OTTAWA, le 15 juin 2015 /CNW/ - Selon les statistiques publiées aujourd'hui par l'Association canadienne de l'immeuble (ACI), les ventes résidentielles ont affiché une hausse d'un mois à l'autre pour le quatrième mois d'affilée, à l'échelle nationale, en mai 2015.
Faits saillants :
- Les ventes résidentielles réalisées à l'échelle nationale ont augmenté de 3,1 % d'avril à mai.
- Les ventes réelles (non corrigées des variations saisonnières) étaient de 2,7 % supérieures aux niveaux enregistrés en mai 2014.
- Le nombre de maisons nouvellement inscrites est demeuré à peu près inchangé d'avril à mai.
- Le marché canadien du logement demeure équilibré dans l'ensemble.
- L'Indice des prix des propriétés MLS® (IPP MLS®) a augmenté de 5,17 % d'une année à l'autre en mai.
- Le prix de vente moyen au Canada a grimpé de 8,1 % d'une année à l'autre en mai; si on exclut les régions du Grand Vancouver et du Grand Toronto, les prix de vente ont augmenté de 2,4 %.
Le nombre de ventes résidentielles traitées par le biais des systèmes MLS® des chambres et associations immobilières canadiennes a augmenté de 3,1 % en mai 2015 par rapport à avril. Cela marque la quatrième augmentation d'affilée d'un mois à l'autre et pousse l'activité à son plus haut sommet en plus de cinq ans.
Les ventes en mai étaient supérieures à celles du mois précédent dans environ 60 % des marchés locaux, notamment dans la région du Grand Toronto, à Calgary, Edmonton, Ottawa et Montréal.
« La SCHL a annoncé en avril qu'à partir du 1er juin, elle augmenterait les primes d'assurance prêt hypothécaire des propriétaires qui ont une mise de fonds inférieure à 10 %, par conséquent, certains acheteurs se hâteront peut-être pour acheter en mai afin de devancer la hausse », fait savoir la présidente de l'ACI, Pauline Aunger. « C'est un des facteurs qui a eu des répercussions sur les ventes le mois dernier. Cela dit, toutes les transactions immobilières s'effectuent à l'échelle locale, si bien que les tendances du marché immobilier seront touchées par une combinaison de facteurs locaux et nationaux. Votre courtier ou agent immobilier demeure votre meilleure source de renseignements sur les ventes et les inscriptions où vous demeurez ou aimeriez demeurer à l'avenir. »
« Les ventes dans la région du Grand Toronto et des environs ont joué un rôle prépondérant dans la hausse mensuelle des ventes en mai », affirme Gregory Klump, l'économiste en chef à l'ACI. « Parallèlement, la remontée des ventes au cours des derniers mois à Calgary et à Edmonton suggère que la grande incertitude chez certains acheteurs de maison dans ces marchés commence à se dissiper. »
Les ventes réelles (non corrigées des variations saisonnières) en mai 2015 étaient de 2,7 % supérieures aux niveaux rapportés au cours du même mois l'année dernière, et à 5,7 % au-dessus de la moyenne notée au cours des dix dernières années durant ce mois.
Les ventes ont augmenté d'une année à l'autre dans environ la moitié des marchés locaux, notamment dans l'ensemble de la vallée du Bas-Fraser en Colombie-Britannique, dans le Grand Toronto et le Grand Montréal.
Le nombre de maisons nouvellement inscrites était pratiquement inchangé (-0,2 %) en mai par rapport à avril. Cela reflète une répartition égale entre les marchés de l'habitation où les nouvelles inscriptions ont augmenté et où elles ont baissé, si bien que l'on note très peu de changement mensuel dans les inscriptions de la plupart des marchés urbains les plus grands et les plus actifs.
Le ratio des ventes par rapport aux nouvelles inscriptions se situait à 57,6 % en mai, soit une hausse par rapport à 50,4 % notée en janvier lorsqu'il a atteint son point le plus équilibré depuis mars 2013. Le ratio a augmenté progressivement au même rythme que les ventes jusqu'à maintenant, tandis que la nouvelle demande est demeurée sensiblement la même.
On parle normalement d'un marché de l'habitation équilibré lorsque le ratio des ventes par rapport aux nouvelles inscriptions se situe entre 40 et 60 %; les résultats au-dessus ou en dessous de cette étendue indiquent qu'il s'agit d'un marché favorable au propriétaire-vendeur et à l'acheteur respectivement.
Le ratio se situait dans cette fourchette dans environ la moitié des marchés immobiliers locaux en mai. Près d'un tiers des marchés locaux se situaient au-dessus du seuil de 60 % en mai, composé principalement de marchés dans la région du Grand Toronto et des environs, ainsi que de marchés en Colombie-Britannique.
Le nombre de mois d'inventaire est une autre mesure importante de l'équilibre entre l'offre et la demande de logements. Il représente le nombre de mois qu'il faudrait compter pour vendre tout l'inventaire actuel au taux de vente actuel.
L'équilibre entre l'offre et la demande au pays s'est resserré depuis le début de l'année lorsque les acheteurs avaient un plus grand pouvoir de négociation que ce qu'ils avaient connu en presque deux ans. On comptait 5,6 mois d'inventaire à l'échelle nationale à la fin de mai 2015, soit le niveau le plus bas en trois ans.
L'IPP MLS® global et composé a augmenté de 5,17 % d'une année à l'autre en mai, soit une légère hausse par rapport à 4,97 % recensé en un an en avril. Les gains se sont généralement maintenus entre 5 et 5,5 % depuis le début de 2014.
La croissance des prix d'une année à l'autre s'est accélérée en mai dans toutes les catégories faisant l'objet du suivi de l'indice, à l'exception des maisons unifamiliales à un étage.
On retrouve encore en tête des hausses les plus importantes d'une année à l'autre les maisons unifamiliales à deux étages (+7,18 %), qui sont suivies de hausses plus modestes par les maisons unifamiliales à un étage (+4,11 %), les maisons en rangée (+4,09 %) et les appartements (+2,91 %).
La croissance des prix d'une année à l'autre variait dans les marchés du logement locaux dont tient compte l'indice. Le Grand Vancouver (+9,41 %) et le Grand Toronto (+8,90 %) continuent d'afficher les hausses les plus importantes des prix d'une année à l'autre. En comparaison, les prix dans la vallée du Fraser, à Victoria et sur l'île de Vancouver ont tous enregistré des gains d'une année à l'autre d'environ 4 % en mai.
Les hausses des prix à Calgary continuent de ralentir, si bien que l'on note une augmentation d'une année à l'autre d'à peine 1,21 % en mai. Cela représente la plus petite hausse en plus de trois ans et le onzième ralentissement mensuel d'affilée de la croissance des prix d'une année à l'autre.
Ailleurs, les prix se sont maintenus d'une année à l'autre à Saskatoon et à Ottawa, ont monté légèrement dans le Grand Montréal et baissé d'environ 3 % à Regina et dans le Grand Moncton.
L'Indice des prix des propriétés MLS® (IPP MLS®) est un meilleur indicateur des tendances du prix que ce qu'il est possible d'obtenir à l'aide de moyennes, puisqu'il n'est pas touché par les fluctuations qui surviennent dans la composition des ventes, contrairement au prix moyen.
Le prix moyen réel (non corrigé des variations saisonnières) des maisons vendues au pays en mai 2015 s'élevait à 450 886 $. Cela représente une hausse de 8,1 % d'une année à l'autre.
Le prix moyen à l'échelle nationale continue à subir l'influence des ventes à la hausse dans le Grand Vancouver et le Grand Toronto, qui comptent parmi les marchés de l'habitation les plus vigoureux et les plus chers au Canada. Si l'on ne tient pas compte de ces deux marchés dans les calculs, la moyenne est plus modeste à 344 988 $, et la hausse d'une année à l'autre représente 2,4 %.
VOUS ÊTES PRIÉS DE NOTER que les renseignements que renferme le présent communiqué de presse comprennent à la fois les données sur les principaux marchés et sur les ventes par le biais des systèmes MLS® réalisées à l'échelle nationale le mois précédent.
L'ACI tient à signaler que le prix moyen s'avère pratique pour déterminer les tendances au cours d'une période de temps, mais qu'il ne révèle pas les prix réels dans les centres regroupant des quartiers très différents, ni ne tient-il compte des différences de prix d'une région géographique à l'autre. Les renseignements statistiques que renferme la présente analyse comprennent toutes les catégories de logements.
Les systèmes MLS® sont des systèmes de commercialisation coopératifs exploités seulement par les chambres immobilières canadiennes aux fins d'assurer la diffusion maximale des propriétés à vendre.
L'Association canadienne de l'immeuble (ACI), l'une des plus importantes associations commerciales canadiennes à vocation unique, se fait le porte-parole de plus de 109 000 courtiers et agents immobiliers répartis parmi 90 chambres et associations immobilières.
Plus de renseignements sont affichés au http://crea.ca/fr/statistics.
SOURCE Association canadienne de l'immeuble
Pierre Leduc, Relations auprès des médias, L'Association canadienne de l'immeuble, Téléphone : 613-237-7111 ou 613-884-1460, Courriel : [email protected]
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