Les temps d'attente montrent quelques signes d'amélioration, mais l'accès demeure un problème et les progrès sont encore lents English
TORONTO, le 28 juin 2012 /CNW/ - Observateur de la qualité, rapport annuel de Qualité des services de santé Ontario (QSSO), indique que le système de santé de l'Ontario a fait l'objet d'un certain nombre d'améliorations, entre autres, une diminution des temps d'attente pour les services aux urgences, les examens par IRM et les tomodensitométries. Il y a eu aussi des améliorations au chapitre de l'hygiène des mains et une réduction des infections associées aux CIC, des complications dues au diabète et des taux de mortalité liés à de nombreuses affections.
De nombreux défis persistent toutefois. En ce qui concerne les insuffisances cardiaques congestives et les maladies pulmonaires obstructives chroniques, par exemple, un patient sur cinq est réadmis dans les 30 jours qui suivent la sortie de l'hôpital. Cela est souvent dû à un manque de coordination. Beaucoup de patients n'obtiennent pas les renseignements dont ils ont besoin lorsqu'ils quittent l'hôpital ou les urgences. Le rapport révèle que seulement six patients sur dix savent qui appeler s'ils ont besoin d'aide de retour chez eux. Environ la moitié des personnes hospitalisées ne savent pas quand elles peuvent reprendre leurs activités habituelles et seulement 59 % d'entre eux connaissent les signes de danger à surveiller. Les taux sont encore plus mauvais pour les personnes qui sortent des urgences.
« Les problèmes au niveau de la transition des soins alourdissent le fardeau qui pèse déjà sur le système en raison des pressions financières et du vieillissement de la population, déclare le Dr Ben Chan, président-directeur général, QSSO. Nous constatons de nombreux signes d'amélioration encourageants, mais il ne fait aussi aucun doute que nous devons accélérer le rythme des changements pour assurer la viabilité du système. »
De façon générale, le rapport détermine que le système de santé de l'Ontario doit s'améliorer dans trois domaines : gestion des maladies chroniques, temps d'attente et sécurité des hôpitaux. Voici quelques-unes des principales constatations concernant ces domaines.
Gestion des maladies chroniques et hospitalisations évitables
- La gestion des maladies chroniques s'est légèrement améliorée. Les complications associées au diabète, comme les crises cardiaques, les AVC, les amputations et les défaillances rénales, diminuent. L'utilisation des médicaments recommandés visant à réduire davantage ces complications est à la hausse. Le taux de mortalité lié aux AVC et aux crises cardiaques diminue également.
Temps d'attente
- La durée des attentes aux urgences a diminué légèrement au cours des trois dernières années, d'une demi-heure environ, mais est encore trop longue. Les patients ayant des besoins très complexes passent en moyenne 11,5 heures aux urgences, par rapport à l'objectif provincial de huit heures.
- Les temps attentes pour les tomodensitométries sont deux fois moins élevés qu'il y a trois ans et pour 90 % des personnes qui font un examen par IRM, l'attente est inférieure à quatre semaines. Les attentes pour les examens par IRM ont diminué de 25 % au cours de l'année écoulée, ce qui est considérable.
- Les attentes pour les soins de longue durée ont cessé d'augmenter depuis deux ans, mais à près de quatre mois, elles sont encore trop longues.
Sécurité des hôpitaux
- La province a réussi à réduire le taux d'infections nosocomiales. On constate des diminutions régulières des taux de pneumonies sous ventilation assistée (PVA) et d'infections liées aux cathéters intravasculaires centraux (CIC), qui se produisent le plus souvent dans les unités de soins intensifs.
- Le taux d'observation de l'hygiène des mains avant le contact avec les patients dans les hôpitaux s'est amélioré, passant de 53 % en 2008 à 72 % en 2011.
Le rapport de cette année contient également des descriptions détaillées des écarts dans la qualité, des centaines d'idées sur la façon d'améliorer les soins et des exemples de réussite. Par exemple, l'Hôpital Northumberland Hills de Cobourg a réussi à réduire le nombre de lits de soins actifs ANS de 36 à 5 %. L'hôpital a fermé 16 lits de soins actifs ANS et sept lits de soins continus complexes et ouvert un service de soins restaurateurs de 16 lits où les personnes trop frêles sont admises après une hospitalisation pour recevoir des soins intensifs afin de pouvoir réintégrer leur domicile.
« Il y a de nombreux exemples d'exemples de réussite en Ontario d'organismes qui ont amélioré la coordination, adopté des pratiques exemplaires et réduit le gaspillage, ajoute le Dr Chan. C'est pour les hauts dirigeants et les présidents de conseil de la province l'occasion de se dire que si d'autres ont trouvé de meilleurs moyens de prodiguer les soins, pourquoi ne serait-il pas possible d'en faire de même? »
À propos de QSSO
Qualité des services de santé Ontario (QSSO) est un partenaire et un chef de file en ce qui a trait au processus de transformation dont le système de santé fait l'objet afin d'offrir de meilleurs soins de santé offerts aux Ontariennes et Ontariens, d'améliorer les résultats pour la santé et d'optimiser les ressources. QSSO est le résultat de la fusion de quelques-uns des principaux organismes de la province responsables de l'amélioration de la qualité. Selon le mandat qui lui a été conféré en vertu de la Loi de 2010 sur l'excellence des soins pour tous, il incombe à l'organisme d'évaluer l'efficacité des nouveaux services et technologies de la santé, de rendre compte au public sur la qualité du système de santé, d'appuyer les activités d'amélioration de la qualité et de formuler des recommandations fondées sur des preuves au sujet du financement de la santé. QSSO est un organisme autonome qui relève du gouvernement de l'Ontario. Visitez http://www.hqontario.ca/fr/index.html pour plus de détails.
Suzanne Dugard
Directrice, Communications
Qualité des services de santé Ontario
416 323-6868, poste 287
suzanne.dugard@QSSOntario.ca
Partager cet article