Les présidents des associations de commissions scolaires rencontrent la ministre de l'Éducation, du Loisir et du Sport pour discuter des préoccupations clés concernant le financement des commissions scolaires English
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Association des commissions scolaires anglophones du Québec21 déc, 2012, 16:50 ET
MONTRÉAL, le 21 déc. 2012 /CNW Telbec/ - Monsieur David C. D'Aoust, président de l'Association des commissions scolaires anglophones du Québec (ACSAQ) et Madame Josée Bouchard, présidente de la Fédération des commissions scolaires du Québec (FCSQ) ont indiqué que la réunion privée avec la ministre de l'Éducation, du Loisir et du Sport qui s'est tenu hier au sujet de l'intention du gouvernement de réduire les paiements de péréquation des commissions scolaires était «…un pas important dans la bonne direction ». L'ACSAQ et la FCSQ ont publiquement exprimé leur vive opposition à l'imposition de cette compression majeure ayant pour effet de supprimer quelque 200 millions de dollars à même le financement du gouvernement de l'enseignement public au cours de la prochaine année scolaire.
Le but de la réunion convoquée par la ministre était de renouer le dialogue sur cette compression budgétaire importante. « La ministre a indiqué qu'elle souhaitait collaborer avec les deux associations sur cette question, et nous avons pleinement l'intention de le faire, » de dire Monsieur D'Aoust. Les associations ont demandé la remise en place de la Table Québec-Commissions scolaires. Par le passé, cet organisme consultatif réunissant les deux associations de commissions scolaires, le ministre et des personnes ressources du ministère permettait de discuter des enjeux importants.
La ministre a rappelé aux deux présidents le fardeau fiscal auquel tous les Québécois doivent faire face à l'heure actuelle. De plus, elle est consciente que cette mesure impose des sacrifices aux commissions scolaires, tout en réitérant que sa décision est ferme. Elle a par ailleurs mentionné que le ministère a assumé quelque 112 millions de dollars sous forme de coupures internes dont aucune ne sera imposée aux commissions scolaires. Les deux présidents ont énuméré les défis considérables reliés aux services offerts aux élèves engendrés par cette mesure. Ils ont aussi fait part des défis de nature politique et administrative qui découleront de l'imposition des réductions de paiements de péréquation qui varieront d'une commission scolaire à l'autre et à l'intérieur même du territoire des commissions scolaires. La ministre a réitéré que cette mesure temporaire n'était plus applicable, étant donné que les iniquités fiscales qu'elle visait à rectifier n'existaient plus.
Monsieur D'Aoust a par ailleurs rappelé à la ministre que bon nombre de commissions scolaires perdent beaucoup de contribuables qui transfèrent au secteur francophone vu les taux de taxes moins élevés. Ceci a un impact direct sur les listes électorales et le financement des élections des commissions scolaires anglophones.
Bien que les associations et le gouvernement ne s'entendent pas sur les mérites ni l'impact de cette mesure, toutes les parties se sont dites satisfaites de cet échange direct et respectueux. La ministre s'est dite ouverte à la possibilité de créer une table de travail consultative sur le financement des commissions scolaires. Elle a promis de communiquer avec les présidents à cet égard en début de la nouvelle année.
SOURCE : Association des commissions scolaires anglophones du Québec
Kim Hamilton
Directrice des communications et des projets spéciaux
514-919-3894 (cell.)
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