Les psychiatres réclament la prise de mesures pour améliorer l'accès aux services pour tous les Canadiens atteints de maladie mentale English
OTTAWA, le 7 oct. 2013 /CNW/ - À l'occasion de la Semaine de sensibilisation aux maladies mentales (SSMM) qui a lieu cette année du 6 au 12 octobre, l'Association des psychiatres du Canada demande que des mesures soient prises pour améliorer l'accès aux services pour tous les Canadiens atteints de maladie mentale. Selon l'APC, l'organisme national qui représente 4 500 psychiatres du Canada, les patients qui ont accès à des traitements fondés sur des données probantes peuvent se rétablir. Une mauvaise coordination, un accès inégal ou irrégulier aux services constituent des obstacles majeurs pour les Canadiens qui ont besoin d'aide.
« Les traitements fonctionnent si les patients y ont accès. Presque tous mes patients atteints de psychose précoce répondent au moins partiellement à leur traitement, déclare le Dr Michael Teehan, président de l'Association des psychiatres du Canada. Plusieurs d'entre eux accomplissent des progrès remarquables, se remettent sur pied et peuvent fonctionner dans leur vie quotidienne. Ils peuvent poursuivre leurs études, reprendre leur travail et mener des vies productives. »
En 1992, l'APC a instauré la SSMM—une campagne de sensibilisation du public axée sur la stigmatisation liée à la maladie mentale. Aujourd'hui, l'Alliance canadienne pour la maladie mentale et la santé mentale (ACMMSM) dirige cette campagne, en collaboration avec ses organismes membres. La campagne des Visages de la maladie mentale, un élément clé de la SSMM, représente les expériences vécues de la maladie mentale de cinq citoyens canadiens aux prises avec une maladie mentale qui véhiculent le message de la SSMM : « Le rétablissement est possible ». Les représentants des médias auront l'occasion de rencontrer les Visages lors d'une conférence de presse qui aura lieu demain à 11 h 30 sur la Colline parlementaire à la Salle de presse Charles Lynch.
« Plusieurs psychiatres traitent des personnes atteintes de maladie mentale grave et persistante. Mais, même dans ces cas, le rétablissement est possible. Parfois le progrès est lent, mais lorsque je constate les bienfaits des traitements chez mes patients, je m'en réjouis. Voilà ma raison d'être psychiatre. Certaines personnes ne comprennent pas que les patients peuvent se rétablir, précise le Dr Teehan.
Le thème de la SSMM cette année « De la sensibilisation à l'action : Aller de l'avant pour la santé mentale », souligne l'amélioration constante de la sensibilisation du public à la maladie mentale, au fur et à mesure que des personnalités éminentes racontent leurs expériences de la maladie mentale, bien que de nombreuses personnes hésitent encore à accéder aux services en raison de la stigmatisation liée à cet égard. « La prochaine étape, en plus de nos efforts de sensibilisation, vise à mettre en œuvre des initiatives, des politiques et des programmes pour améliorer l'accès aux services en santé mentale et à tirer parti des recommandations de la Commission de la santé mentale du Canada », déclare Glenn Brimacombe, directeur général de l'Association des psychiatres du Canada.
L'APC sera heureuse de participer aux initiatives de la Commission canadienne de la santé mentale, des gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux et de tout autre intervenant afin de s'assurer que les Canadiens reçoivent du bon fournisseur de soins de santé des traitements adéquats, au bon endroit et au bon moment.
SOURCE : Association des psychiatres du Canada
Hélène Côté
Association des psychiatres du Canada
[email protected]; 1 (613) 234-2815, poste 232 ou 1 (613) 297-5038
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