Les régions métropolitaines des Prairies devraient continuer d'afficher les plus fortes croissances économiques ces deux prochaines années

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OTTAWA, le 20 oct. 2014 /CNW/ - D'après la Note de conjoncture métropolitaine de l'automne 2014 du Conference Board du Canada, Edmonton, Saskatoon, Calgary et Regina devraient être les régions métropolitaines de recensement (RMR) canadiennes qui enregistrent la plus forte croissance économique cette année et l'an prochain.

« La croissance économique ne sera pas aussi fulgurante que ces dernières années à Edmonton, Saskatoon, Calgary et Regina, mais elle restera dynamique pour le Canada », déclare Alan Arcand, directeur associé du Centre des études municipales.

« La situation économique des villes du centre et de l'Est du Canada s'améliorera cette année et l'an prochain, dans la foulée du redressement de l'activité économique aux États-Unis, principal partenaire économique du Canada. Cela dit, leur croissance restera à la traîne sur celle des villes de l'Ouest du Canada. »

FAITS SAILLANTS

• En 2014, Edmonton affichera la plus forte croissance métropolitaine au Canada, soit 4,9 %.
• Avec Edmonton, Saskatoon, Calgary, Regina et Vancouver afficheront également une croissance économique supérieure à 3 % cette année.
• La croissance économique est en bonne voie pour s'améliorer cette année et l'an prochain dans les villes du centre et de l'Est du Canada, mais elles continueront généralement d'accuser un retard sur les villes de l'Ouest. 

L'Alberta est en bonne voie pour afficher la plus forte croissance économique du pays en 2014 et ses principales villes en récoltent les fruits. Edmonton devrait ainsi, grâce à la vigueur continue de ses secteurs de la construction, de l'énergie et de la fabrication, enregistrer la plus forte croissance nationale, soit 4,9 %. La croissance de l'emploi se renforcera aussi, puisque qu'on s'attend à voir créer près de 29 000 emplois cette année. La croissance économique devrait fléchir l'an prochain à Edmonton, mais rester robuste à 3 %.

La croissance du produit intérieur brut (PIB) réel de Calgary devrait atteindre 4 % cette année, grâce notamment à des gains toujours solides dans le secteur primaire, dans les services publics et dans la construction, et aussi à une belle reprise dans la fabrication. La croissance économique devrait retomber à 3,1 % l'an prochain.

Avec un taux de chômage de 3,6 % à Regina et 4,1 % à Saskatoon, les marchés du travail tendus dans les deux villes continueront d'attirer des nouveaux venus et d'alimenter la demande de logements. Cependant, dans les deux villes, la croissance économique ne sera plus aussi fulgurante que ces dernières années. À Saskatoon, elle devrait s'établir à 4,2 % en 2014 et à 2,9 % en 2015. Quant à Regina, on y prévoit une croissance du PIB de 3,8 % en 2014 et de 3,2 % en 2015.

L'amélioration de la conjoncture économique se traduira par la création de quelque 30 000 emplois à Vancouver cette année, soit un gain de 2,4 % par rapport à 2013, ce qui donnera un coup de pouce à la croissance du revenu personnel et fera augmenter les dépenses de consommation. Globalement, la croissance du PIB réel de Vancouver devrait atteindre 3,2 % en 2014 et 3 % en 2015.

Les contractions dans l'administration publique et la construction limiteront la croissance économique de Victoria à 0,9 % cette année. On s'attend, toutefois, à un mieux cette année, c'est-à-dire à une croissance du PIB réel de 2,1 %, le gouvernement provincial étant supposé équilibrer son budget.

En 2014, l'accroissement de la demande de matériel de transport de fabrication locale soutiendra la croissance globale de 2,2 % du PIB réel de Winnipeg. En 2015, des améliorations dans plusieurs secteurs d'activité, y compris les services non commerciaux et l'administration publique, porteront la croissance du PIB réel à 2,8 %. 

Les RMR du centre du Canada n'enregistrent que des gains modestes en 2014, mais 2015 se présente mieux

À Toronto, une reprise s'annonce dans le secteur manufacturier cette année, grâce à une économie américaine qui se porte mieux et à un dollar canadien en recul. Cependant, la baisse du nombre de mises en chantier de logements entraînera une réduction de l'activité globale dans la construction, ce qui limitera la croissance du PIB réel à 2,3 % en 2014. Une amélioration générale l'an prochain alimentera une croissance économique de 2,8 %, ce qui marquera le gain le plus important de Toronto en cinq ans.

Un redressement du secteur manufacturier aidera Hamilton a engrangé une croissance économique de 1,3 % en 2014, contre seulement 0,2 % en 2013. Et on prévoit une nouvelle amélioration pour l'an prochain, soit un gain de 2,3 %.  

L'économie d'Ottawa-Gatineau continue d'être entravée par les restrictions budgétaires du gouvernement fédéral. Le PIB réel devrait augmenter de tout juste 0,7 % cette année, puis de 1,8 % en 2015.

Montréal s'achemine vers une croissance économique de 1,8 % en 2014, ce qui marquera sa quatrième année consécutive en-dessous de 2 %. Heureusement, la série devrait s'arrêter là, car les travaux de deux grands projets de construction feront passer la croissance du PIB réel à 2,5 % l'an prochain.

À Québec, l'activité économique devrait rester modérée, même si les choses vont dans le bon sens. On s'attend à une croissance du PIB réel de 1,6 % en 2013, de 1,8 % en 2014 et de 2 % en 2015.

À Halifax, l'augmentation de la production pétrolière en mer aidera à stimuler la production du secteur primaire et des services publics, tandis qu'un contrat à long terme de la Marine canadienne donnera du travail au chantier naval d'Halifax et au secteur manufacturier en général. Globalement, Halifax devrait enregistrer une croissance économique de 2,7 % en 2014 et de 2,8 % en 2015.

Cette édition des Notes de conjoncture métropolitaine donne un aperçu de la situation économique de 13 des plus grandes régions métropolitaines de recensement du Canada.

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SOURCE : Le Conference Board du Canada

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