Les tout-petits des Premières Nations au Québec méritent mieux
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Commission de la santé et des services sociaux des Premières Nations du Québec et du Labrador22 nov, 2023, 10:03 ET
WENDAKE, QC, le 22 nov. 2023 /CNW/ - À l'occasion de la Grande semaine des tout-petits, la Commission de la santé et des services sociaux des Premières Nations du Québec et du Labrador (CSSSPNQL), en collaboration avec l'Observatoire des tout-petits, dévoile les résultats d'un sondage auprès de la population québécoise mené par la firme Léger.
Les résultats confirment que les actions concertées doivent se poursuivre afin d'éliminer toute forme de discrimination et de faire en sorte que toutes les parties prenantes s'y engagent collectivement.
Quelques faits saillants du sondage :
- Plus d'un Québécois sur deux estime que les enfants de 0 à 5 ans des Premières Nations et Inuit font l'objet de discrimination au Québec et que leur état de santé est moins bon que celui des autres enfants du Québec.
- Selon 63 % des Québécois, les enfants des Premières Nations et Inuit naissent avec moins de chance de développer leur plein potentiel que les autres enfants du Québec.
- Plus de la moitié des Québécois affirment que les tout-petits des Premières Nations et Inuit ont accès à moins de services de santé et de services sociaux que le reste des enfants du Québec, et que ces services sont de moindre qualité que ceux reçus par ces derniers.
- Dans une proportion de 63 %, les Québécois sont d'accord pour dire que les gouvernements et les organisations des Premières Nations et Inuit sont en mesure de faire leurs propres choix en matière de services de santé, de services sociaux et de services éducatifs à l'enfance.
- En contrepartie, moins d'un Québécois sur deux pense que les gouvernements du Québec (44 %) et du Canada (43 %) déploient des efforts suffisants.
« À la lumière des résultats du sondage dévoilés aujourd'hui, je pense à la Déclaration sur les droits des Premières Nations à l'autodétermination et à la sécurisation culturelle, adoptée récemment par les chefs de l'Assemblée des Premières Nations Québec-Labrador (APNQL), le 28 septembre dernier. Plus pertinente que jamais, cette déclaration confirme la volonté des gouvernements des Premières Nations à prioriser les droits et la sécurité de nos populations. Nos enfants représentent le cœur et l'avenir, et ils méritent toute notre attention », a déclaré Ghislain Picard, chef de l'APNQL.
« Depuis plusieurs années, de plus en plus de personnes reconnaissent les inégalités sociales entre les familles des Premiers Peuples et celles du Québec, et l'importance de s'y attaquer. Nos enfants ne bénéficient pas du même traitement quant à la prestation des services au Québec, et ont par le fait même moins de chance d'atteindre leur plein potentiel. C'est l'essence même de la discrimination systémique. Plusieurs commissions d'enquête ont reconnu cette réalité, et il semble maintenant y avoir consensus au sein de la population civile à ce sujet. Nous invitons le gouvernement du Québec à donner l'exemple en respectant l'expertise, l'autonomie et les modes de gouvernance des Premières Nations en matière de services à l'enfance et à la famille » a affirmé Derek Montour, président du conseil d'administration de la CSSSPNQL.
L'Assemblée des Premières Nations Québec-Labrador est l'organisme politique qui regroupe 43 chefs des Premières Nations au Québec et au Labrador.
La Commission de la santé et des services sociaux des Premières Nations du Québec et du Labrador est un organisme à but non lucratif qui accompagne les Premières Nations au Québec dans l'atteinte de leurs objectifs en matière de santé, de mieux-être, de culture et d'autodétermination.
SOURCE Commission de la santé et des services sociaux des Premières Nations du Québec et du Labrador
Francis Verreault-Paul, APNQL, Chef de cabinet, [email protected], 514-546-7878 - www.apnql.com; Maude Sigouin, CSSSPNQL, Conseillère en communications et médias sociaux, [email protected], 418-842-1540, poste 2307 - www.cssspnql.com
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