Quels que soient leur secteur ou leur taille, les entreprises diversifiées obtiennent de meilleurs résultats financiers, selon une étude de BDC
Faits saillants
- Plus de la moitié des petites et moyennes entreprises (PME) du secteur des ressources dépendent fortement d'un seul client
- 70 % des PME pleinement diversifiées indiquent avoir réalisé une croissance des revenus élevée au cours des trois dernières années, contre seulement 20 % des entreprises non diversifiées
- L'âge de l'entreprise n'est pas un facteur significatif. Les niveaux de diversification sont les mêmes chez les jeunes entreprises que chez les entreprises plus anciennes.
MONTRÉAL, le 30 nov. 2015 /CNW Telbec/ - Dans l'économie d'aujourd'hui, les petites et moyennes entreprises (PME) bien diversifiées sont beaucoup plus susceptibles de réussir et de prospérer que les entreprises non diversifiées, conclut une nouvelle étude de la Banque de développement du Canada (BDC) basée sur un sondage réalisé auprès de 998 entreprises albertaines comptant de 5 à 499 employés.
« Le message est clair, affirme Pierre Cléroux, vice-président, Recherche, et économiste en chef à BDC. La diversification constitue une stratégie essentielle pour la réussite des entreprises canadiennes en ces temps difficiles. À défaut de diversifier leurs activités, les propriétaires d'entreprise ratent des occasions de croissance et s'exposent à des risques inutiles. »
« Nous constatons un lien clair entre la performance financière et le niveau de diversification, explique M. Cléroux. En fait, près de sept entreprises pleinement diversifiées sur dix ont affiché une croissance élevée de leurs revenus, contre deux entreprises non diversifiées sur dix. Même les entreprises modestement diversifiées sont plus susceptibles d'afficher une croissance de leurs revenus que les entreprises non diversifiées. Lorsqu'on a demandé aux entreprises pourquoi elles n'étaient pas davantage diversifiées, les réponses les plus courantes étaient "pas besoin" ou "pas d'intérêt". »
Les risques et les occasions varient selon les secteurs
- Fabrication - Pour les entreprises du secteur de la fabrication, l'exportation constitue la meilleure stratégie de diversification. Plus d'un fabricant exportateur sur quatre a réalisé une croissance annuelle des bénéfices de 20 % ou plus au cours des trois dernières années, contre seulement 8 % des fabricants qui n'exportent pas régulièrement.
- Ressources - Le fait d'avoir des clients dans plusieurs villes est le principal facteur prédictif d'une forte croissance des revenus et des bénéfices des entreprises du secteur des ressources. Sept entreprises sur 10 qui ont des clients dans plus d'une ville ont réalisé une croissance annuelle des revenus de 10 % ou plus au cours des trois dernières années, contre seulement trois entreprises ayant des clients dans une seule ville sur 10.
- Construction - Les entreprises du secteur de la construction ayant plusieurs gammes de produits ou services obtiennent, et de loin, les meilleurs résultats financiers, six entreprises sur 10 ayant réalisé une croissance annuelle des revenus de 10 % ou plus au cours des trois dernières années, contre seulement trois entreprises offrant seulement une gamme de produits ou services sur 10.
Dans le cadre de l'étude, BDC a également demandé à ses conseillers comment les entrepreneurs pouvaient s'y prendre pour établir une stratégie de diversification. Voici quelques-uns de leurs conseils :
- Tirez parti des forces de l'entreprise - Les entreprises doivent se demander comment les actifs existants (bâtiments, machines, employés, expertise) peuvent être utilisés à d'autres fins.
- Maintenez une stabilité financière - Les entrepreneurs qui choisissent la diversification doivent éviter de compromettre les activités existantes et privilégier plutôt les options moins coûteuses et moins compliquées. Il est possible de conquérir de nouveaux marchés grâce à des changements relativement mineurs à des produits ou services existants.
- Comblez les lacunes - Les entrepreneurs doivent continuellement tester leur entreprise. Par exemple, que se passerait-il si elle perdait son principal client ou si un choc économique survenait? Gagner quelques clients de plus ou adapter un produit ou service existant sont des solutions possibles.
Plus tôt ce mois-ci, BDC a affecté 500 millions de dollars supplémentaires au financement des PME canadiennes touchées par la chute des prix du pétrole, en plus de leur offrir des solutions-conseils pour les aider à se diversifier et à adapter leurs activités.
Pour connaître les résultats détaillés de l'étude de BDC, téléchargez le rapport intégral.
À propos de BDC
BDC est la seule banque qui s'investit uniquement auprès des entrepreneurs. Comptant plus de 100 centres d'affaires et plus de 32 000 clients dans l'ensemble du Canada, elle offre des prêts, des investissements et des services-conseils. La mission de BDC est de soutenir l'entrepreneuriat canadien avec une attention particulière sur les petites et moyennes entreprises. Pour en savoir plus, visitez le www.bdc.ca.
SOURCE Banque de développement du Canada
Solange Nicholson, AJC Media Group, 403-801-3259
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