Les Prairies, riches en ressources, afficheront la plus forte croissance des ventes d'automobiles au Canada : Études économiques Scotia English
TORONTO, le 30 janv. 2012 /CNW/ - L'Alberta et la Saskatchewan, provinces riches en ressources, continueront cette année à propulser les ventes de voitures et de camions légers au Canada, selon un rapport sur le marché mondial de l'automobile d'Études économiques Scotia, publié aujourd'hui. Les premières données portant sur les ventes de janvier indiquent que l'année a pris un bon départ, lequel est compatible avec notre prévision selon laquelle les ventes canadiennes grimperont à 1,605 million d'unités en 2012, cinquième total annuel le plus élevé jamais enregistré.
« C'est encore en Alberta que les ventes progresseront le plus au Canada », affirme Carlos Gomes, économiste principal et spécialiste du secteur automobile, Études économiques Scotia. « L'an dernier, les ventes de véhicules en Alberta ont connu une augmentation à deux chiffres et se sont établies à 218 000 unités, quatrième total le plus élevé jamais enregistré. Nous prévoyons qu'elles y gagneront 3 % en 2012 et atteindront 224 000 unités.
« En Saskatchewan, les ventes ont affiché un solide gain de 7 % l'an dernier, les achats étant soutenus par l'accélération de la production dans le secteur des minerais », ajoute M. Gomes. « Nous pensons que la Saskatchewan sera la seule province qui connaîtra des ventes records d'automobiles et de camions légers en 2012. Les achats, qui affichent une moyenne annuelle de 43 000 unités au cours des dix dernières années, passeront en effet à 51 000 unités, alors qu'ils étaient à 50 000 unités en 2011. »
Perspectives 2012 - autres provinces
- Au Manitoba, les ventes ont gagné 6 % l'an dernier, et on s'attend à ce qu'elles poursuivent cette belle lancée. Les achats grimperont probablement à 48 000 unités en 2012, niveau le plus élevé depuis 2002 et de 13 % supérieur à la moyenne des dix dernières années.
- Le rythme des achats d'automobiles et de camions légers en Colombie-Britannique devrait suivre celui de la moyenne nationale avec une hausse modeste de 1 % cette année, passant de 158 000 unités en 2011 à 160 000 unités. L'augmentation des exportations vers l'Asie, destination de plus de 40 % des exportations de la province, sous-tendra l'activité économique de la province.
- Les ventes de véhicules en Ontario ont gagné 2 % l'an dernier, alors que 589 000 unités ont trouvé preneur. Nous nous attendons à ce que les achats atteignent 593 000 unités en 2012, niveau légèrement inférieur à la moyenne nationale. La reprise des activités d'assemblage de véhicules dans la province, à leur plus haut niveau depuis 2007, favorisera les achats.
- Au Québec, les ventes d'automobiles et de camions légers ont été plus faibles que prévu en 2011 : elles ont en effet perdu 2 % et se sont chiffrées à 408 000 unités, chiffre correspondant à la moyenne des dix dernières années. Puisque l'augmentation du nombre de commandes dans l'important secteur aérospatial contribue à stabiliser l'activité industrielle dans la province, nous pensons que les ventes progresseront timidement et se chiffreront à 409 000 unités.
- Au Canada atlantique, les ventes de véhicules, qui se sont chiffrées à 120 00 unités, ont aussi perdu 2 % l'an dernier, les pertes étant concentrées en Nouvelle-Écosse et à Terre-Neuve-et-Labrador, où le niveau de confiance des consommateurs s'essoufflait. Avec la signature d'un contrat de construction navale d'une valeur de 25 milliards de dollars en Nouvelle-Écosse, la confiance commence à prendre du mieux, et nous prévoyons donc une légère augmentation des ventes en 2012.
- Terre-Neuve-et-Labrador tirera aussi parti d'un prix du baril de pétrole oscillant autour de 100 $ US et du développement des activités minières (minerai de fer et or). Cependant, c'est Terre-Neuve-et-Labrador qui compte le moins d'acheteurs de véhicules au Canada.
- Les achats au Nouveau-Brunswick seront encouragés par une activité accrue dans les centres d'appels et une augmentation des exportations vers les États-Unis, dont l'économie s'est améliorée au cours des derniers mois.
Études économiques Scotia propose à sa clientèle une analyse approfondie des facteurs qui façonnent les perspectives du Canada et de l'économie mondiale, notamment l'évolution macroéconomique, les tendances des marchés de change et des capitaux, le rendement des produits de base et de l'industrie ainsi que les enjeux relatifs aux politiques monétaires, fiscales et gouvernementales.
Carlos Gomes, Études économiques Scotia, 416-866-4735, [email protected]; ou Joe Konecny, Relations avec les médias, Banque Scotia, 416-933-1795, [email protected].
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