Les PME du Canada conseillent à leurs ministres des Finances d'oublier les hausses des cotisations au RPC/RRQ English
Les propositions de l'Î.-P.-É. et de l'Ontario ne sont pas meilleures que les autres
MONTRÉAL, le 1er nov. 2013 /CNW/ - Alors que les ministres des Finances provinciaux se réunissent aujourd'hui à Toronto, les créateurs d'emplois du Canada leur recommandent de trouver des solutions de rechange aux hausses obligatoires des cotisations au RPC/RRQ que versent les employeurs et leurs employés.
La Fédération canadienne de l'entreprise indépendante (FCEI) a écrit à tous les ministres des Finances provinciaux, en prévision de leur rencontre, pour leur faire connaître sa ferme opposition aux récentes propositions mises de l'avant par l'Ontario et l'Île-du-Prince-Édouard. La FCEI se base sur des données recueillies auprès de ses membres, propriétaires de petites et moyennes entreprises (PME), pour démontrer les effets négatifs qu'une hausse des taxes sur la masse salariale aurait sur l'emploi et l'économie.
« Peu importe la façon dont on présente la chose : une hausse obligatoire des cotisations aux régimes de retraite serait néfaste pour les chefs d'entreprise, leurs employés et l'économie, déclare François Vincent, analyste principal des politiques à la FCEI. Nous savons que les entrepreneurs canadiens ne soutiennent aucune des diverses propositions mises en avant pour augmenter les cotisations au RPC/RRQ. En fait, les régimes proposés dernièrement par l'Ontario et l'Île-du-Prince-Édouard ne sont pas meilleurs que les autres. »
Dans le cadre d'un sondage réalisé récemment par la FCEI auprès de ses membres de l'Ontario, quatre répondants sur cinq s'opposent à un régime de retraite obligatoire propre à la province. De plus, 65 % pensent qu'un tel régime les forcerait à geler les salaires ou à les réduire et 42 % indiquent qu'ils se verraient contraints de réduire leur personnel. Par ailleurs, selon l'analyse que la FCEI a faite du modèle de hausse obligatoire des cotisations au RPC/RRQ proposé par le ministre des Finances de l'Île-du-Prince-Édouard, Wes Sheridan, une augmentation se traduirait par une perte de 500 000 années-personnes d'emploi et une baisse de salaire de 1 %.
« Même les sondages menés par des syndicats du secteur public révèlent que la majorité des Canadiens ont de la difficulté à épargner en vue de la retraite parce qu'ils n'en ont tout simplement pas les moyens, rappelle M. Vincent. Ce n'est donc pas en augmentant les retenues sur leur salaire qu'on va les aider ».
La FCEI a réclamé une rencontre avec les ministres des Finances provinciaux afin de discuter d'autres solutions pouvant aider les Canadiens à faire des économies pour la retraite.
Pour plus d'information à ce sujet, rendez-vous à la page de la campagne Ne tombez pas dans le panneau sur le site de la FCEI.
La FCEI est le plus grand groupement de petites et moyennes entreprises du Canada, comptant 109 000 membres dans tous les secteurs et toutes les régions.
SOURCE : Canadian Federation of Independent Business (CFIB)

Pour organiser une entrevue avec François Vincent, veuillez contacter Amélie Desrosiers au 514 861-3234 (cellulaire : 514 817-0228) ou à [email protected].
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