Les sociétés de gestion d'actifs et de placements subissent d'importantes
transformations qui nécessitent des modifications à leur modèle d'entreprise
: PwC
TORONTO, le 22 sept. /CNW/ - Une étude menée par PricewaterhouseCoopers (PwC) révèle que de nombreux facteurs laissent entrevoir d'importantes transformations dans le secteur de la gestion des actifs au cours des prochaines années. « Nous verrons arriver de grands changements, voire une métamorphose; les gestionnaires de fonds et les institutions devront revoir leur modèle d'entreprise actuel », constate Caroline Émond, associée et leader du secteur des institutions financières pour PwC Montréal.
L'étude démontre que la baisse de la valeur des actifs, la concurrence grandissante et l'augmentation des coûts d'exploitation diminuent la marge bénéficiaire des sociétés de gestion d'actifs. En même temps, les investisseurs revendiquent plus de transparence et plus d'informations des gestionnaires; revendication que les autorités de réglementation appuient en faisant pression sur ces derniers.
« Tous ces facteurs indiquent des changements dans le modèle de vente et dans la rémunération des conseillers », affirme Madame Émonde. « Le temps est venu pour les organisations d'étudier ces impacts et d'élaborer de nouvelles stratégies d'exploitation ».
Caroline Émond définit certaines modifications que les sociétés de gestion d'actifs devront apporter pour réussir et rester concurrentielles :
- Impartition. Pour réduire les coûts, l'impartition devient pratique courante au Canada en sous-traitant les activités non essentielles à des tiers.
- Partage de services. Les processus de soutien, tels que les ressources humaines et la technologie de l'information, seront partagés à plus grande échelle afin de réaliser des économies et possiblement améliorer la qualité par la normalisation.
- Investir dans la technologie. Bien qu'il représente des coûts à l'avance et à court terme, ce qui peut s'avérer difficile pour certaines sociétés, l'investissement dans la technologie peut générer des économies à long terme et améliorer la productivité.
- Fusions et acquisitions. La consolidation de moyennes entreprises est particulièrement un bon scénario vers l'expansion, la spécialisation et la réduction des coûts.
- Plus près de ses clients. En période de faible croissance, les études ont démontré que l'une des meilleures stratégies pour garder ses clients est de resserrer les liens avec eux.
- Exigences réglementaires. Les autorités de réglementation mondiales exigent de plus en plus de précision et de transparence, particulièrement depuis la crise du crédit. Les sociétés et les associations du secteur devraient s'efforcer de présenter de l'information simple et claire pour combler efficacement les besoins des clients.
- Rétention des meilleurs dirigeants. Pour rester concurrentiel, il est indispensable de retenir les meilleurs dirigeants. Les sociétés devraient analyser leur structure et leur approche stratégique à l'égard de leur personnel, notamment l'évaluation des compétences, la formation et le plan de carrière.
- Transfert intergénérationnel de la richesse et besoins changeants. Comme les baby-boomers approchent de leur retraite et que l'espérance de vie augmente, l'importance des économies et de la retraite sera d'ailleurs plus présente. Les gestionnaires d'actifs devront cibler la population vieillissante en élaborant des stratégies d'investissement alléchantes pour combler les besoins variés des investisseurs.
« La vague éminente de baby-boomers retraités et la continuité des transferts intergénérationnels de la richesse auront un impact important sur le secteur de la gestion d'actifs », affirme Caroline Émond. Pour se prévaloir d'une partie du grand marché de la retraite et des transferts intergénérationnels de la richesse au Canada, les gestionnaires d'actifs devront combler les besoins changeants de leurs clients et offrir encore plus de services.
L'étude indique que les gestionnaires d'actifs devront élaborer des stratégies pouvant mieux servir les bénéficiaires des différentes générations, particulièrement ceux qui ont été moins choyés et qui ont des préférences d'investissement fondamentalement différentes comme le degré de tolérance au risque, les horizons d'investissement et les comportements face à la richesse.
Caroline Émond croit également que les sociétés canadiennes de gestion d'actifs indépendantes feront face à une pression grandissante pour concurrencer les banques et les acteurs mondiaux. Bien que ce soit tout un défi de rivaliser avec les organisations bancaires bien financées, le problème réside plutôt dans les économies d'échelle. Selon Madame Émond, 79 % des actifs nets dans les fonds communs canadiens sont sous la tutelle des dix plus grandes sociétés de fonds communs au Canada - dont cinq sont des institutions détenues par les banques.
Un autre problème émergeant du secteur est le gouvernement qui cherche continuellement de nouvelles sources de revenu fiscal. Puisque le gouvernement recherche de nouvelles façons de gérer les déficits qui s'accumulent, les Canadiens qui détiennent des actifs à l'étranger seront sous une surveillance accrue.
Vous pourrez lire le rapport complet sur le site Web de PwC au www.pwc.com/ca/assetmanagement
À propos de PricewaterhouseCoopers LLP/s.r.l./s.e.n.c.r.l.
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« PricewaterhouseCoopers » s'entend de PricewaterhouseCoopers LLP/s.r.l./s.e.n.c.r.l., société à responsabilité limitée de l'Ontario ou, selon le contexte, du réseau mondial de PricewaterhouseCoopers ou des autres sociétés membres du réseau, chacune étant une entité distincte sur le plan juridique.
Renseignements:
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