Les travailleurs canadiens sous la pression de la hausse du coût de la vie, de l'augmentation de la charge de travail et de la nécessité d'acquérir de nouvelles compétences pour un monde en mutation - Enquête annuelle de PwC sur les espoirs et les craintes - Perspective canadienne English
- 42 % des employés canadiens disent que même si leur ménage peut couvrir ses dépenses, il ne reste plus rien pour l'épargne
- La « Grande Démission » persiste car le coût de la vie pousse les employés à chercher des augmentations de salaire - près d'un employé canadien sur quatre (23 %) est susceptible de changer d'employeur au cours de la prochaine année
- Alors que les leaders tentent de garder une longueur d'avance sur les nouvelles tendances, comme l'IA générative, ils ont besoin d'un effectif prêt à soutenir leur projet de réinventer l'entreprise.
TORONTO, le 31 juill. 2023 /CNW/ - PwC Canada a dévoilé les résultats canadiens de l'Enquête de PwC sur les espoirs et les craintes de 2023. Cette enquête annuelle a pris le pouls de 2 000 travailleurs au Canada et de près de 54 000 employés dans le monde sur l'évolution de l'avenir du travail.
Malgré le ralentissement de l'économie mondiale, la « Grande Démission » semble persister. Près d'un employé canadien sur quatre (23 %) dit qu'il est très ou extrêmement susceptible de changer d'employeur au cours des 12 prochains mois, en hausse par rapport à 16 % l'an dernier. Moins de la moitié (47 %) des travailleurs qui ont dit qu'ils changeraient probablement d'employeur ont dit trouver leur emploi satisfaisant, comparativement à 57 % de ceux qui ne changeraient probablement pas d'employeur. Ceux qui sont susceptibles de changer d'employeur sont également huit points de pourcentage moins susceptibles de dire qu'ils peuvent réellement être authentiques au travail que leurs homologues, qui ont l'intention de rester (51 % contre 59 %).
À l'échelle mondiale, les employés se sentent de plus en plus à court d'argent devant un ralentissement économique qui se poursuit et une inflation qui frappe encore le portefeuille de la main-d'œuvre. La proportion de la main-d'œuvre mondiale ayant déclaré qu'il lui restait de l'argent à la fin du mois est tombée à 38 p. 100, comparativement à 47 p. 100 l'an dernier. Un employé sur cinq (21 %) occupe maintenant plusieurs emplois, 69 % le fait par besoin de revenu supplémentaire. La proportion d'employés ayant plusieurs emplois est plus élevée dans la génération Z (30 %) et les minorités ethniques (28 %).
Selon notre 26e Enquête annuelle mondiale auprès des chefs de direction, près de 40 % des dirigeants estiment que leur organisation pourrait ne plus exister dans 10 ans. Pour assurer une viabilité à long terme, il sera essentiel de réinventer l'entreprise. Cependant, il est impossible de se transformer pour l'avenir sans réfléchir à la place des employés dans le projet de réinvention.
Le monde connaît des niveaux élevés de changement, d'incertitude et de perturbation, et les travailleurs canadiens en ressentent la pression à de nombreux égards. Ils éprouvent des difficultés financières, ont du mal à gérer de lourdes charges de travail et ne sont pas certains des compétences dont ils ont besoin pour faire face à un monde en pleine évolution.
« Dans un monde où les chefs de direction savent qu'ils doivent transformer leur entreprise pour réussir, il est important de tirer parti des avantages de la technologie, appuyés par un plan visant à libérer les compétences et les talents de tous les travailleurs. Ce n'est dans l'intérêt de personne que les entreprises convoitent le même groupe de travailleurs qualifiés, alors que le reste de la société est laissé pour compte », affirme Kathy Parker, associée, leader nationale, Conseils, Management et Organisation, PwC Canada. « Nous devons être attentifs et créer le bon environnement pour les employés. Il est essentiel de leur donner des fonctions enrichissantes, des moyens pour eux de bâtir des relations enrichissantes et de développer des compétences utiles pour l'avenir. »
Près de la moitié (42 %) des employés canadiens disent que, même si leur ménage peut couvrir ses dépenses, il ne reste plus rien pour l'épargne. De plus, 14 % des répondants affirment que leur ménage a du mal à payer ses factures. Les pressions au travail sont également intenses, 22 % à peine des personnes interrogées déclarant que leur charge de travail était souvent ou généralement gérable au cours des 12 derniers mois. Nombre de ces problèmes ne datent d'hier, mais un nouveau facteur de perturbation est apparu cette année avec la croissance fulgurante de l'intelligence artificielle générative.
Les travailleurs qui ont des difficultés financières sont également moins en mesure de relever les défis de l'avenir, y compris la nécessité de développer de nouvelles compétences et de s'adapter à la montée de l'IA. Comparativement aux travailleurs qui peuvent payer leurs factures à l'aise, ceux qui peinent à le faire ou qui ne peuvent pas le faire sont 12 points de pourcentage moins susceptibles de dire qu'ils cherchent activement des occasions d'acquérir de nouvelles compétences (62 % contre 50 %). De même, les travailleurs qui sont plus stables financièrement sont plus susceptibles de demander de la rétroaction au travail et de l'utiliser pour améliorer leur performance (57 %) que ceux qui éprouvent des difficultés financières (45 %).
Malgré les répercussions importantes qu'aura l'IA sur le marché du travail, de nombreux répondants canadiens semblent ignorer l'ampleur des changements qui se profilent. Moins de la moitié, par exemple, comprennent bien en quoi les compétences requises pour leur emploi changeront au cours des prochaines années
En revanche, les travailleurs qualifiés sont confrontés à un environnement économique et professionnel qui évolue rapidement et avec une plus d'assurance.
Plus de la moitié (52 %) des employés à l'échelle mondiale s'attendent à ce que l'IA ait un impact positif sur leur carrière au cours des cinq prochaines années, et près du tiers (31 %) disent qu'elle augmentera leur productivité et leur efficacité au travail. De nombreux travailleurs considèrent également l'IA comme une occasion d'acquérir de nouvelles compétences (27 %).
Plus tôt cette année, PwC Canada a annoncé son intention d'investir 200 M$ sur trois ans pour développer ses capacités dans le domaine de l'IA générative et d'aider ses clients à réinventer leur entreprise grâce à la puissance de l'IA générative. L'investissement de PwC Canada comprendra le perfectionnement de nos 9 000 employés sur les outils et les capacités d'IA, ainsi que l'accélération de l'embauche de talents en STIM.
Alors que les travailleurs canadiens se sentent stressés par les pressions financières et la charge de travail et que près d'un quart d'entre eux envisagent de changer d'employeur, les organisations doivent investir pour comprendre les opinions, les besoins et les préoccupations de leurs employés et en tenir compte, afin non seulement d'attirer et de retenir les meilleurs employés, mais aussi de tirer parti de l'ensemble de leurs compétences, de leur énergie et de leur attention pour contribuer à la prospérité de l'entreprise.
Vous pouvez en apprendre davantage sur notre Enquête sur les espoirs et les craintes de 2023 - Perspective canadienne ici.
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À propos de l'Enquête annuelle de PwC sur les espoirs et les craintes :
En avril 2023, PwC a mené un sondage auprès de 53 912 personnes qui travaillent ou sont actives sur le marché du travail. L'échantillon a été conçu pour représenter un éventail de secteurs, de caractéristiques démographiques et de modèles de travail. L'échantillon a été structuré en 46 pays et territoires et la taille des échantillons a été ajustée pour refléter la part de chaque territoire ou région dans le PIB mondial.
SOURCE PwC Management Services LP
Chiara Battaglia, directrice, Relations publiques, PwC Canada, [email protected]
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