Au moins huit petites entreprises sur dix ont déjà fait une mauvaise embauche
TORONTO, le 21 mars 2017 /CNW/ - La prospérité d'une entreprise repose en grande partie sur le recrutement des bonnes personnes. Mais à mesure que les PME prennent de l'expansion, appliquent-elles des processus d'embauche rigoureux? Dans une nouvelle étude, la firme Robert Half, cabinet de recrutement de personnel à l'échelle mondiale, s'est penchée sur cette question. Voici les principaux résultats que révèle l'étude :
- Plus de la moitié des répondants (54 %) ont affirmé que la plupart des gestionnaires recruteurs sous-évaluent la complexité du processus de recrutement.
- Soixante-deux pour cent ont admis avoir éprouvé des difficultés avec leur processus de recrutement.
- La majorité d'entre eux (86 %) ont déclaré que leur entreprise avait déjà engagé quelqu'un qui ne convenait pas.
L'étude de Robert Half sur le recrutement par les PME explore les perspectives des propriétaires et des gestionnaires d'entreprise quant aux diverses questions de recrutement. Plus de 400 propriétaires d'entreprise et gestionnaires des ressources humaines qui œuvrent dans des entreprises canadiennes comptant jusqu'à 499 employés ont été interrogés par un cabinet de recherche indépendant qui a recueilli des données pertinentes.
« Les entreprises prospères comptent sur des employés qui s'investissent dans la vision et les objectifs de l'organisation, ce qui signifie que tout commence par le recrutement des bonnes personnes », a déclaré Greg Scileppi, président, activités internationales de dotation en personnel, Robert Half. « Les petites organisations, en particulier, peuvent se heurter à des difficultés d'embauche parce qu'elles ne peuvent pas compter sur une équipe spécialisée en recrutement et qu'elles n'ont pas non plus le temps de miser sur le recrutement en raison de leurs priorités liées à la concurrence », a-t-il ajouté.
Nombreux coûts imputables à une mauvaise embauche
Les propriétaires d'entreprise ont relevé nombre de conséquences négatives liées à une mauvaise embauche :
- En moyenne, les répondants estimaient à 52 heures le temps perdu consacré à l'embauche et à l'intégration de personnes qui, en fin de compte, ne faisaient pas l'affaire.
- Plus de la moitié (56 %) ont déclaré avoir observé une augmentation du stress chez les collègues qui ont travaillé avec la personne en question.
- Un répondant sur cinq (19 %) a fait état d'une baisse de confiance en la capacité du gestionnaire recruteur de prendre les bonnes décisions.
Temps nécessaire pour corriger les erreurs
L'étude a également révélé que, même si une mauvaise embauche pouvait être décelée assez rapidement, corriger la situation prenait plus de temps.
- Quarante-quatre pour cent des propriétaires de petites entreprises ont affirmé qu'ils avaient mis moins d'un mois à se rendre compte de leur mauvaise décision. Toutefois, cela leur a pris trois fois plus de temps en moyenne (16 semaines) pour se départir de la personne en question.
- Sept autres semaines se sont écoulées avant l'arrivée d'un successeur, et 70 % des entreprises ont dû augmenter la charge de travail du personnel en place durant ce temps.
Réduire les risques et les coûts liés à une mauvaise embauche
Les résultats de l'étude révèlent qu'il existe plusieurs façons pour les entreprises de combler les lacunes de leur processus de recrutement et de réduire les risques d'une mauvaise décision d'embauche.
- Établir des liens - Cinquante-six pour cent des répondants ont affirmé que les meilleures embauches étaient des recommandations faites, notamment, par des employés, des amis, des recruteurs et d'autres membres de leur réseau. Il est possible de faire plus qu'annoncer l'ouverture d'un poste et espérer que la bonne personne présentera sa candidature. Parmi les répondants qui font appel aux services d'un recruteur, 71 % ont dit qu'un recruteur avait été en mesure de trouver un candidat qu'ils n'auraient pas réussi à trouver eux-mêmes.
- Déléguer - Quarante-huit pour cent des propriétaires ont souligné que l'étape qui posait le plus de difficultés dans le processus de recrutement était l'évaluation des candidats en fonction de leurs compétences et de leur capacité à s'adapter; 27 % ont reconnu que pourvoir les postes leur prenait trop de temps. La délégation de ces tâches à une source externe permet de réduire les délais fixés pour le recrutement et de réaliser des économies : trente-neuf pour cent des répondants ont affirmé que travailler avec un recruteur leur permettait de gagner du temps parce que le recruteur faisait presque tout le travail; 26 % ont également affirmé avoir réalisé des économies parce qu'ils avaient trouvé quelqu'un plus rapidement.
- Obtenir une garantie - Vingt-sept pour cent des entreprises qui font appel aux services de recruteurs ont affirmé le faire pour la garantie de service. Demandez aux recruteurs quel est leur taux de placements réussis et quelles sont les solutions qu'ils offrent si un nouvel employé ne reste pas.
- Combler les lacunes - Seuls 13 % des répondants ont affirmé avoir eu recours à des professionnels temporaires pour aider au traitement des surcharges de travail pendant le processus de recrutement d'un successeur. La bonne personne peut alléger le fardeau du personnel, faire progresser les projets et être évaluée au travail pour un éventuel poste à plein temps.
Robert Half
Fondée en 1948, Robert Half est la première et plus grande firme de recrutement de personnel spécialisée au monde. La société établie à Menlo Park, en Californie, compte plus de 325 établissements de dotation en personnel dans le monde et elle offre des services de recherche d'emploi et des outils de gestion accessibles sur le site roberthalf.ca/fr. Pour obtenir des conseils de carrière et de gestion, suivez notre blogue à www.roberthalf.ca/fr/blogue. Suivez Robert Half sur Twitter à @RobertHalf_CAFR pour obtenir des nouvelles sur le marché du travail et connaître les tendances en matière de recrutement.
Renseignements : Naz Araghian
416 865-2140
[email protected]
SOURCE Robert Half Canada
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