Les trois principales associations hôtelières s'unissent pour lancer un appel aux employés des hôtels en négociation
MONTRÉAL, le 3 août 2012 /CNW Telbec/ - Alors que les moyens de pressions se multiplient dans plusieurs hôtels, surtout à Montréal, les trois principales associations hôtelières au Québec déplorent certains gestes et font appel au professionnalisme des employés en renouvellement de conventions collectives dans le but de préserver l'image de leur industrie.
« Que ce soit des arrêts de travail, le vacarme dans les lobbys d'hôtels ou la distribution de documents de mauvais goût aux clients, ces moyens de pression sont déplacés et certains vont trop loin, affirme Danielle Chayer, vice-présidente et directrice générale de l'Association des hôteliers du Québec. Ces gestes peuvent avoir un impact très néfaste sur l'achalandage, non seulement des hôtels concernés mais aussi sur l'ensemble de l'industrie au Québec. Et ça, ça ne rapporte à personne.
Un contexte économique difficile
Cet appel à la collaboration des employés survient alors que l'industrie hôtelière connait une saison très décevante, surtout à Montréal. « Le mois de juillet est l'un des pires des dix dernières années, explique William Brown, vice-président exécutif à l'Association des hôteliers du Grand Montréal. L'occupation est en baisse de 12,5% par rapport à l'an dernier et les revenus ont fondu de près de 15%. On ne peut pas se permettre de subir des moyens de pression qui aurait comme effet de faire fuir les touristes vers d'autres destinations. Certains clients posent déjà questions aux hôteliers. »
Au cours des dix dernières années, les bénéfices des hôtels ont chuté de près de 7% au Québec. Pendant ce temps, le coût de la main-d'œuvre a continué d'augmenter de 30 à 40% selon les hôtels et les régions. Pour certains regroupements hôteliers le taux horaire global dans les hôtels syndiqués est environ 50% plus élevé au Québec que dans d'autres provinces canadiennes.
Bonne foi des hôteliers
Les hôteliers réitèrent leur engagement à en arriver à des ententes raisonnables avec leurs employés. « Le succès de nos hôtels repose en grande partie sur nos employés et leur professionnalisme, déclare Natasha Desbiens, directrice générale de l'Association hôtelière de la région de Québec. C'est pourquoi nos employés reçoivent des conditions concurrentielles, dont environ le double du salaire minimum dans les hôtels en négociation et une gamme complète d'avantages sociaux, dont des régimes de retraite avec contributions de l'employeur de 4 à 6%. Nous souhaitons que tous les intervenants travaillent ensemble dans le meilleur intérêt de nos établissements. »
Les négociations dans le secteur de l'hôtellerie touchent une trentaine d'établissements, principalement à Montréal et Québec.
SOURCE : Association des Hôteliers du Québec
Pour information et demandes d'entrevues :
Nicolas Korfage
Porte-parole,
Association des hôteliers du Québec
Tel : 514-703-6424
[email protected]
William Brown
Vice-président exécutif
Association des hôteliers
du grand Montréal
Tel : 514-939-2583
[email protected]
Natasha Desbiens
Directrice générale
Association hôtelière de la
région de Québec
Tel : 418.650.9999
[email protected]
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