MONTRÉAL, le 17 nov. 2014 /CNW Telbec/ - Dans le cadre de la Semaine de prévention de la toxicomanie, qui se déroulera du 16 au 22 novembre, Portage dévoile les résultats d'un sondage CROP afin d'attirer l'attention sur un enjeu de plus en plus important et inquiétant : les dangers entourant l'utilisation des drogues de synthèse. Par drogues de synthèse (chimiques), nous entendons par exemple le GHB, les amphétamines, les méthamphétamines, les « sels de bain », l'ecstasy, la kétamine. Celles-ci sont entièrement fabriquées en laboratoires, souvent clandestins.
Au cours de la dernière année, les conséquences dévastatrices de l'utilisation de drogues de synthèse ont pu être observées à Montréal où l'on a rapporté qu'elles avaient causé une quinzaine de décès et près d'une trentaine d'intoxications graves au mois de mai seulement. Cette situation est hautement préoccupante. Parmi les drogues chimiques nouvellement utilisées, Portage a choisi d'attirer l'attention sur les sels de bain qui produisent des effets stimulants et hallucinogènes. « Il s'agit d'un produit dont la popularité est grandissante auprès des personnes aux prises avec des problèmes de toxicomanie. Vendus sous la forme d'une poudre cristalline blanche qui ressemble aux sels de bain conventionnels, ils sont beaucoup plus dangereux qu'ils n'en ont l'air », a souligné Danielle Des Marais, porte-parole pour Portage.
Afin de bien documenter la situation, la firme de sondage CROP a gracieusement accepté de sonder les Québécois sur leur perception à l'égard de ces drogues. Parmi les résultats obtenus, notons que plus d'un Québécois sur dix (16 %) affirme connaître quelqu'un qui utilise des drogues de synthèse. « Ce qui nous inquiète davantage chez Portage est la constatation que la proportion de personnes connaissant un utilisateur de drogues de synthèse monte à 30 % chez les 18 à 34 ans. De telles données nous confirment l'importance de la prévention chez les jeunes », a déclaré Madame Des Marais.
Cette constatation se confirme lorsque l'on voit que 74 % des personnes sondées croient que les drogues de synthèse représentent un danger dès la première utilisation alors que ce chiffre chute à 59 % chez les 18-34 ans. 18 % des répondants dans cette dernière tranche d'âge croient que les drogues de synthèse deviennent dangereuses lorsqu'elles sont consommées plusieurs fois par semaine alors que 12% du nombre total de répondants est de cet avis. « Les adolescents sont dans une période de leur vie où ils souhaitent expérimenter et où ils affichent une certaine candeur face aux dangers que présentent les drogues. Nous devons être vigilants dans nos approches et mettre à leur disposition toute l'information pertinente qui leur permettra de prendre des décisions éclairées quant à leurs comportements » a expliqué Madame Des Marais. Chez Portage, nous croyons que des visites de sensibilisation où un finissant de nos programmes vient parler de son expérience de toxicomane et de sa thérapie ouvrent les yeux de l'auditoire et lui permet de bien comprendre les effets dévastateurs de la consommation.
Par ailleurs, dans un contexte où le gouvernement propose une refonte majeure du système de santé, il est important de lui rappeler que 78 % de la population est d'avis que l'utilisation de drogues de synthèse, notamment par les jeunes, est un enjeu préoccupant. « Près des deux tiers des répondants ont affirmé que le gouvernement devrait financer davantage les centres de réadaptation qui luttent contre la toxicomanie. Nous espérons, chez Portage, que les élus entendront ce message et qu'ils ne mettront pas en péril la mission dépendance dans les nouveaux centres intégrés de services de santé et de services sociaux », a souligné Peter Howlett, président de Portage.
Portage profite de cette semaine afin d'organiser plusieurs activités de sensibilisation aux conséquences néfastes de l'utilisation des drogues chimiques. En plus d'une visite d'information à quelques députés de l'Assemblée nationale, Portage sera présent dans plusieurs écoles et organismes afin de rencontrer les jeunes et les moins jeunes.
À propos de Portage
Depuis plus de 41 ans, Portage a aidé des milliers de toxicomanes à vaincre leur dépendance. L'organisme offre une multitude de services adaptés aux besoins de ses résidents adultes, adolescents, mères toxicomanes avec jeunes enfants, toxicomanes enceintes et toxicomanes souffrant de problèmes de santé mentale. Les programmes de réadaptation de Portage offrent gratuitement des services reconnus et certifiés par Agrément Canada avec mention d'honneur. Portage gère plusieurs centres de traitement de la toxicomanie au Québec : à Montréal, Beaconsfield, Prévost (Laurentides), Québec et à Saint- Malachie (Chaudière-Appalaches). Trois autres établissements desservent les populations de l'Ontario, de la Colombie-Britannique et du Canada Atlantique.
Pour de plus amples renseignements, visitez le www.portage.ca.
SOURCE : Portage
Source : Seychelle Harding, Directrice, Communications, Portage, (514) 939-0202, poste 118, Courriel : [email protected]; Informations : Anne-Marie Caron, TACT Intelligence-conseil, Téléphone : (514) 442-9775, Courriel : [email protected]
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