Les programmes de mieux-être : un bon investissement pour les entreprises à condition qu'elles en améliorent la mesure English
TORONTO, le 18 juin 2012 /CNW/ - Il est financièrement justifié pour les organisations d'investir dans les programmes de mieux-être en milieu de travail, mais les employeurs canadiens en sont à leurs premiers balbutiements dans l'évaluation des programmes de santé et de mieux-être, de sorte qu'ils apprennent tout juste à faire la preuve du rendement de l'investissement que représentent ces programmes.
Dans un rapport rendu public aujourd'hui à la conférence sur le mieux-être et la santé mentale en milieu de travail de 2012, Workplace Wellness and Mental Health 2012 conference, Le Conference Board du Canada offre aux organisations, petites et grandes, des conseils et des outils pour mesurer le rendement des programmes de santé et de mieux-être.
« Dans un contexte économique et sur un marché de l'emploi de plus en plus concurrentiels, les hauts dirigeants savent d'instinct qu'en consacrant des fonds à des programmes pour le mieux-être de leurs employés, ils investissent en réalité dans la santé et la productivité de ces derniers. Cela dit, ils s'attendent de plus en plus à ce que les spécialistes en prévention et promotion de la santé et du mieux-être en milieu de travail soient en mesure de leur démontrer que leurs programmes sont efficaces et ont un effet direct sur les résultats de l'organisation », explique Karla Thorpe, directrice, Recherche en leadership et en ressources humaines, qui présentera aujourd'hui à 9 h 30, les constatations du rapport Making the Business Case for Investments in Workplace Health and Wellness, résumé en français sous le titre Justifier les investissements dans la santé et le mieux-être au travail.
« Les spécialistes en prévention et promotion de la santé et du mieux-être en milieu de travail n'ont rien à craindre de cet exercice. Si leurs programmes ciblent bien les problèmes de santé qui prévalent dans la main-d'œuvre — et les aspects où les employés sont prêts à changer leur mode de vie —, le rendement financier de ces programmes pour les employeurs ne pourra être que positif. »
Les investissements dans des programmes de santé et de mieux-être peuvent déboucher sur une plus grande productivité en plus de réduire les coûts des avantages sociaux, de l'absentéisme et du présentéisme (quand un employé est physiquement présent, mais pas pleinement productif). Les spécialistes du domaine invoquent souvent ces économies pour justifier les dépenses consacrées aux programmes de mieux-être.
Cependant, de récentes études menées par Le Conference Board du Canada et d'autres chercheurs indiquent que moins d'un tiers des organisations canadiennes évaluent les résultats de leur programme et que moins de un pour cent des employeurs analysent rigoureusement le rendement de leur investissement dans les programmes de mieux-être. Jusqu'à présent, les organisations se soucient davantage de mesurer des aspects comme les taux de participation, la satisfaction des employés à l'égard du programme et l'engagement des employés que de calculer véritablement le rendement de l'investissement.
Au démarrage d'un programme de mieux-être, il est fondamental que les organisations mesurent l'état de santé de leur main-d'œuvre pour avoir une idée de leur point de départ. Autrement dit, elles doivent cerner les principaux problèmes médicaux et les facteurs de risque dominants de leur effectif. Les évaluations des risques pour la santé et les examens biométriques sont parmi les meilleurs outils dont dispose une organisation pour déterminer ce point de détail avant de mettre en œuvre un programme de santé et de mieux-être.
Après avoir mis en œuvre un programme de mieux-être axé sur les besoins de l'organisation, les employeurs devraient l'évaluer pour s'assurer qu'il a les effets désirés et y apporter les modifications nécessaires. Pour les employeurs dont les programmes de mieux-être sont plus développés, l'étape de l'évaluation peut inclure un calcul en bonne et due forme du rendement de l'investissement.
Que les organisations soient prêtes ou non à s'engager à calculer le rendement de l'investissement de leur programme de mieux-être, ce rapport leur propose des outils et des mesures — dont une liste des mesures possibles et des modèles de calculs à faire — dont les employeurs peuvent se servir pour déterminer les résultats de leurs investissements dans les programmes de santé et de mieux-être. Les employeurs ne sont pas tous rendus au même point par rapport aux programmes de mieux-être en milieu de travail. À mesure qu'ils progresseront vers des programmes plus complets et mieux intégrés, ils peuvent s'attendre à tirer un meilleur rendement de leur investissement.
Pour réaliser cette étude, Le Conference Board du Canada a bénéficié du soutien de son commanditaire en titre, Standard Life, et de ses commanditaires participants Ceridian, Croix Bleue Médavie, Homewood Solutions humaines, Mercer, Pfizer, Sanofi, TELUS Solutions en santé, ainsi que de l'Alliance canadienne pour des soins de santé durables (ACSSD) au Conference Board du Canada.
En plus de ce rapport, le Conference Board produira 10 études de cas qui présenteront les organisations ayant participé à la recherche dans une série intitulée Mesurer les programmes de mieux-être : Pleins feux sur des employeurs.
Brent Dowdall, Relations avec les médias, tél. : 613-526-3090, poste 448
Courriel : [email protected]
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