Une majorité d'entre elles affirment que c'est uniquement grâce à la « chance » si elles ont évité un incident majeur avec un tiers pendant la COVID-19, révèle un sondage de KPMG au Canada
MONTRÉAL, le 9 mars 2022 /CNW/ - Au cours des 3 dernières années, près de 7 sociétés canadiennes sur 10 ont subi au moins une perte financière, une atteinte à la réputation ou une perturbation majeure de leur chaîne d'approvisionnement découlant directement d'une tierce partie. En outre, plus d'un tiers ont subi au moins trois perturbations de ce type, selon le sondage Perspectives 2022 sur la gestion des risques liés aux tiers mené par KPMG au Canada et intitulé « De la sensibilisation à l'action : priorité aux risques liés aux tiers ».
S'appuyant sur les réponses de 100 dirigeants en gestion des risques liés aux tiers de partout au Canada, le rapport évalue la façon dont les organisations abordent les risques liés aux tiers dans le contexte commercial d'aujourd'hui, de plus en plus complexe et connecté.
Bien que l'impartition et le partenariat se soient révélés depuis longtemps être des moyens de réaliser des gains d'efficience, d'accroître les capacités et de développer les activités, les dirigeants de partout au pays affirment devoir de toute urgence modifier considérablement leur modèle d'exploitation en matière de gestion des risques liés aux tiers et leur approche à cet égard.
« La pandémie a été un véritable signal d'alarme pour les organisations canadiennes », affirme Jérôme Thirion, associé et leader national, Gestion de la chaîne d'approvisionnement, chez KPMG. « Nos clients nous parlent constamment de fournisseurs qui n'ont pas pu livrer leurs produits ou de problèmes de contrefaçon, de surfacturation, de fuites de données et autres avec des tiers. Cela a mis à rude épreuve leur capacité à répondre aux demandes de leurs clients, et souligne le besoin urgent pour les entreprises de renforcer leurs programmes de gestion des risques liés aux tiers. »
Près des deux tiers (65 %) des répondants du sondage croient que cela relève de la « chance » s'ils ont évité un incident important impliquant une tierce partie pendant la pandémie, et 81 % affirment devoir instamment rendre la gestion des risques liés aux tiers plus uniforme à l'échelle de leur entreprise.
« Il est évident que la gestion des risques liés aux tiers devrait demeurer une priorité à l'ordre du jour des dirigeants et des conseils d'administration », affirme Édouard Bertin-Mourot, associé, Services-conseils - Gestion des risques, chez KPMG. « Parfois encore, la gestion des risques liés aux tiers ne se fait que dans certains secteurs de l'organisation, alors que ces risques touchent l'ensemble de l'entreprise et devraient être gérés en conséquence. Un modèle d'exploitation global de ce type de gestion donne aux entreprises une vue complète, transversale et axée sur les risques liés aux tiers, ce qui est nécessaire pour mieux réduire les dangers associés à leurs activités commerciales et renforcer leur résilience opérationnelle. »
Bien entendu, la couverture d'un large éventail de risques exige un ensemble de compétences précises, et 65 % des organisations affirment qu'elles ne disposent pas des capacités internes suffisantes pour gérer tous les risques liés aux tiers. « Les entreprises doivent hausser leurs budgets pour ce type de gestion, en plus d'investir dans la technologie et les programmes de formation », affirme Kareem Sadek, associé de KPMG en Services-conseils - Gestion des risques et coleader, Services de chaîne de blocs. « Afin de mieux réagir aux perturbations potentielles, il est également essentiel de tirer parti de la technologie pour mieux connaître les risques. »
Le rapport présente cinq mesures clés que les organisations canadiennes devraient adopter pour améliorer leurs programmes de gestion des risques liés aux tiers et renforcer davantage leur résilience aux risques :
- Obtenir l'entière adhésion de la haute direction : mobiliser sans cesse les dirigeants de la société pour qu'ils accordent une attention appropriée et un budget adéquat à la gestion des risques liés aux tiers.
- Bâtir un modèle d'exploitation global : établir un modèle d'exploitation officiel de la gestion des risques liés aux tiers doté des ressources adéquates (personnel et technologie) pour permettre une surveillance et une gestion des risques qui soient globales et continues.
- Assurer une visibilité à 360 degrés : connaître à fond la totalité des tiers et les risques matériels associés à chacun d'entre eux.
- Envisager les scénarios les plus plausibles : planifier des scénarios régulièrement et de façon détaillée afin de renforcer la résilience aux risques.
- Collaborer avec les concurrents : étudier l'instauration d'un modèle de « coopétition » pour partager de l'information sur les fournisseurs, présenter un point de vue unique et utile au sein d'un secteur d'activité et, en fin de compte, optimiser l'affectation de ressources à la gestion des risques liés aux tiers.
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SOURCE KPMG LLP
Sonja Cloutier-Bosworth, Service national des communications et Relations avec les médias, KPMG au Canada, 416-777-8175, [email protected]
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