Les surveillants d'examens de Concordia se mobilisent pour obtenir des salaires décents English
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Alliance de la Fonction publique du Canada, région du Québec30 août, 2017, 06:05 ET
MONTRÉAL, le 30 août 2017 /CNW Telbec/ - Le syndicat des surveillants d'examens de l'Université Concordia (TRAC) lance une campagne afin de revendiquer un salaire décent pour ses membres qui sont présentement rémunérés au salaire minimum.
Le syndicat TRAC, qui représente les quelque 400 surveillants d'examens de l'université, négocie de bonne foi une première convention collective pour cette unité depuis plus de 20 mois. Malheureusement, en l'absence d'une offre sérieuse de l'employeur sur la question des salaires, le TRAC n'a eu d'autres choix que d'entamer des procédures d'arbitrage. En effet, la dernière offre de la partie patronale a été reçue comme une insulte, puisqu'elle prévoyait un maigre 11,43 $/h pour les surveillants d'examens et 12,19 $/h pour les surveillants en chef d'examens.
« Alors que le salaire minimum passera à 11,75 $/h en mai prochain, l'Université Concordia propose de payer ses surveillants d'examen 11,43 $/h. Si c'est une farce, elle n'est pas drôle! », s'indigne Alexandre St-Onge-Perron, président du TRAC.
Dans le cadre de sa campagne de sensibilisation, le syndicat a lancé hier une vidéo sur l'importance du travail effectué par les surveillants d'examens et diffusera une seconde vidéo la semaine prochaine. D'autres moyens de mobilisation seront aussi déployés afin de faire comprendre à l'employeur et au public la nécessité d'octroyer un salaire décent aux surveillants d'examens.
« L'Université Concordia se targue d'être l'un des meilleurs employeurs à Montréal. Or, la réalité est tout autre pour les surveillants d'examen qui y travaillent. En refusant d'offrir un salaire viable à l'ensemble de ses employés, Concordia laisse tomber une partie de sa communauté et ternit sa réputation », affirme M. St-Onge-Perron.
Le syndicat invite ses membres à se faire entendre sur les médias sociaux en utilisant le mot-clic #WeAreConcordiaU et à participer aux prochaines activités de mobilisation à venir. Le TRAC invite aussi les administrateurs de l'université à réfléchir à ce que signifie vivre avec un salaire de 11,43 $/h.
Les revendications du syndicat TRAC sont appuyées par les autres syndicats universitaires représentant les surveillants d'examens. Ces syndicats sont : Syndicat des étudiant·e·s salarié·e·s de l'Université de Montréal (SÉSUM), Syndicat des étudiant-e-s employé-e-s de l'UQAM (SÉTUE), Association pour une solidarité syndicale de l'École Polytechnique (ASSEP), Syndicat des Travailleuses et Travailleurs Étudiants et Postdoctoraux de l'Université Laval (STEP), Association syndicale des travailleurs étudiants et travailleuses étudiantes de l'UQTR-AFPC (ASTRE).
Profil du TRAC
Le TRAC est une section locale de l'AFPC-Québec. Il représente annuellement quelque 2 000 auxiliaires de recherche ou d'enseignement et surveillants d'examens travaillant à l'Université Concordia.
Profil de l'AFPC-Québec
L'AFPC représente plus de 180 000 membres au Canada. Affiliée à la FTQ, l'AFPC‑Québec regroupe plus de 40 000 membres, dont des fonctionnaires fédéraux et 25 000 personnes travaillant dans les universités québécoises.
SOURCE Alliance de la Fonction publique du Canada, région du Québec
Patrick Leblanc, agent régional d'action politique et de communication, 514-706-5997 | [email protected]
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