Les travailleurs canadiens se sous-estiment-ils? Selon un sondage, seulement un tiers des canadiens ont négocié leur rémunération dans le cadre de leur dernière offre d'emploi English
Les travailleurs américains sont plus enclins à négocier
TORONTO, le 19 févr. 2020 /CNW/ - Les travailleurs canadiens se présentent-ils à la table de négociation? Selon une nouvelle recherche menée par le cabinet mondial de recrutement Robert Half, un peu plus du tiers des professionnels canadiens interrogés (36 %) ont tenté de négocier un salaire plus élevé dans le cadre de leur dernière offre d'emploi. La majorité de ceux qui n'ont pas négocié s'est dit satisfaite du salaire offert (59 %). De plus, 19 % d'entre eux ont indiqué qu'ils voulaient plus d'argent, mais qu'ils étaient mal à l'aise de négocier.
Dans une enquête similaire menée auprès des travailleurs aux États-Unis, plus de la moitié des professionnels (54 %) ont tenté de négocier le salaire dans le cadre de leur dernière offre d'emploi. Parmi ceux qui n'ont pas négocié, 55 % étaient satisfaits du montant offert, tandis que d'autres voulaient plus d'argent, mais craignaient de perdre le poste s'ils en demandaient, ou se sentaient mal à l'aise d'avoir la conversation (18 %, respectivement).
Voici d'autres conclusions du sondage mené au Canada :
- Les professionnels canadiens gagnant plus de 100 000 $ par année (41 %) étaient les plus susceptibles de négocier une offre.
- Les deux cinquièmes des hommes (40 %) ont demandé plus d'argent, contre 31 % des femmes.
- Dans le cadre d'un autre sondage mené auprès de gestionnaires, plus du tiers des répondants (39 %) ont déclaré qu'ils discutent habituellement de la rémunération avec les candidats au cours de la première entrevue en personne; 25 % des gestionnaires attendent la deuxième rencontre et 13 % soulèvent la question lorsqu'ils présentent une offre d'emploi. En tout, 10 % des gestionnaires discutent de rémunération lors du premier entretien par téléphone ou vidéoconférence.
« Les négociations salariales constituent une excellente occasion pour les candidats de présenter leurs compétences et de souligner ce qu'ils peuvent offrir à l'employeur, explique David King, président de district principal pour Robert Half. Pour mener une bonne discussion sur la rémunération, il faut effectuer une recherche et se préparer. Examinez les tendances locales de rémunération de votre secteur, ciblez les avantages sociaux qui comptent pour vous et envisagez même des scénarios potentiels. Mieux vous vous préparez, plus vous serez à l'aise lors de la discussion. »
M. King ajoute qu'il est tout aussi important que les responsables de l'embauche connaissent les tendances locales en matière de salaire et les avantages les plus populaires avant les négociations. « Un régime de rémunération bien équilibré et concurrentiel est essentiel pour attirer des candidats, mais une souplesse et une ouverture lors des discussions offre ultimement une expérience plus positive et constructive pour les deux parties », précise-t-il.
Pour en savoir plus sur l'embauche et la rémunération, téléchargez les guides salariaux 2020 de Robert Half.
Au sujet du sondage
Les sondages en ligne ont été mis au point par Robert Half et menés par des firmes de sondage indépendantes. Ceux-ci sont fondés sur les réponses de plus de 500 travailleurs canadiens âgés de 18 ans ou plus travaillant dans des bureaux au Canada et de plus de 600 cadres supérieurs travaillant dans des entreprises canadiennes qui comptent 20 employés ou plus.
Robert Half
Fondée en 1948, Robert Half est la première et plus grande firme de recrutement de personnel spécialisé au monde. L'entreprise compte plus de 300 bureaux de dotation en personnel dans le monde et offre des services de recherche d'emploi à l'adresse roberthalf.ca. Pour d'autres conseils de carrière et de gestion, consultez le blogue de Robert Half à l'adresse roberthalf.ca/blogue.
SOURCE Robert Half Canada
Natasha Ferraro, 647 956-5575, [email protected]
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