Les PME voient les RPAC d'un bon œil, mais leur réussite dépendra des provinces et des institutions financières English
OTTAWA, le 28 juin 2012 /CNW/ - La Fédération canadienne de l'entreprise indépendante (FCEI) s'est réjouie d'apprendre par l'annonce publiée aujourd'hui que la législation sur les régimes de pension agréés collectifs (RPAC) avait reçu la sanction royale.
« Les RPAC vont être un excellent complément aux instruments d'épargne-retraite offerts actuellement aux propriétaires de petites et moyennes entreprises (PME) et à leurs employés, affirme Corinne Pohlmann, vice-présidente des affaires nationales à la FCEI. Les chefs de PME nous ont fait savoir que si 80 % d'entre eux ne disposent pas de régime de retraite d'entreprise pour eux-mêmes ou leurs employés, cela est dû principalement au fait que les coûts et le fardeau administratif liés à de tels régimes sont trop lourds. Or, si les provinces et les institutions financières mettent les RPAC en place correctement, nous pensons que ces régimes représenteront un progrès sur ces deux plans. »
« Les régimes de retraite actuels sont hors de la portée de la plupart des chefs d'entreprise. Par ailleurs, les régimes enregistrés d'épargne-retraite (REER) deviennent vite inabordables, car ils obligent les employeurs à payer des charges sociales, telles que les cotisations à l'assurance-emploi, au RPC/RRQ et à la Commission des accidents du travail, en plus des cotisations qu'ils versent déjà, ajoute Mme Pohlmann. Étant donné que les RPAC n'imposent pas de charges sociales et que leurs coûts d'administration sont moins élevés, ils devraient permettre à plus d'entreprises d'épargner davantage en vue de la retraite. »
La FCEI demande aux provinces de prendre rapidement des mesures afin de mettre en œuvre cette nouvelle législation et d'assurer que les RPAC restent totalement volontaires. « La FCEI est très déçue de voir que si le Québec a déjà adopté une loi à cet effet, le gouvernement de l'Ontario a, quant à lui, l'intention d'empêcher les PME d'accéder à cet outil de retraite amélioré pour les travailleurs, déclare Mme Pohlmann. La FCEI surveillera les institutions financières pour faire en sorte que les coûts d'administration des RPAC soient nettement inférieurs à ceux des REER actuels. »
« Selon les toutes dernières données que la FCEI a recueillies auprès de ses membres, un tiers des propriétaires de PME souhaiteraient offrir un RPAC dans leur entreprise, fait remarquer Mme Pohlmann. En ce qui concerne la FCEI, nous étudions en ce moment des moyens d'offrir des RPAC à nos 109 000 membres, chefs de PME, à l'échelle du Canada. »
La FCEI presse aussi les ministres des Finances de mettre de côté leurs plans visant à augmenter maintenant les cotisations au RPC/RRQ. En effet, des données de sondages que la FCEI a entrepris récemment révèlent que plus d'un tiers des chefs de PME seraient contraints de geler ou de réduire le salaire de leurs employés ou de limiter les investissements qu'ils font dans leurs entreprises s'ils devaient subir une hausse des cotisations au RPC/RRQ.
Veuillez consulter la lettre que la FCEI a envoyée aux ministres des Finances : http://fcei.ca/a3923f
En qualité du plus grand groupement de petites et moyennes entreprises du Canada, la FCEI représente Le pouvoir des entrepreneursMC. Créée en 1971, la FCEI définit ses positions selon le point de vue de plus de 109 000 membres à l'échelle du Canada œuvrant dans tous les secteurs. Elle procure aux dirigeants de PME une voix forte et convaincante à tous les ordres de gouvernement et contribue à l'essor économique.
Pour obtenir plus de renseignements ou organiser une entrevue avec Corinne Pohlmann, contactez Linnet Forand au 613 235-2373 ou à [email protected].
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