Les syndicats se réjouissent du retrait de Verizon, mais poursuivent le débat sur la politique sur les télécommunications English
COMMUNIQUÉ CONJOINT DES DEUX SYNDICATS
VANCOUVER, le 16 sept. 2013 /CNW/ - Le Syndicat des travailleurs(euses) en télécommunications (STT) et le Syndicat des Métallos accueillent favorablement la nouvelle voulant que Verizon renonce à entrer sur le marché canadien du sans-fil aux conditions avantageuses mises en place par les conservateurs fédéraux. Ils estiment cependant que cette nouvelle ne doit pas mettre fin au débat public qui s'impose autour de la politique sur les télécommunications.
« Nous avons toujours clairement fait remarquer que le fait d'offrir à Verizon un accès préférentiel à l'infrastructure et au spectre du sans-fil canadien serait néfaste pour les travailleurs et les consommateurs canadiens », a affirmé Lee Riggs, président national du STT, qui représente 13 000 travailleurs de Telus, de Shaw et d'autres entreprises et qui a récemment annoncé une fusion avec le Syndicat des Métallos. « Nous voulons maintenant nous assurer que le gouvernement ne se précipite pas dans une autre orientation politique inefficace en matière de télécommunications. »
« D'emblée, nous devrions conserver les restrictions sur la propriété étrangère dans les télécommunications », a dit Ken Neumann, directeur national du Syndicat des Métallos pour le Canada. « Trop de travailleurs et de collectivités ont déjà fait les frais de la prise de contrôle étrangère d'Inco, de Stelco, d'Alcan et d'autres entreprises autrefois canadiennes. La Loi sur Investissement Canada ne suffit pas à assurer que les investissements étrangers bénéficient véritablement aux travailleurs, aux familles et aux collectivités du Canada. »
L'opposition officielle que constitue le Nouveau Parti démocratique a réclamé des audiences parlementaires sur la politique des télécommunications. Malheureusement, les conservateurs au pouvoir ont une fois de plus fermé le Parlement.
« Le premier ministre devrait reconvoquer le Parlement comme prévu ce mois-ci afin de se pencher sur les enjeux nationaux importants, notamment des audiences publiques sur les télécommunications », a affirmé M. Neumann.
L'industrie des télécommunications a des caractéristiques particulières qui freinent la concurrence : la construction de l'infrastructure coûte très cher, mais une fois le système mis en place, l'ajout de nouveaux clients coûte très peu. Le gouvernement fédéral a tenté de créer de la concurrence en permettant aux entreprises d'avoir accès à leurs infrastructures réciproques, en réservant du spectre à de nouveaux venus, et en intervenant d'autres façons dans le marché.
« Alors que nos deux syndicats se regroupent, nous allons consulter nos membres afin de voir comment ils envisagent l'avenir de notre industrie », a indiqué M. Riggs. « Nos membres veulent parler de façons de conserver les emplois au Canada et de protéger les consommateurs. Au lieu de s'efforcer de créer de la concurrence artificiellement ou d'offrir des avantages spéciaux à des multinationales géantes, il serait temps de tenir des audiences parlementaires au sujet de cette ressource publique vitale. »
SOURCE : Syndicat des Metallos
Lee Riggs, président national, STT, 604-437-8601
Ken Neumann, directeur national canadien, Syndicat des Métallos, 416-544-5951
Bob Gallagher, Communications, Syndicat des Métallos, 416-434-2221, [email protected]
Site Web STT : www.twu-stt.ca
Site Web Syndicat des Métallos : www.usw.ca
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