'an prochain. - Les secteurs cycliques ont joué un rôle de premier plan depuis l'amorce de la remontée, en mars, et leur rendement en 2009 a parfaitement correspondu à ce que prévoient les théories sur leur prépondérance pendant les dernières phases d'une récession. Cette domination cyclique devrait se poursuivre en 2010, mais elle sera plus faible. - Les principaux éléments à surveiller en 2010 seront le comportement du dollar américain, l'échéancier des hausses de taux d'intérêt de la Réserve fédérale et le moment auquel le secteur privé prendra le relais du secteur public. Une augmentation tangible des investissements tôt en 2010 pourrait préparer le terrain à une croissance de l'emploi et à une reprise soutenue des dépenses à la consommation.
Pendant la présentation,
"En ce qui a trait à 2010, la question qui nous est le plus souvent posée est la suivante : quand le dollar canadien atteindra-t-il la parité? Nous prévoyons que le dollar canadien atteindra la parité de façon durable au deuxième trimestre de
- Aux États-Unis, l'augmentation du taux de chômage, combinée à une inflation maîtrisée et à une reprise fragile, ne présage pas une hausse prochaine des taux d'intérêt. Nous pensons donc que la Réserve fédérale ne touchera pas aux taux d'intérêt avant le troisième trimestre de 2010. - Les assises économiques canadiennes sont fermes; cependant, devant un dollar fort, la Banque du Canada devrait rester patiente. Nous prévoyons par conséquent qu'elle agira de concert avec la Réserve fédérale. - Nous prévoyons donc un dollar canadien vigoureux en 2010 et un dollar américain généralement faible. Le marché suivra attentivement les diverses politiques monétaires, les conséquences négatives de l'énorme déficit du gouvernement américain et la relative perte de confiance dans le dollar américain.
Pour écouter un enregistrement de la conférence téléphonique, veuillez composer le 1-800-408-3053 (appels locaux : 416-695-5800) et entrer le code d'accès 6420042. Pour obtenir un exemplaire du rapport et une transcription de la présentation, veuillez consulter la page Publications de la section consacrée à Études économiques Scotia, à l'adresse http://www.scotiabank.com/cda/content/0,1608,CID8564_LIDfr,00.html. Un enregistrement vidéo de la présentation sera offert à l'adresse www.youtube.com/helpmeinvest à compter du mercredi 2 décembre 2009.
Études économiques Scotia propose à sa clientèle une analyse approfondie des facteurs qui façonnent les perspectives du
Scotia Capitaux, filiale de la Banque Scotia, offre des prêts, des services bancaires d'investissement et des produits de marchés des capitaux à sa clientèle constituée de sociétés, de gouvernements et d'institutions. Elle offre une gamme complète de services dans toute la région visée par l'ALENA et cible également certains créneaux sur des marchés clés à l'échelle mondiale. Scotia Capitaux compte 27 bureaux et plus de 300 gestionnaires des relations avec la clientèle exerçant leurs activités dans divers secteurs spécialisés.
La Banque Scotia est l'une des principales institutions financières en Amérique du Nord et la plus internationale des banques canadiennes. Forts de leur effectif de près de 69 000 employés, le Groupe Banque Scotia et ses sociétés affiliées comptent environ 12,8 millions de clients dans une cinquantaine de pays. Outre des services bancaires d'investissement, la Banque Scotia offre une gamme complète de produits et de services aux particuliers, aux petites et moyennes entreprises ainsi qu'aux grandes sociétés. L'actif de la Banque Scotia s'établit à plus de 485 milliards de dollars (au 31 juillet 2009). Les actions de la Banque Scotia sont cotées en bourse à
Renseignements: Robyn Harper, Relations publiques, Banque Scotia, (416) 933-1093, [email protected]; À Calgary: Deborah Spence, Relations publiques, Banque Scotia, (403) 601-4855, [email protected]; À Vancouver: Michelle Cobb, Relations publiques, Banque Scotia, (778) 327-5451, [email protected]
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