Les pratiques en protection de la jeunesse auprès de clientèles de communautés ethnoculturelles
ATELIER PRÉSENTÉ AU CONGRÈS DE L'ACJQ 2014
MONTRÉAL, le 28 oct. 2014 /CNW Telbec/ - Le tissu social de Montréal et de la province est composé de dizaines de communautés culturelles des plus diversifiées. Ces familles constituent une richesse pour notre métropole et le Québec. Au Centre jeunesse de Montréal - Institut universitaire, c'est précisément 35 % des usagers qui sont issus de l'immigration (LPJ et LSJPA) pour une population composée de 33,2 % d'immigrants.
Pour mieux connaître et baliser les pratiques en protection de la jeunesse auprès de clientèles issues de groupes ethnoculturels, une recension des écrits internationaux des dix dernières années a été effectuée. Une trentaine de pratiques ont été dégagées et sont présentées à l'aide de fiches descriptives. Les forces et les faiblesses de ces pratiques et les pistes de travail pour la pratique en protection de la jeunesse et la recherche sont identifiées et discutées.
Selon Sarah Dufour, professeure agrégée à l'École de psychoéducation de l'Université de Montréal, « ce bilan critique confirme que, dans plusieurs pays, les organisations de protection de la jeunesse se préoccupent de l'adaptation des services courants aux caractéristiques et besoins particuliers de leurs clientèles de groupes ethnoculturels. Ces pratiques sont prometteuses ou probablement efficaces, mais puisqu'elles sont peu évaluées, leur efficacité au plan scientifique reste à confirmer ».
Le Centre jeunesse de Montréal - Institut universitaire (CJM-IU) offre annuelle-ment des services à plus de 13 000 enfants, jeunes et familles en difficulté en vertu de la Loi sur la protection de la jeunesse (LPJ), la Loi sur le système de justice pénale pour les adolescents (LSJPA) et la Loi sur la santé et les services sociaux (LSSS). Les services sont dispensés directement dans la communauté (65%) ou en hébergement (35%). Ces enfants ont été négligés, abandonnés, victimes de violence psychologique, physique ou sexuelle. Certains ont été confrontés à des difficultés majeures : pauvreté, violence conjugale, problème de santé mentale. D'autres ont des troubles de comportement graves. Le CJM-IU offre également tout le soutien aux parents à travers ses différents programmes. La Fondation du Centre jeunesse de Montréal recueille des fonds pour soutenir et de développer des projets complémentaires nécessaires au développement harmonieux des enfants. Depuis 2009, 1900 projets totalisant 1 500 000 $ en dons ont été financés et permis de rejoindre 10 000 jeunes.
SOURCE : Centre jeunesse de Montréal - Institut universitaire
Source et renseignements : Jocelyne Boudreault, agente d'information, Bureau des communications et des relations avec la communauté, Centre jeunesse de Montréal - Institut universitaire, 514 209-9943; www.centrejeunessedemontreal.qc.ca; www.icijechangelemonde.com
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