Les travailleurs de la forêt, les grands oubliés des gouvernements fédéral et
québécois - Le plus important syndicat du secteur papier et forêt au Québec
poursuit sa tournée des régions
Nouvelles fournies par
Syndicat canadien des communications, de l'énergie et du papier18 sept, 2009, 10:30 ET
TROIS-RIVIÈRES, QC, le 18 sept. /CNW Telbec/ - Le Syndicat canadien des communications, de l'énergie et du papier (SCEP-FTQ) poursuit, ce matin, la grande tournée qui le mènera dans plusieurs régions au Québec. "Nous voulons tout d'abord rencontrer les dirigeants des sections locales afin que nous puissions faire le point sur la situation. On veut échanger et établir nos actions futures car nous avons de nombreuses revendications à faire valoir, et ce, tant au fédéral qu'au provincial", a indiqué Renaud Gagné, vice-président du SCEP-Québec.
Des revendications maintes fois réitérées au fédéral
Le SCEP espère que l'inaction du gouvernement Harper sera bientôt remplacée par des mesures musclées pour aider l'industrie de la forêt, les travailleurs et les communautés. Depuis près de 2 ans, le Syndicat réclame des actions et le gouvernement conservateur fait la sourde oreille, n'offrant que de timides interventions. Au nombre des mesures revendiquées par le SCEP-FTQ mentionnons :
- L'obtention de garanties de prêts à des taux commerciaux pour l'industrie; - La bonification des protections légales pour nos régimes de retraite; - L'obtention des conditions équivalentes à celles que l'industrie américaine obtient pour la liqueur noire; - La révision des règles d'admissibilité et de maintien à l'assurance- emploi, y incluant, un programme pour les personnes plus âgées.
Une réforme du régime forestier déficiente
Du coté québécois, la situation est aussi préoccupante puisque le gouvernement libéral a déposé un projet de loi sur la réforme du régime forestier qui ne prévoit absolument pas, à l'heure actuelle, ce qu'il adviendra du droit à la syndicalisation, au maintien de celle-ci et de tous les droits qui en découlent. "Cette réforme aura des répercussions énormes sur l'organisation du travail et on n'a pas fait l'exercice d'harmonisation nécessaire. Ils ont une occasion en or de corriger les erreurs du passé en actualisant la définition d'exploitant forestier - qui remonte à 1964 - et ils n'en profitent pas", a dénoncé M. Gagné.
"C'est le temps de remédier aux injustices passées"
Le SCEP-FTQ rappelle que cette problématique a entraîné la désyndicalisation en règle des travailleurs de la forêt en 1986 et rend pratiquement impossible le maintien des nouvelles accréditations. Plusieurs rapports d'enquête, commandés par des gouvernements antérieurs (Rapport Mireault, Bernier et Coulombe) ont d'ailleurs recommandé que des amendements légaux soient apportés afin de corriger le tir. Le SCEP-FTQ exige donc l'adoption des modifications nécessaires au projet de loi 57 afin que les droits des travailleurs soient protégés.
Le SCEP a aussi présenté une série d'autres remarques à propos du projet ainsi que des suggestions d'amendements. Pour plus d'information, le mémoire déposé par le SCEP-FTQ est disponible sur le site www.scepquebec.qc.ca.
Au total, 7 régions seront visitées au cours de cette semaine et de la semaine prochaine afin de rencontrer les médias localement ainsi que les sections locales.
Le SCEP-FTQ représente plus de 20 000 membres dans le secteur de la forêt, du papier et de la transformation du bois au Québec et plus de 45 000 dans tout le
Renseignements: Marie-Andrée L'Heureux, représentante nationale, (514) 916-7373; Source: Syndicat canadien des communications, de l'énergie et du papier (SCEP-FTQ)
Partager cet article