OTTAWA, le 15 août 2018 /CNW/ - Selon les statistiques publiées aujourd'hui par L'Association canadienne de l'immeuble (ACI), les ventes résidentielles se sont améliorées de juin à juillet 2018.
Faits saillants :
- Les ventes résidentielles réalisées à l'échelle nationale ont augmenté de 1,9 % de juin à juillet.
- Les ventes réelles (non désaisonnalisées) se situaient à 1,3 % en dessous du niveau atteint en juillet 2017.
- Le nombre de maisons nouvellement inscrites a baissé légèrement (1,2 %) en juillet par rapport au mois précédent.
- En juillet, l'Indice des prix des propriétés MLS® (IPP MLS®) a augmenté de 2,1 % d'une année à l'autre.
- Le prix de vente moyen au Canada a affiché une hausse de 1 % d'une année à l'autre.
Les ventes résidentielles effectuées par l'entremise des systèmes MLS® canadiens, qui ont augmenté de 1,9 % en juillet 2018, ont profité des augmentations enregistrées au cours des deux mois précédents. Cela dit, elles demeurent en deçà des niveaux enregistrés du milieu de 2013 jusqu'à la fin de l'année dernière. Menés par le Grand Toronto, plus de la moitié de tous les marchés locaux ont affiché une augmentation des ventes de juin à juillet.
En juillet, les ventes réelles (non désaisonnalisées) ont affiché une baisse de 1,3 % d'une année à l'autre. Ce résultat découle d'une baisse des ventes dans les grands centres urbains de la Colombie-Britannique compensée par une hausse des ventes dans le Grand Toronto.
« La nouvelle simulation de crise visant les demandeurs de prêt hypothécaire continue d'influer sur les ventes, mais son effet semble s'estomper légèrement à Toronto et dans les marchés avoisinants », estime Barb Sukkau, présidente de l'ACI. « L'ampleur de son impact sur les acheteurs varie en fonction de l'emplacement, des types de logements et des catégories de prix. Vu la nature locale du marché immobilier, les courtiers et agents membres de l'ACI continuent d'être votre meilleure source d'information quant aux ventes et aux nouvelles inscriptions dans votre quartier de résidence actuel ou éventuel. »
Selon Gregory Klump, l'économiste en chef de l'ACI : « L'amélioration des ventes à l'échelle nationale au cours des derniers mois masque les différences significatives qui existent dans les tendances régionales en ce qui a trait aux ventes et aux prix des maisons. Quoi qu'il en soit, la hausse des taux d'intérêt et la simulation de crise mise en place cette année constitueront probablement des obstacles difficiles à surmonter pour bon nombre d'acheteurs potentiels d'une première propriété ou d'une propriété de niveau supérieur au cours du deuxième semestre de l'année et au-delà. »
Le nombre de nouvelles inscriptions a affiché un recul de 1,2 % en juillet et est resté en deçà des niveaux mensuels enregistrés au cours de la majorité des huit dernières années. Les nouvelles inscriptions ont chuté dans plus de la moitié de tous les marchés locaux, notamment ceux de Calgary, d'Edmonton et du Grand Vancouver. Le nombre moins élevé de nouvelles inscriptions dans ces marchés a plus que compensé une hausse de l'approvisionnement dans le Grand Toronto.
Les ventes ayant augmenté et le nombre de nouvelles inscriptions ayant affiché une baisse, le ratio des ventes par rapport aux nouvelles inscriptions s'est resserré davantage en juillet pour atteindre 55,9 %. Ce résultat se rapproche néanmoins de la moyenne à long terme pour cette mesure de l'équilibre du marché, qui s'établit à 53,4 %.
Le degré auquel l'équilibre du marché actuel est au-dessus ou en dessous de sa moyenne à long terme et la durée de ces périodes constituent un moyen utile d'évaluer si les conditions locales favorisent l'acheteur ou le propriétaire-vendeur. Les mesures de l'équilibre du marché qui se situent à l'intérieur d'un écart type de la moyenne à long terme indiquent généralement un équilibre dans le marché.
Si l'on effectue une comparaison entre le ratio des ventes par rapport aux nouvelles inscriptions et la moyenne à long terme, environ les deux tiers de l'ensemble des marchés locaux étaient en équilibre en juillet 2018.
Le nombre de mois d'inventaire est une autre mesure importante de l'équilibre entre l'offre et la demande de logements. Il représente le temps qu'il faudrait compter pour vendre tout l'inventaire actuel au taux de vente actuel.
On comptait 5,3 mois d'inventaire à l'échelle nationale à la fin de juillet 2018, soit une baisse par rapport à 5,4 mois en juin, et une valeur proche de la moyenne à long terme, qui s'établit à 5,2 mois.
L'Indice des prix des propriétés MLS® (IPP MLS®) global et composé a grimpé de 2,1 % d'une année à l'autre en juillet 2018, ce qui représente la première accélération de la croissance des prix d'une année à l'autre depuis avril 2017. Cela semble aussi indiquer que la baisse des prix de l'été dernier et leur reprise dans le Grand Toronto et ses environs pourraient favoriser de nouveaux gains d'une année à l'autre au cours des mois à venir.
Les appartements ont affiché les hausses de prix les plus importantes d'une année à l'autre en juillet (+10,1 %), suivis des maisons en rangée (+4,7 %). À l'inverse, les prix des maisons unifamiliales à un étage et à deux étages étaient encore à la baisse par rapport à juillet l'an dernier (-0,7 % et -1,5 %, respectivement), mais la baisse d'une année à l'autre était moins importante qu'au cours des derniers mois.
Les tendances continuent de varier grandement au sein des 15 marchés suivis par l'IPP MLS® : les prix des maisons étaient à la hausse par rapport à l'an dernier dans huit d'entre eux, pratiquement inchangés dans deux autres, et à la baisse dans les marchés restants.
La croissance des prix des propriétés d'une année à l'autre est en ralentissement dans le Lower Mainland de la Colombie-Britannique (Grand Vancouver : +6,7 %; vallée du Fraser : +13,8 %), à Victoria (+8,2 %) et dans le reste de l'île de Vancouver (+13,7 %).
Dans les marchés du Golden Horseshoe suivis par l'indice, les prix des maisons sont demeurés à des niveaux supérieurs à ceux de l'an dernier à Guelph (+4,1 %) et se sont stabilisés à Oakville-Milton (+0,1 %). Entretemps, les prix sont restés à la baisse d'une année à l'autre dans le Grand Toronto (-0,6 %) et à Barrie and District (-3 %).
Dans les Prairies, les prix des propriétés de référence sont restés à la baisse d'une année à l'autre à Calgary (-1,7 %), Edmonton (-1,3 %), Regina (-4,8 %) et Saskatoon (-2,1 %).
Entre-temps, les prix des propriétés de référence ont augmenté de 7,2 % d'une année à l'autre à Ottawa (poussés par une hausse de 8,3 % du prix des maisons unifamiliales à deux étages), de 5,7 % dans le Grand Montréal (poussés par une hausse de 7 % du prix des maisons en rangée) et de 5 % dans le Grand Moncton (poussés par une hausse de 9,9 % du prix des appartements).
L'IPP MLS® est le meilleur moyen d'évaluer les tendances des prix, puisque la moyenne des prix est sujette à de fortes distorsions occasionnées par les fluctuations qui surviennent dans la composition des ventes d'un mois à l'autre.
Le prix moyen réel (non désaisonnalisé) des maisons vendues au pays en juillet 2018 se situait juste en deçà de 481 500 $, ce qui représente une hausse de 1 % comparativement au même mois l'année dernière. Il s'agissait de la première hausse d'une année à l'autre depuis janvier.
Le prix moyen national est fortement marqué par les ventes dans le Grand Vancouver et le Grand Toronto, qui représentent les deux marchés les plus actifs et les plus chers au Canada. Si l'on exclut ces deux marchés du calcul, le prix moyen baisse de près de 100 000 $ par rapport à la moyenne nationale (à juste un peu moins de 383 000 $).
VOUS ÊTES PRIÉS DE NOTER que les renseignements que renferme le présent communiqué de presse comprennent à la fois les données des systèmes MLS® sur les principaux marchés et les ventes réalisées à l'échelle nationale le mois précédent.
L'ACI tient à signaler que le prix moyen peut servir à déterminer les tendances au cours d'une période, mais qu'il ne révèle pas les prix réels dans les centres regroupant des quartiers très différents, ni ne tient-il compte des différences de prix d'une région géographique à l'autre. Les renseignements statistiques que renferme la présente analyse comprennent toutes les catégories de logements.
Les systèmes MLS® sont des systèmes de commercialisation coopératifs exploités seulement par les chambres immobilières canadiennes aux fins d'assurer la diffusion maximale des propriétés à vendre.
L'Association canadienne de l'immeuble (ACI) est l'une des plus grandes associations commerciales à vocation unique au Canada. L'ACI œuvre au nom de plus de 125 000 courtiers et agents immobiliers détenteurs du titre REALTOR® qui contribuent au bien-être économique et social des collectivités du Canada. Ensemble, ils défendent les intérêts des propriétaires, des acheteurs et des propriétaires-vendeurs.
Plus de renseignements sont affichés au http://crea.ca/fr/statistics.
SOURCE Association canadienne de l'immeuble
Pierre Leduc, Relations auprès des médias, L'Association canadienne de l'immeuble, Téléphone : 613-237-7111 ou 613-884-1460, Courriel : [email protected]
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