Les producteurs de pommes de terre de l'Î.-P.-É. devront subir les conséquences désastreuses de la décision de fermeture de la frontière américaine English
La Commission de la pomme de terre de l'Île-du-Prince-Édouard demande une intervention rapide et concertée pour sauver les producteurs de pommes de terre
CHARLOTTETOWN, PE, le 25 nov. 2021 /CNW/ - Le Prince Edward Island Potato Board (Commission de la pomme de terre de l'Île-du-Prince-Édouard), au nom de ses plus de 175 membres, encourage vivement tous les Canadiens à travailler ensemble pour protéger les producteurs de pommes de terre à la suite de la décision prise plus tôt cette semaine par l'Agence canadienne d'inspection des aliments (ACIA) de suspendre les exportations de pommes de terre de l'Île vers ses clients et partenaires américains de longue date.
« Chaque année, nos agriculteurs qui travaillent d'arrache-pied livrent, avec l'appui de leur réseau de partenaires, plus de 270 millions de livres de pommes de terre fraîches et saines aux États-Unis, affirme Greg Donald, directeur général de la Commission de la pomme de terre de l'Île-du-Prince-Édouard. Depuis 20 ans, il n'y a pas eu une seule incidence de gale verruqueuse de la pomme de terre - dans aucun marché - attribuable aux pommes de terre de l'Île-du-Prince-Édouard. Nous avons foi en nos pommes de terre, et il en va de même pour tout le monde, même pour la ministre de l'Agriculture elle-même. »
L'industrie de la pomme de terre de l'Î.-P.-É. représente plus de 1,3 milliard de dollars par année pour l'économie de l'Île. Elle emploie plus de 5 000 personnes directement ou indirectement. Le marché américain représente une valeur annuelle de 120 millions de dollars pour l'industrie de la pomme de terre de l'Île-du-Prince-Édouard.
« Nos pommes de terre nourrissent environ neuf millions de personnes chaque année aux États-Unis, explique M. Donald. À une époque où les consommateurs sont déjà confrontés à la hausse du coût des aliments et où le recours aux banques alimentaires continue d'augmenter, les restrictions commerciales sans justification scientifique ne sont bonnes pour personne - que ce soit les agriculteurs, les détaillants ou les consommateurs. Notre message à l'ACIA et à notre partenaire commercial américain est le suivant : laissez nos pommes de terre circuler.
Le Prince Edward Island Potato Board demande le retrait immédiat des restrictions imposées par le gouvernement sur la circulation des pommes de terre fraîches. Il demande aux représentants des deux côtés de la frontière de résoudre cette question dans les plus brefs délais.
FAITS SAILLANTS
- La gale verruqueuse de la pomme de terre a été découverte pour la première fois à l'Île-du-Prince-Édouard en 2000, et des protocoles de gestion acceptés à l'échelle mondiale ont été mis en œuvre depuis plus de 20 ans. Par conséquent, il n'y a jamais eu une seule incidence de gale verruqueuse de la pomme de terre attribuable aux pommes de terre de l'Île-du-Prince-Édouard sur aucun marché, y compris aux États-Unis et dans le reste du Canada.
- En octobre dernier, deux cas de gale verruqueuse de la pomme de terre ont été détectés dans le cadre de rigoureux protocoles de sécurité normalisés dans des champs qui étaient déjà sous surveillance conformément à ce plan de gestion. Ces pommes de terre n'allaient jamais être expédiées vers un marché, quel qu'il soit, ni vers les États-Unis ni vers une autre province canadienne.
- La gale verruqueuse de la pomme de terre ne présente aucun risque pour la santé humaine. Elle n'affecte que l'apparence et la qualité marchande des pommes de terre.
- La réglementation commerciale en vigueur exige que les pommes de terre originaires de l'Î.-P.-É. soient lavées et traitées au moyen d'un inhibiteur de germination. Le risque de propagation de la gale verruqueuse de la pomme de terre est donc négligeable.
- Ces restrictions commerciales entraîneront sans aucun doute une hausse des prix à l'épicerie pour les consommateurs américains en raison de ruptures de stock dans les régions qui dépendent des pommes de terre de l'Île-du-Prince-Édouard. En outre, elles entraîneront des pénuries de produits dans certaines installations de transformation, ce qui pourrait mener à des pertes d'emploi.
- Plus près de nous, il y aura sans aucun doute des mises à pied et d'autres répercussions économiques sur les exploitations de pommes de terre, les entreprises de camionnage et les hangars d'empotage de l'Île-du-Prince-Édouard si la situation n'est pas corrigée rapidement.
SOURCE Prince Edward Island Potato Board
Pour obtenir des renseignements généraux, des photos ou pour parler avec un représentant de la Commission de la pomme de terre de l'Île-du-Prince-Édouard ou ses nombreux alliés, veuillez vous adresser à : Dawn Binns, partenaire, Insight Studio, 902 393-2050, [email protected]
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