Les travailleurs ne devraient pas avoir à payer pour le manque de financement, affirme le président du SCEP devant les grévistes du Conseil scolaire English
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SYNDICAT CANADIEN DES COMMUNICATIONS, DE L'ENERGIE ET DU PAPIER21 sept, 2012, 13:29 ET
EDMONTON, le 21 sept. 2012 /CNW/ - « Le Conseil des écoles catholiques d'Edmonton cherche à résoudre son manque de financement sur le dos du personnel de soutien à bas salaire, essentiellement composé de femmes. C'est une erreur et cela ne va pas résoudre le problème », a affirmé aujourd'hui le président national du syndicat représentant les travailleuses et travailleurs en grève du conseil scolaire.
Dave Coles, président du Syndicat canadien des communications, de l'énergie et du papier, s'est joint au piquet de grève des quelque 900 travailleuses et travailleurs en grève contre le Conseil des écoles catholiques d'Edmonton, en saluant leur important mouvement de solidarité. « Il est important que vous continuiez à maintenir une voix forte et unie », a-t-il déclaré. « Nous ne pouvons laisser les employeurs traiter les travailleuses et travailleurs en milieu scolaire de façon aussi médiocre, en particulier lorsque vous êtes sur la ligne de front pour prendre soin de notre ressource la plus précieuse : nos enfants. »
Les membres de la section locale 52-A du SCEP ont déclenché une grève le 10 septembre lorsque leur employeur a refusé d'aborder les préoccupations du syndicat au sujet des salaires lors de la deuxième année de la convention collective, la réduction des heures de travail et d'autres questions.
« Il est temps de mettre fin aux bas salaires, à l'érosion des emplois et à la dévalorisation de vos contributions dans la vie des élèves, a ajouté Dave Coles. Je demande au gouvernement du premier ministre Redford d'aider à résoudre ce conflit en s'assurant que le Conseil reçoive un financement adéquat. »
Les quelque 900 secrétaires, bibliothécaires et aides aux élèves ayant des besoins particuliers sont sans convention collective depuis l'automne dernier. La section locale 52-A a rejeté la dernière offre de convention collective du Conseil lundi soir.
Le syndicat souhaite obtenir une hausse salariale de 1,5 p. cent dans la deuxième année de la convention collective. À la place, le Conseil a offert un paiement forfaitaire.
« Nous nous joignons aux parents inquiets et aux autres intervenants de la collectivité qui demandent que le Conseil scolaire retourne à la table de négociation avec une offre décente pour que nos membres continuent de contribuer à une éducation de qualité comme ils l'ont toujours fait dans le passé », a conclu Dave Coles.
Le SCEP est le plus grand syndicat dans plusieurs secteurs déterminants de l'économie canadienne, dont la foresterie, l'énergie, les télécommunications et les médias.
SOURCE : SYNDICAT CANADIEN DES COMMUNICATIONS, DE L'ENERGIE ET DU PAPIER
Dave Coles 613-299-5628
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