Les problèmes relatifs à la certification des résidences privées inquiètent
mais ne surprennent en rien le RÉSEAU FADOQ
MONTRÉAL, le 27 avr. /CNW Telbec/ - Le réseau FADOQ est inquiet des chiffres présentés par le journal La Presse de vendredi dernier à l'effet que 72 % des contrats des services d'hébergement attribués par l'Agence de santé et de services sociaux de Montréal sont octroyés à des résidences privées non certifiées.
Par contre, même si le réseau FADOQ est préoccupé par ces chiffres, il n'en est pas particulièrement surpris. Fort d'une expérience développée depuis 1998 par le biais de son Programme ROSES D'OR faisant l'appréciation des résidences en ce qui a trait à la qualité de vie et la satisfaction de la clientèle, il avait souligné au gouvernement les difficultés inhérentes au déploiement d'une certification à grande échelle et avait même offert son expertise en appui. "Nous souhaitons tous que les résidences privées se conforment rapidement et en tous points aux nouvelles normes. Or, ce processus prend du temps et le gouvernement doit respecter la capacité d'adaptation des résidences tout en s'assurant de minimiser les effets de stress sur les aînés" affirme M. Jean-Claude Grondin, président du réseau FADOQ.
D'une part, la situation est de plus en plus préoccupante. Accorder des contrats à des résidences privées non certifiées est totalement paradoxal alors que l'essence même du processus de certification est de s'assurer du respect de la normalisation. Les propriétaires ou les exploitants de résidence qui ont supporté et répondu aux attentes ainsi que fourni les efforts nécessaires à l'obtention de la certification pourraient, avec raison, questionner ces choix.
D'autre part, Il existe des problèmes répandus et urgents qui se font sentir dans plusieurs résidences et auxquels il faut trouver des solutions. Entre autres, les normes liées aux incendies occasionnent des complications majeures. Puisque chaque municipalité, au Québec, possède sa propre politique en la matière, une meilleure coordination des différents intervenants est nécessaire afin de régulariser les situations problématiques, notamment en ce qui a trait aux procédures d'évacuation et aux nombreux exercices effectués dans certains cas.
Lors d'une table ronde portant sur les suites de la certification, qui s'est tenue en février dernier, M. Jean Claude Grondin, président du réseau FADOQ, avait clairement déclaré : "Avant de démarrer une deuxième ronde de certification, il est indispensable de s'assurer que la première soit complétée par l'ensemble des résidences et dans l'ensemble des régions". La situation qui prévaut à Montréal nous prouve bien la pertinence de ces propos et l'urgence pour le ministère de la Santé et des Services sociaux de consacrer tous ses efforts à finaliser cette première ronde.
Le réseau FADOQ insiste sur le fait que le gouvernement doit être à l'écoute des groupes principalement touchés par la certification, incluant les personnes âgées. De plus, il réitère l'importance d'accorder le temps approprié à une telle démarche de normalisation ainsi que les ressources adéquates pour atteindre les résultats escomptés.
Le réseau FADOQ est composé d'organismes affiliés. Comptant 250 000 membres, il a pour mission de regrouper les personnes de 50 ans et plus et de les représenter devant différentes instances pour veiller à la reconnaissance de leurs droits et de leurs besoins. Il a également comme mission d'organiser des activités et d'offrir des programmes ainsi que des services répondant à leurs besoins.
Le réseau FADOQ vous invite à signer sa pétition électronique pour un Supplément de revenu garanti (SRG) bonifié et simplifié au www.fadoq.ca
Renseignements: Lyne Rémillard, Directrice adjointe, (514) 252-3017, [email protected]
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