Les Québécoises et Québécois pris dans le filet de l'austérité permanente
QUÉBEC, le 1er avril 2015 /CNW Telbec/ - Ce n'était pas une mauvaise blague : les impitoyables mesures d'austérité du gouvernement libéral, qui détruiront le filet social, mettront des employé.es à pied et affecteront les services à la population entrent bel et bien en vigueur aujourd'hui.
« Le 1er avril 2015 n'est pas un jour comme les autres alors qu'entrent en vigueur une foule de mesures désastreuses qui ont permis au gouvernement libéral d'atteindre le déficit zéro sur le dos des familles et des employé.es de l'État. Le grand projet d'austérité permanente du gouvernement Couillard se concrétise aujourd'hui et ce sont les Québécois.es qui vont en payer le prix », déplore la députée de Sainte-Marie-Saint-Jacques, Manon Massé.
Les familles sont durement touchées avec entre autres l'importante hausse de tarif d'électricité de 301 millions $ dès cette année et la fin de la tarification universelle dans les services de garde. « Les familles qui gagnent plus de 50 000 $ commencent à s'endetter dès maintenant sans trop s'en rendre compte. Bien qu'elles continuent à payer 7,30 $ par jour, elles devront combler la différence dans leur déclaration d'impôt en mars 2016. Ce sont des milliers de dollars en moins dans les poches de certaines familles », enchaîne la députée solidaire.
Alors qu'il a promis, puis espéré la création de 250 000 emplois, le gouvernement condamne aujourd'hui des centaines de travailleuses et travailleurs au chômage. « Les Centres jeunesse sont engloutis par les nouvelles mégas structures que sont les CISSS et craignent de voir de nombreux postes abolis; les Agences de santé et services sociaux rayent 600 employé.es de leurs listes de paie, les directions régionales de Santé publique renvoient à la maison une personne sur trois. Pour ajouter l'insulte à l'injure, des compressions ont été annoncées dans la dernière année en emploi et empêcheront de nombreuses personnes en situation particulière de se trouver des emplois viables », précise Mme Massé.
Avec la mise en place à la va-vite du projet de loi 10 qui chamboule le réseau de la santé et avec la fin des conventions collectives du secteur public, il y a lieu de s'inquiéter pour les services à la population, estime aussi Mme Massé. « Ce matin, le réseau entier de la santé est restructuré dans la confusion et plusieurs milliers d'employé.es ne savent pas ce qu'ils et elles feront de leur journée! Ces hommes et ces femmes font parti.es des 530 000 employé.es de l'État qui se retrouvent sans convention collective face à un employeur indifférent face à leur sort. Ce n'est pas des farces : le gouvernement n'en a rien à cirer de ses employé.es et de l'accessibilité des services. »
SOURCE Aile parlementaire de Québec solidaire
Stéphanie Guèvremont, Attachée de presse de l'Aile parlementaire de Québec solidaire, 418-473-2579 ou [email protected]
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