Les programmes d'aide financière pour l'accès à une propriété doivent être maintenus
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Ville de Montréal - Opposition officielle à l'Hôtel de Ville de Montréal15 juil, 2014, 10:03 ET
MONTRÉAL, le 15 juill. 2014 /CNW Telbec/ - Richard Bergeron, chef de Projet Montréal et chef de l'opposition officielle à l'Hôtel de ville, Marie-André Mauger et Marie Plourde, conseillères d'arrondissement, ont réagi à l'annonce de l'administration Coderre concernant la fin des programmes d'aide financière pour l'accès à une propriété montréalaise. Les élus de Projet Montréal ont dénoncé la fin de ces programmes par l'administration Coderre et le gouvernement du Québec.
Exode des familles montréalaises
Les gouvernements, qui se sont succédé à Québec, ont tout fait pour favoriser l'exode des familles montréalaises vers les banlieues par la construction d'infrastructures routières, le dézonage des terres agricoles, la construction d'équipements collectifs, au premier rang des écoles. « Chaque année, Montréal perd 22 000 résidents, en particulier des familles, au profit des banlieues. La majorité part à regret. Cet exode des jeunes familles vers la banlieue appauvrit notre métropole et nuit, à moyen et long terme, à la vitalité de Montréal. Montréal et le gouvernement du Québec doivent mieux répondre aux besoins des jeunes familles, et en tête de liste, en termes d'accessibilité à la propriété de grands logements », a expliqué Richard Bergeron. Chez les familles montréalaises bénéficiant d'un revenu de 50 à 100 000 $, une sur trois ayant un enfant quitte pour la banlieue, une sur deux ayant deux enfants.
Vitalité de nos quartiers centraux
Les programmes d'aide financière pour l'accès à la propriété étaient une façon pour la Ville de Montréal de s'impliquer comme promoteur de son propre développement. « Sans ces programmes d'aide financière, comment la Ville de Montréal incitera-t-elle et aidera-t-elle l'industrie de la construction à livrer des logements mieux adaptés aux réalités des jeunes familles? Comment la Ville de Montréal s'impliquera-t-elle dans le développement de son territoire? La vitalité de nos quartiers dépend grandement de la diversité sociale, culturelle, générationnelle qui y est présente. De nombreuses jeunes familles quittent à regret nos quartiers centraux faute de logements à prix raisonnables adaptés à leurs besoins », a ajouté Marie Plourde.
Fin du programme de stabilisation des fondations
Projet Montréal a milité et a obtenu, en mars 2013, avec la présence de trois élues au comité exécutif, la réouverture et la bonification du programme de stabilisation des fondations. La présence de sols argileux, en particulier dans les quartiers centraux montréalais, combiné avec l'accentuation du trafic routier sur certains axes, ont forcé certaines familles montréalaises à composer avec des travaux coûteux à la suite de fissuration ou d'affaissement de la fondation de leur résidence. « Nous nous désolons de la fin de ce programme. Cela n'aura été une victoire que de courte durée. Si nous voulons garder les familles à Montréal, nous devons prendre les moyens de les aider à préserver leur maison, souvent le seul patrimoine qu'elles possèdent, en bon état. Nous continuerons à militer pour que la Ville de Montréal épaule ses citoyens aux prises avec des problèmes d'affaissement et de fissuration des fondations », a déclaré Marie-Andrée Mauger.
L'administration Coderre et le gouvernement du Québec doivent, ensemble, prendre les moyens, dans les plus brefs délais, de rétablir les programmes d'aide financière pour l'accès à la propriété à Montréal. La vitalité de Montréal, métropole du Québec, et du Québec en entier en dépend. « Depuis des années, le gouvernement du Québec, tous gouvernements confondus, se désintéresse de l'avenir de Montréal et de son développement. On le sait bien, ce n'est pas chez nous que se gagnent ou se perdent les élections. Quand il s'agit de photo op, de conférence de presse, de discuter de responsabilités théoriques, de charte, et j'en passe, monsieur Coderre attire les ministres à l'Hôtel de ville. Mais quand il s'agit de véritablement s'impliquer dans le développement de la locomotive économique du Québec, il n'a malheureusement, à ce jour, guère fait mieux que Gérald Tremblay », a conclu Richard Bergeron.
SOURCE : Ville de Montréal - Opposition officielle à l'Hôtel de Ville de Montréal
Catherine Maurice
Attachée de presse
Cabinet de l'opposition officielle
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