Les Québécois confus face à leur assurance automobile
Résultat : 22 % des propriétaires et locataires de véhicule neuf paieraient une assurance inutile
MONTRÉAL, le 12 juin 2017 /CNW Telbec/ - Parmi les Québécois (40 %) qui ont acheté ou loué une voiture neuve au cours des cinq dernières années, près du quart (22 %) ont affirmé acheter deux types de protections automobile alors qu'une seule suffit, révèle un récent sondage Léger de la Chambre de l'assurance de dommages (ChAD). Cela peut représenter jusqu'à 1 700 $ payés en trop pour une période de 5 ans. Selon Maya Raic, présidente-directrice générale de la ChAD, cette donnée peut signifier deux choses : « soit les consommateurs ont réellement souscrit deux contrats d'assurance répondant au même besoin, soit les propriétaires ou locataires de véhicule neuf éprouvent de la difficulté à bien comprendre la protection d'assurance qu'ils détiennent. Dans les deux cas, c'est un constat inquiétant ».
Indemnisation en cas de perte totale
Comme les voitures perdent rapidement de leur valeur, l'assuré peut se procurer l'avenant « valeur à neuf » ou l'assurance de remplacement pour se protéger de la dépréciation en cas de perte partielle ou totale. Voici certaines différences clés entre les deux types de protection :
Avenant « Valeur à neuf » |
Assurance de remplacement |
|
Qui peut vendre la protection? |
Agents et courtiers en assurance de dommages |
Concessionnaires automobiles Agents et courtiers en assurance de dommages
|
Indemnisation en cas de perte totale |
Au moment de la réclamation, l'assuré a le choix entre :
ou
|
Au moment de l'achat, l'assuré doit choisir entre :
ou
|
Durée du contrat |
1 an, parfois 2 ans, avec possibilité de renouveler |
Entre 1 an et 8 ans |
Coût moyen pour une durée de 5 ans |
Entre 500 $ et 1 000 $ |
1 762 $ lorsque vendue par un concessionnaire 1 117 $ lorsque vendue par un agent ou un courtier2 |
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1 L'avenant F.A.Q. no 43 offre des options de A à F. Cependant, les options A et E sont celles les plus fréquemment offertes par les assureurs.
2 Rapport annuel sur les institutions financières 2015, Autorité des marchés financiers, p. 251.
« Ces deux protections comportent des nuances importantes à évaluer dès la prise de possession de son véhicule. Pour choisir judicieusement son produit d'assurance, l'assuré doit se questionner sur ses besoins, notamment à l'égard de l'indemnisation en cas de sinistre », mentionne Maya Raic.
Par exemple, plus de 37 % des assurés souhaiteraient obtenir une indemnité monétaire en cas de perte totale de leur véhicule, une option offerte uniquement avec la protection « valeur à neuf ». De ce nombre, plus d'une personne sur cinq (22 %) a cependant souscrit une assurance de remplacement qui, elle, n'offre pas cette option. « Ceci causera certainement de mauvaises surprises au moment de faire une réclamation », ajoute Maya Raic.
De plus, 46% des répondants souhaitent remplacer leur véhicule auprès du concessionnaire de leur choix, en cas de perte totale. Si l'assuré a opté pour l'assurance de remplacement, la ChAD rappelle l'importance de préciser cette option lors de la signature du contrat d'assurance, sans quoi le propriétaire ou locataire sera obligé de remplacer son véhicule auprès du marchand d'origine.
L'avenant « valeur à neuf » ou l'assurance de remplacement?
Pour aider les propriétaires et les locataires de véhicule à saisir les distinctions entre ces deux protections, la ChAD a développé un tableau comparatif. En plus de les aider à bien comprendre les modalités d'indemnisation, cet outil leur permettra d'entamer une discussion avec leur agent ou leur courtier en assurance de dommages que la ChAD recommande fortement de consulter. En effet, ces professionnels certifiés encadrés par la ChAD pourront répondre à leurs questions et les conseiller vers la meilleure protection en fonction de leurs besoins.
Pour consulter l'outil : http://chad.ca/fr/consommateurs/bien-sassurer/automobile/222/valeur-a-neuf-ou-assurance-de-remplacement ou télécharger la version pdf.
À propos de la ChAD
La Chambre de l'assurance de dommages a pour mission d'assurer la protection du public en matière d'assurance de dommages et d'expertise en règlement de sinistres. Elle veille à la formation continue obligatoire de plus de 15 000 agents et courtiers en assurance de dommages, ainsi que d'experts en sinistre. Elle encadre de façon préventive et discipline la pratique professionnelle des individus œuvrant dans ces domaines.
SOURCE Chambre de l’assurance de dommages
Source : Joëlle Calce-Lafrenière, Directrice des communications, Chambre de l'assurance de dommages; Renseignements : Mylène Demers, Conseillère, CASACOM, 514 286-2145 poste 232, [email protected]
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