TORONTO, le 8 juin 2018 /CNW/ - Aujourd'hui, les étudiantes et étudiants accueillent le gouvernement progressiste-conservateur (PC) nouvellement élu de Doug Ford avec des émotions mitigées. Le manque d'appui pour les services publics, comme l'éducation postsecondaire, et pour les victoires comme le salaire minimum de 15 $ que les dirigeantes et dirigeants du gouvernement majoritaire PC manifestent est une source d'inquiétude pour les étudiantes et étudiants.
« Depuis plusieurs mois, les étudiantes et étudiants réclament un financement public solide pour les services publics, comme les transports en commun, les services de garde d'enfants et les soins de santé, qui ont une incidence sur notre vie quotidienne, a déclaré Nour Alideeb, présidente de la Fédération canadienne des étudiantes et étudiants-Ontario Bien que nous soyons ravis de commencer à travailler avec les nouveaux députés et députées provinciaux et les députées et députés de tous les partis dans le but de continuer de lutter pour une éducation abordable et accessible, nous devons reconnaître que ce nouveau gouvernement n'a pas réussi à démontrer son engagement à maintenir un appui solide pour les services publics dont nous dépendons toutes et tous. »
Au cours des derniers mois, les étudiantes et étudiants se sont organisés autour de la campagne Équité pour les étudiantes et étudiants, qui souligne le rôle important des services publics dans la création de conditions essentielles à la réussite de la population étudiante. Partout dans la province, les organisations étudiantes ont partagé ce message avec leurs membres et les ont encouragés à voter.
Pendant la campagne électorale, le PC a promis de trouver des milliards de dollars de gains d'efficacité au sein du gouvernement, de mettre en œuvre plusieurs réductions d'impôt importantes et de geler le salaire minimum à 14 $ l'heure. Le premier ministre élu, Doug Ford, n'a toujours pas précisé où trouver ces gains d'efficacité. Toutefois, il est certain que ceux-ci se traduiront par d'importantes compressions budgétaires qui auront de graves répercussions pour les étudiantes et étudiants.
« Les étudiantes et étudiants craignent que les gains d'efficacité dont ce gouvernement a parlé se feront aux dépens d'importants investissements sous forme de dépenses publiques, ce qui signifie des compressions dans l'éducation et les soins de santé, a déclaré Alideeb. En travaillant ensemble, nous avons pu obtenir un salaire minimum de 15 $ et d'autres investissements importants qui viennent en aide à celles et ceux qui en ont le plus besoin. Nous ne pouvons pas nous permettre de reculer. »
La Fédération canadienne des étudiantes et étudiants-Ontario est l'organisation étudiante la plus importante de la province, représentant plus de 350 000 étudiantes et étudiants de tous les cycles universitaires et collégiaux en Ontario.
SOURCE Fédération canadienne des étudiantes et étudiants
Pour plus de renseignements, prenez contact avec : Ian McRae, coordonnateur des relations avec le gouvernement et des politiques, 306 852-0128 ou [email protected]
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