Les policiers méritent de meilleures protections de la part des tribunaux - un trop grand nombre de blessures et de décès évitables English
OTTAWA, ON, le 29 mars 2023 /CNW/ - Au cours des derniers mois, beaucoup trop de policiers au Canada ont été tués ou blessés en protégeant les Canadiennes et Canadiens, bien souvent dans des situations qui auraient pu être évitées par les tribunaux.
En 2022, cinq policiers ont été tués par des personnes connues de la police et, dans plusieurs cas, récemment libérées sous caution : l'agent Andrew Hong (Service de police de Toronto), l'agent Morgan Russell, l'agent Devon Northrup (Service de police de South Simcoe), la gendarme Shaelyn Yang (GRC, Burnaby) et l'agent Grzegorz Pierzchala (Police provinciale de l'Ontario). Plus récemment, deux agents de police d'Edmonton, l'agent Travis Jordan et l'agent Brett Ryan, ainsi que la sergente Maureen Breau (Sûreté du Québec) ont également été assassinés dans l'exercice de leurs fonctions.
En plus de ces meurtres, des policiers canadiens sont aussi blessés, souvent intentionnellement, pendant qu'ils servent les Canadiennes et Canadiens ainsi que leur collectivité. Ces incidents se produisent au moins une fois par semaine et trop souvent chaque jour.
Dans un cas récent, le 25 mars, un membre de la GRC de Prince George a été sauvagement agressé par une personne qui a été par la suite accusée de voies de fait graves et de voies de fait contre un agent de la paix. Notre membre a dû être hospitalisé. Pour qu'une personne soit accusée de voies de fait graves, elle doit avoir blessé, mutilé ou défiguré quelqu'un d'autre ou avoir mis sa vie en danger, causant essentiellement des blessures qui changent la vie.
La personne accusée a des antécédents de condamnations multiples pour résistance à une arrestation, voies de fait, manquement aux conditions de probation et violation des conditions de mise en liberté sous caution. Elle a de nouveau été libérée sous caution deux jours plus tard pour cet incident.
« Ces décès et blessures évitables sont liés à des récidives favorisées par les tribunaux. Ces incidents sont non seulement dangereux sur le plan physique pour nos membres, mais ils ont également des répercussions importantes sur le moral des membres, leur maintien en poste et le bien-être de leurs familles » a déclaré Brian Sauvé, président et chef de la direction de la Fédération de la police nationale. « Ils mettent aussi en danger la sécurité de l'ensemble de la collectivité, car ces récidivistes violents deviennent plus complaisants et irrespectueux à l'égard de la police et de notre système judiciaire en général. »
« La FPN demande à tous les gouvernements du Canada de veiller à ce que nos membres et tous les agents disposent des ressources dont ils ont besoin pour protéger nos collectivités et leurs collègues. Il s'agit notamment de trouver des mesures significatives pour atténuer l'augmentation du nombre de récidivistes. Parallèlement à cela, nos systèmes judiciaires fédéral et provinciaux ont besoin de plus de ressources pour renforcer la réforme des mises en liberté sous caution et des libérations conditionnelles. Nous avons hâte de continuer à travailler avec tous les gouvernements pour trouver et mettre en œuvre ces ressources et solutions. »
La Fédération de la police nationale (FPN) représente environ 20 000 membres de la Gendarmerie royale du Canada (GRC) au pays et à l'étranger. Il s'agit du plus grand organisme de relations de travail dans la police au Canada et du deuxième en importance en Amérique du Nord. Nous nous concentrons sur l'amélioration de la sécurité publique au Canada pour nos membres et tous les Canadiens en préconisant l'investissement dans les services de police et d'autres soutiens et services connexes. Cela comprend la demande de ressources, d'équipement et de financement nécessaires pour une plus grande sécurité et une meilleure qualité de vie des collectivités grandes ou petites que la GRC sert, partout au Canada.
Pour en savoir davantage, consultez le https://npf-fpn.com/fr/.
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SOURCE Fédération de la police nationale
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