Les travailleurs de l'usine de Gatineau abandonnés par leur gouvernement
Nouvelles fournies par
Syndicat canadien des communications, de l'énergie et du papier17 mai, 2010, 13:06 ET
OTTAWA, le 17 mai /CNW Telbec/ - Cinq cents autres travailleurs sont devenus des victimes de la crise forestière aujourd'hui alors que la gigantesque compagnie AbitibiBowater a annoncé la fermeture pour une période indéfinie de son usine de Gatineau, au Québec.
"Les travailleurs de Gatineau se sentent abandonnés par leur gouvernement fédéral et trahis par leur employeur, a affirmé Dave Coles, président du Syndicat canadien des communications, de l'énergie et du papier. Mon sang bout d'entendre le premier ministre Harper et d'autres dire que la récession est terminée, alors que les familles des travailleurs forestiers continuent de recevoir des nouvelles dévastatrices comme celle-ci.
"Pendant des mois, nous avons demandé au gouvernement d'intervenir en offrant des garanties de prêts à des taux commerciaux pour les sociétés, comme AbitibiBowater, contraintes à demander la protection de la loi sur la faillite. Cette mesure ne coûterait rien au gouvernement. Pourtant, il a constamment refusé d'aider l'industrie forestière à combattre la récession, comme il l'a fait pour l'industrie de l'automobile."
Mais Dave Coles ne mâche pas ses mots non plus contre la compagnie. "Elle vient d'atteindre un niveau encore plus bas", dit-il devant le fait qu'elle ait pris une mesure aussi draconienne pour fuir ses obligations de verser des indemnités de cessation d'emploi.
"AbitibiBowater dépouille ses travailleurs de leurs indemnités de cessation d'emploi en fermant l'usine pendant qu'elle est sous la protection de la LACC", ajoute-t-il.
"Ce qui est frustrant, c'est que les choses n'ont pas besoin de se dérouler de cette façon parce que la foresterie a un avenir. Prenez simplement l'usine de Thurso qui est devenue un modèle de renouvellement."
"Lorsque tous les partenaires se réunissent, on trouve des solutions. La foresterie est l'une des pierres angulaires de l'économie du Canada et elle pourrait continuer de l'être si les dirigeants de l'industrie et les gouvernements avaient un peu de vision.
"La crise forestière va s'intensifier à moins que le gouvernement n'intervienne, conclut Dave Coles. Et jusqu'à ce qu'il le fasse, nous allons continuer de nous battre."
Renseignements: Dave Coles, (613) 299-5628
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