Les porte-paroles de Québec solidaire offrent leur appui à la FPJQ - « Brimer les journalistes, c'est brimer le droit à l'information de la population»
MONTRÉAL, le 31 janv. 2014 /CNW Telbec/ - Les porte-paroles de Québec solidaire, Françoise David et Andrés Fontecilla, offrent leur appui entier à la Fédération professionnelle des journalistes du Québec (FPJQ) qui revendique un plus grand respect du caractère démocratique de la fonction de journaliste.
« Brimer le travail des journalistes, c'est brimer la population en la privant des informations qu'elle est en droit de connaître. Les délibérations des élus-es doivent être publiques et transparentes et aucune entrave ne devrait compromette l'accès à celles-ci. Je tiens donc à assurer mon soutien inébranlable à leur travail », assure la députée de Québec solidaire dans Gouin, Françoise David, répondant à une lettre ouverte publiée mercredi par le président de la FPJQ, Pierre Craig.
« Nous avons la conviction que la grande majorité des élu-es ont comme valeur première de servir leurs concitoyennes et concitoyens. Cependant, les situations intolérables opposant des membres de conseils municipaux à des journalistes exposées dans la lettre du président de la FPJQ mettent la table pour un examen de conscience collectif concernant la liberté d'action dont les journalistes devraient disposer. Cela concerne la santé de notre démocratie », indique Andrés Fontecilla.
Pour Françoise David, le comportement réfractaire de certains élu-es face à la classe journalistique encourage le cynisme politique qui ne cesse de croître. « Ce n'est pas en mettant des bâtons dans les roues de celles et ceux qui informent la population que nous parviendrons à combattre la méfiance à l'égard de la démocratie », ajoute-t-elle
« Le travail acharné des journalistes a grandement contribué à dévoiler au grand jour de nombreux scandales qui nous coûtent collectivement des sommes astronomiques, pensons seulement au scandale des commandites et à la corruption dans le milieu de la construction. La liberté journalistique constitue une des assises fondamentales de notre démocratie. Laissons- les faire leur travail », de conclure M. Fontecilla.
SOURCE : Québec solidaire
Élise Tanguay | Attachée de presse QS
514 216-9290
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