Les règles en matière de prise de contrôle par des intérêts étrangers doivent
être revues, affirme le président du syndicat de l'énergie
Nouvelles fournies par
Syndicat canadien des communications, de l'énergie et du papier04 nov, 2010, 13:52 ET
OTTAWA, le 4 nov. /CNW/ - Le plus grand syndicat du secteur de l'énergie au Canada se réjouit de la décision du gouvernement fédéral de bloquer la prise de contrôle par des intérêts étrangers de la Saskatchewan Potash Corporation, mais affirme qu'une révision urgente des règles en matière d'investissement étranger est nécessaire.
« Ce n'est que la deuxième fois depuis l'entrée en vigueur de la Loi sur Investissement Canada qu'une offre publique d'achat est rejetée, alors que 13 500 autres ont déjà été acceptées », a dit Dave Coles, président du Syndicat canadien des communications, de l'énergie et du papier.
« Nous espérons que le gouvernement conservateur reconnaît que le Canada ne peut continuer à perdre le contrôle de son économie en permettant à des sociétés étrangères de posséder les ressources du pays », a-t-il ajouté.
« La préoccupation doit porter sur le maintien des emplois au Canada et sur la protection de ce qui reste de notre secteur manufacturier. »
Le SCEP est le plus grand syndicat de travailleurs et travailleuses oeuvrant dans d'autres secteurs clés des ressources naturelles, comme la foresterie et le pétrole, et Dave Coles affirme que l'attitude de « laissez faire » du gouvernement a mené à « l'évidemment de notre base manufacturière dans les secteurs de la foresterie et de l'énergie. »
« Lorsqu'il s'agit de l'industrie du pétrole, notre bitume brut est expédié aux États-Unis pour la transformation à valeur ajoutée, a dit Dave Coles. Dans le secteur forestier, notre bois d'œuvre quitte la Colombie-Britannique pour la Chine. »
Renseignements:
Dave Coles 613 299-5628
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