Les porte-paroles de la profession enseignante plaident en faveur des familles canadiennes vivant dans la pauvreté English
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FEDERATION CANADIENNE DES ENSEIGNANTES ET DES ENSEIGNANTS16 avr, 2013, 13:29 ET
OTTAWA, le 16 avril 2013 /CNW/ - Les enseignantes et enseignants du Canada voient des façons d'aider le nombre croissant d'enfants dont les besoins ne sont pas bien comblés par la société. C'est pourquoi les membres du Conseil d'administration de la Fédération canadienne des enseignantes et des enseignants (FCE) se réunissent aujourd'hui avec des membres de la Chambre des communes et du Sénat et des hauts fonctionnaires pour discuter de manières de soutenir les familles canadiennes.
« Nous savons que la majorité des élèves réussissent à l'école », déclare le président de la FCE, Paul Taillefer, « mais nous savons également que certains élèves échappent au système en raison de la pauvreté, de problèmes de santé mentale, de l'intimidation, de la discrimination, du manque de connaissance de la langue d'enseignement et de ressources insuffisantes. Notre société peut faire mieux pour ces enfants.
« Ce qui nous préoccupe particulièrement, c'est la pauvreté des enfants et le fait qu'elle demeure enracinée dans un pays aussi riche que le nôtre », ajoute le président, mentionnant un rapport publié par le Conference Board du Canada dans lequel il est écrit que plus d'un enfant canadien sur sept vit dans la pauvreté, ce qui classe le Canada 15e parmi 17 pays semblables.
« Les gouvernements comprennent que l'inaction en matière de pauvreté peut faire peser un lourd fardeau sur l'économie d'un pays. Comme le conclut l'OCDE : "L'incapacité à réduire la pauvreté et l'exclusion auxquelles sont confrontés des millions de familles et leurs enfants n'est pas seulement socialement répréhensible, elle risque de sérieusement compromettre la capacité des pays à assurer leur croissance économique dans les années à venir."
« Les enseignantes et enseignants voient de leurs propres yeux les effets de la pauvreté sur leurs élèves, notamment la faim, la peur, la honte et des problèmes de santé mentale, ajoute Paul Taillefer. Certains groupes vulnérables continuent d'enregistrer des taux de pauvreté plus élevés que d'autres groupes.
« Tous les partis politiques se sont engagés à trouver des façons de réduire la pauvreté. Comme le personnel enseignant est en prise directe avec la réalité, il a beaucoup à apporter au débat. C'est pourquoi nous nous entretenons aujourd'hui avec des personnes représentant le gouvernement afin de leur faire connaitre la perspective du personnel enseignant sur les questions sociales qui peuvent aider à appuyer la réussite de ces enfants et jeunes à l'école et dans la vie. Nous nous concentrons sur des façons de mieux soutenir les familles canadiennes et, plus particulièrement, sur la recherche de moyens propres à faire tomber les barrières sociétales qui empêchent un enfant de bénéficier pleinement du système d'éducation publique », conclut le président.
Regroupant 15 organisations Membres et un Membre affilié qui ensemble représentent près de 200 000 enseignantes et enseignants au pays, la Fédération canadienne des enseignantes et des enseignants (FCE) adhère à l'organisation internationale des membres de la profession enseignante, l'Internationale de l'Éducation (IE).
Suivez la FCE sur Twitter @CTFPresident, @CanTeachersFed, @EnseigneCanada.
SOURCE : FEDERATION CANADIENNE DES ENSEIGNANTES ET DES ENSEIGNANTS
Porte-parole : Paul Taillefer, président de la FCE
Contact : Francine Filion, directrice des Communications, 613-899-4314 (bureau) ou 613-899-4247 (cell.)
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