Les deux tiers des employés de retour au travail font face à des difficultés persistantes
OTTAWA, le 10 sept. 2013 /CNW/ - Partout au pays, les organisations doivent mettre en place des stratégies qui facilitent un retour progressif au travail ainsi que d'autres mesures d'accommodement afin d'aider leurs employés traités pour dépression. Cette recommandation s'inscrit dans une série de conclusions d'un nouveau rapport que publie aujourd'hui Le Conference Board du Canada, La dépression en milieu de travail : Points de vue des employés et des superviseurs.
Une nouvelle enquête menée auprès d'employés et de superviseurs révèle que les deux tiers des employés de retour au travail après une absence attribuable à une dépression ont des difficultés à se concentrer, à se rappeler des choses, à prendre des décisions et à exécuter des tâches — même lorsqu'ils ont obtenu l'autorisation de leur médecin de reprendre le travail.
D'après le rapport, les stratégies et mesures d'accommodement requises dépendent de la situation propre à chaque employé, mais peuvent inclure la réduction des distractions pour améliorer la concentration ou l'envoi des procès-verbaux des réunions en guise de rappel et pour faciliter le travail de suivi.
« Les personnes qui vivent une dépression peuvent avoir d'importantes baisses de productivité et être en proie à des problèmes même plusieurs années après un épisode dépressif, explique Louise Chénier, chargée de recherche. La perte de productivité qui en résulte a beaucoup d'incidence sur les employeurs. »
« Il est important de souligner que l'employé atteint doit être traité comme ses collègues, une fois que des mesures d'accommodement efficaces ont été décidées et mises en œuvre. Il est tentant de réduire les attentes, mais une telle approche peut créer des injustices entre employés ou donner l'impression qu'il en existe. »
FAITS SAILLANTS |
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Les résultats sont tirés d'un sondage mené auprès de 2 004 personnes (dont 727 superviseurs de première ligne) entre le 18 février et le 5 mars 2013. Au total, 147 répondants ont indiqué avoir pris un congé de courte ou de longue durée à cause d'une dépression.
Les résultats globaux de l'étude corroborent ceux de recherches antérieures qui montraient que les personnes en dépression peuvent continuer de souffrir de symptômes cognitifs, même après avoir été soignées.
Le financement de l'étude a été assuré par Lundbeck Canada Inc. Ses résultats et ses conclusions sont ceux du Conference Board du Canada et ne reflètent pas nécessairement le point de vue de Lundbeck Canada Inc. Vous pouvez en consulter le rapport à www.e-library.ca.
SOURCE : Le Conference Board du Canada
Yvonne Squires, Relations avec les médias, tél. : 613-526-3090, poste 221
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