Les travailleurs d`AbitibiBowater ratifient leur convention collective
Nouvelles fournies par
Syndicat canadien des communications, de l'énergie et du papier10 mai, 2010, 14:44 ET
OTTAWA, le 10 mai /CNW Telbec/ - Les travailleurs et les travailleuses des usines de pâtes et papiers d'AbitibiBowater de l'Est du Canada ont voté par une majorité de 63,5 % en faveur de la nouvelle convention collective qui comporte des mesures de réduction des coûts pour la compagnie, mais qui protège les pensions pour les retraités et les travailleurs.
"Nos membres ont voté pour protéger les retraités et les pensions, et permettre à cette compagnie de se dégager de la protection de la loi sur la faillite, a affirmé le président national du Syndicat canadien des communications, de l'énergie et du papier, Dave Coles. Cependant, je dois souligner que tout ce que nous avons négocié et ratifié dépend maintenant de l'approbation gouvernementale au Québec et en Ontario."
La convention collective de cinq ans finissant en 2014 maintient toutes les dispositions relatives aux pensions actuelles et aux droits accumulés, mais comporte aussi un régime de retraite géré conjointement avec l'employeur qui devra verser des cotisations de 10 % des salaires pour les services futurs. La convention comporte aussi une réduction salariale de 10 % la première année alors que les augmentations de salaire reprendront en 2012 et 2013.
"Cette convention n'est pas le résultat d'une libre négociation collective, a ajouté Dave Coles. C'est un rajustement douloureux convenu avec une compagnie sous la protection de la loi sur la faillite faisant partie d`une industrie forestière qui a été abandonnée par le gouvernement fédéral pendant la crise financière."
"Les travailleurs font d'énormes sacrifices pour que cette compagnie puisse survivre, mais nous nous attendons maintenant à ce que les nouveaux propriétaires et les gouvernements investissent dans notre avenir et rebâtissent cette compagnie."
La convention collective couvre près de 3 000 membres du SCEP de 18 sections locales aux endroits suivants : les usines d'Amos, de Baie-Comeau, de Gatineau, de Kénogami et des Laurentides, au Québec, ainsi que deux usines fermées pour une période indéfinie à Dolbeau et à Beaupré; les usines de Thorold, de Fort Frances, d'Iroquois Falls et de Thunder Bay en Ontario; et l'usine de Liverpool, en Nouvelle-Écosse.
Ce vendredi, les membres du SCEP de toutes les usines de pâtes et papiers de l'Est du Canada vont se réunir à Montréal pour déterminer la stratégie syndicale en vue des négociations du contrat type avec le reste de l'industrie.
Renseignements: Gaétan Ménard, secrétaire-trésorier au (819) 775-6980 ou (613) 230-5200, poste 265
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