Les problèmes économiques continuent de faire pression sur les marchés mondiaux de l'immobilier, selon les économistes de la Banque Scotia English
TORONTO, le 13 juin 2012 /CNW/ - De nombreux marchés immobiliers résidentiels dans le monde continuent de subir une pression considérable, selon le rapport élargi Tendances immobilières mondiales publié aujourd'hui par la Banque Scotia. Les prix des maisons, corrigés en fonction de l'inflation, ont reculé en glissement annuel au cours du premier trimestre de 2012 dans la majorité des marchés internationaux examinés dans le rapport.
« Les tensions actuelles sont plus prononcées en Europe, en particulier dans les économies périphériques durement touchées par la récession », a souligné Adrienne Warren, économiste principale, Banque Scotia. « Les mesures d'austérité budgétaire, la hausse du chômage et le resserrement des conditions de crédit ont mis les acheteurs potentiels sur la touche même si les banques centrales maintiennent des politiques monétaires très accommodantes. »
Le marché de l'habitation a aussi connu un ralentissement en Australie et, dans une moindre mesure, au Canada, selon Mme Warren. « Néanmoins, le marché de l'habitation canadien continue de surclasser les marchés de l'habitation des autres pays développés. Corrigé en fonction de l'inflation, le prix moyen des maisons à l'échelle nationale a baissé de 2 % en glissement annuel au premier trimestre de 2012. Les tendances des prix sont relativement stables dans la plupart des marchés locaux, bien que quelques-uns, en particulier celui de Toronto, continuent d'afficher une forte appréciation des prix. »
Dans de nombreux pays en développement d'Asie et d'Amérique latine, l'activité du marché de l'habitation a été refroidie, a-t-elle ajouté. Cette tendance s'explique en partie par les efforts mis en œuvre avec succès par les autorités pour limiter la spéculation immobilière excessive au moyen de mesures réglementaires ou de mesures de restriction monétaire. Mais elle reflète aussi un manque de dynamisme économique à l'échelle mondiale en même temps que la fin des précédents incitatifs fiscaux et la réduction des flux des échanges commerciaux mondiaux.
« L'intensification de la crise de la dette dans la zone euro, l'augmentation des tensions exercées sur les marchés financiers et la croissance mondiale modérée portent à croire qu'à moyen terme, le risque de baisse des prix de l'immobilier est plus élevé », a déclaré Mme Warren. « Par la suite, toutefois, une meilleure accessibilité au logement et la demande contenue remettront beaucoup de ces marchés sur des assises plus solides. » Par exemple, le marché de l'habitation aux États-Unis a montré des signes de stabilisation au début de 2012, mais il lui faudra plus de temps pour retrouver un nouvel élan.
Le numéro de juin 2012 du rapport Tendances immobilières mondiales élargit sa couverture des prix de l'habitation à l'échelle internationale à un certain nombre de pays émergents en Amérique latine et en Asie.
La Banque Scotia a des économistes et des stratèges de marché en poste au Canada, aux États-Unis, au Mexique, au Pérou, au Chili, en Thaïlande, à Hong Kong, au Royaume-Uni et en France. Cette équipe fournit des commentaires approfondis au sujet des facteurs qui façonnent les perspectives de l'économie, des devises, des marchés des capitaux et des produits de base à l'échelle mondiale et analyse les enjeux liés aux politiques monétaires et gouvernementales.
Adrienne Warren, Études économiques Scotia, 416-866-4315, [email protected]; ou Joe Konecny, Relations avec les médias, Banque Scotia, 416-933-1795, [email protected].
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