Les services aux étudiants durement touchés par les coupes libérales
QUÉBEC, le 12 févr. 2015 /CNW Telbec/ - La députée de Joliette et porte-parole de l'opposition officielle en matière d'enseignement supérieur, Véronique Hivon, ainsi que le député de Gaspé et porte‑parole en matière de développement des régions, Gaétan Lelièvre, dénoncent les coupes libérales en enseignement supérieur, qui affectent la qualité de l'enseignement et des services aux étudiants dans les cégeps et les universités, et ce, partout au Québec.
« Les coupes records de 40 millions infligées au réseau cette année affectent très durement les services aux étudiants. Les exemples négatifs de l'austérité sont très nombreux : mentionnons l'abolition des postes de conseillers pédagogiques, de techniciens en travail social et de techniciens de laboratoire, les coupes dans le soutien scolaire et l'aide psychologique, la réduction des heures d'ouverture des bibliothèques, ainsi que la baisse du financement des équipes sportives. Hier, la FECQ, la FNEEQ et des directions d'établissement ont exprimé leurs inquiétudes pour la réussite scolaire des jeunes. Ils ont aussi convenu, contrairement au ministre Yves Bolduc, que les services aux étudiants sont affectés », a déclaré Véronique Hivon.
La députée rappelle que des compressions records de 200 millions de dollars sont imposées aux universités. « On assiste à l'abolition de cours, de programmes, et à la fusion de facultés. Le soutien aux étudiants qui ont des difficultés ou des déficiences est touché. La situation est grave. L'attitude du gouvernement est particulièrement paradoxale; lorsqu'il était dans l'opposition, il dénonçait à grands cris le sous‑financement des universités. Le ministre Yves Bolduc continue de dire qu'il n'y aura aucun impact et que la réussite des étudiants est sa priorité; il doit cesser cette supercherie. Je lui demande de mettre un terme à son mauvais théâtre et à son acharnement contre l'enseignement supérieur. C'est tout le développement social, scientifique et économique du Québec qui va pâtir d'une telle saignée », a-t-elle ajouté.
L'Université Laval ferme son école d'été à Percé
« Les coupes libérales touchant les régions sont déjà connues; maintenant, on en voit aussi les effets dans les cégeps et les universités qui s'y trouvent. Des services sont coupés, des programmes également. Le gouvernement crée une spirale négative : des jeunes pourraient quitter, s'exiler dans les grandes villes et, le cas échéant, ils auront peut‑être moins tendance à revenir vivre dans leur région d'origine. À Percé, l'Université Laval ferme son école d'été. Encore une fois, d'importantes retombées pour la région disparaissent et ce sont des centaines d'étudiants qui ne passeront plus par Percé au cours de leur cursus. L'effet est dévastateur pour l'économie et le développement social et régional », a conclu Gaétan Lelièvre.
SOURCE Aile parlementaire du Parti Québécois
Antonine Yaccarini, Attachée de presse, Aile parlementaire du Parti Québécois, 418 643-2743
Partager cet article