Les retombées économiques du projet d'agrandissement du réseau pipelinier de Trans Mountain profiteraient à l'ensemble du Canada English
Gains d'emploi concentrés en Colombie-Britannique
OTTAWA, le 26 juin 2014 /CNW Telbec/ - Le projet d'agrandissement du réseau pipelinier de Trans Mountain générerait des recettes de plus de 18,5 G$ (en $ de 2012) pour les gouvernements fédéral et provinciaux, entre 2012 et 2037, et soutiendrait plus de 108 300 années-personnes d'emploi dans l'ensemble du pays.
Le projet, qui triplerait la capacité du pipeline allant actuellement d'Edmonton à Burnaby, en Colombie-Britannique, aiderait aussi le Canada à atteindre un objectif stratégique - soit acheminer les ressources en pétrole vers d'autres marchés que les États-Unis. Selon un rapport du Conference Board du Canada publié aujourd'hui, 14,7 G$ (ou 80 % des recettes fiscales) que générerait le projet résulteraient de prix ou de revenus nets plus élevés pour les producteurs de pétrole.
Ce rapport, intitulé Seeking Tidewater: Understanding the Economic Impacts of the Trans Mountain Expansion Project (À la recherche d'une voie maritime : Les retombées économiques du projet d'agrandissement pipelinier du réseau Trans Mountain), analyse trois dimensions économiques :
- la construction du pipeline et des infrastructures connexes;
- l'exploitation du pipeline;
- les prix plus élevés pour les producteurs de pétrole, une fois le pipeline devenu opérationnel.
Le rapport n'analyse ni l'impact sur l'environnement ni d'autres options de transport du pétrole.
FAITS SAILLANTS
- La construction et l'exploitation du nouveau réseau pipelinier de Trans Mountain générerait au total 108 300 années-personnes d'emploi en 25 ans. Une année-personne représente la quantité de travail effectuée par une personne dans une année - et n'équivaut pas à un seul emploi.
- Selon les estimations, les recettes des gouvernements fédéral et provinciaux totaliseraient 18,5 G$ sur 25 ans, dont 14,7 G$ résulteraient de prix de valorisation du pétrole sur le marché mondial.
- L'agrandissement du réseau d'oléoducs aiderait à mettre fin à la situation actuelle, qui confine le pétrole canadien à un marché nord-américain stagnant.
« Les gains d'emploi que procurerait le projet d'agrandissement du réseau de Trans Mountain seraient concentrés en Colombie-Britannique et, dans une moindre mesure, en Alberta, explique Michael Burt, directeur, Tendances économiques industrielles. Cependant les recettes qui afflueraient dans les coffres du gouvernement profiteraient à l'ensemble du pays. »
La création d'emploi est mesurée en années-personnes de travail. Une année-personne représente le travail effectué par une personne pendant une année (autrement dit, un emploi occupé par une personne pendant cinq ans équivaut à cinq années-personnes d'emploi). Selon les analystes, le projet générerait 108 300 années-personnes d'emploi.
L'examen du projet a porté sur les trois phases suivantes.
Phase d'agrandissement du réseau
L'investissement dans le pipeline aurait des retombées directes sur le secteur de la construction, des retombées indirectes sur la chaîne d'approvisionnement associée aux intrants, comme le matériel et les services nécessaires à la réalisation du projet, ainsi que des retombées induites générées par les travailleurs dépensant leurs salaires.
Dans l'ensemble, la phase d'agrandissement soutiendrait 58 037 années-personnes d'emploi pendant sept ans, avec des années record d'embauche en 2016 et en 2017 selon les estimations. Environ 62 % des emplois seraient créés en Colombie-Britannique et 25 %, en Alberta.
Selon les estimations, l'agrandissement du réseau générerait des recettes publiques de 1,2 G$, qui seraient réparties entre le gouvernement fédéral (646 M$) et les gouvernements provinciaux (568 M$).
Phase d'exploitation
L'exploitation soutiendrait au minimum 50 273 années-personnes d'emploi sur 20 ans. La plupart des nouveaux emplois resteraient en Colombie-Britannique (60 %) et en Alberta (21 %), mais plus de 15 % d'entre eux seraient créés au Centre du Canada, où sont établis bon nombre de fabricants et d'entreprises de services professionnels liés à des industries.
En termes de retombées fiscales, l'exploitation du pipeline devrait engendrer de 2,5 à 3,3 G$ au cours des 20 premières années. Plus de 60 % des recettes proviendraient de l'impôt sur les bénéfices des sociétés, suivi de l'impôt sur le revenu des particuliers, à 19,7 %, et des taxes indirectes (comme les taxes de vente et les taxes sur le carburant), à 12,5 %.
Revenus nets plus élevés des producteurs
Les prix de référence canadiens sont restés largement inférieurs à ceux de leurs homologues mondiaux ces dernières années. D'après une étude menée par IHS Global Canada, le projet d'agrandissement pourrait faire monter les prix du pétrole lourd (ou « prix de valorisation ») des producteurs canadiens. Ces prix de valorisation entraîneraient une hausse de leurs chiffres d'affaires et de leurs bénéfices, qui rapporteraient en retour 14,7 G$ aux gouvernements fédéral et provinciaux en 20 ans.
« Cette réalité fait du réseau pipelinier une question stratégique liée à la prospérité générale du Canada. En facilitant les ventes à des acheteurs sur le marché mondial, le nouveau réseau permettrait au Canada de maximiser la valeur de ses ressources en pétrole non renouvelables », souligne Glen Hodgson, vice-président principal et économiste en chef du Conference Board du Canada.
Commandé par Trans Mountain Pipeline, le rapport a été présenté à l'Office national de l'énergie dans le cadre de son processus de soumission.
SOURCE : Le Conference Board du Canada
Yvonne Squires, Relations avec les médias, Tél. : 613- 526-3090, poste 221, Courriel : [email protected]
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