Levinoff-Colbex : La FPBQ sensible aux demandes des employés
LONGUEUIL, QC, le 19 juin 2012 /CNW Telbec/ - La Fédération des producteurs de bovins du Québec (FPBQ) est sensible aux demandes des employés de l'entreprise Levinoff-Colbex qui réclament le paiement de leurs salaires et autres sommes dues. Nous comprenons leurs revendications à cet égard.
La FPBQ est consciente que la vie personnelle et professionnelle de 300 employés est actuellement à risque financièrement et cette situation ne peut perdurer. Aujourd'hui encore, la FPBQ souhaite que les employés puissent être payés par les mécanismes existants à cet égard.
Dans la conduite de ses fonctions, le conseil d'administration de Levinoff-Colbex a toujours payé les salaires et les charges des employés. De plus, au moment de sa démission, le conseil d'administration avait émis une directive voulant que les employés soient payés pour l'ensemble des heures travaillées.
Nous aimerions rappeler qu'un séquestre a été désigné par le tribunal à la demande de ses créanciers. Depuis le 1er juin, c'est le séquestre qui gère tout le processus et prend les décisions pour la suite des choses. La FPBQ n'a plus aucun pouvoir, que ce soit sur le paiement des salaires ou encore la liquidation ou une relance de l'entreprise.
Jusqu'à la toute fin, la FPBQ a tout tenté pour maintenir les activités de Levinoff-Colbex et les emplois reliés. Tout comme les employés qui se retrouvent sans emploi, les producteurs de bovins se désolent de la cessation des activités de l'entreprise qui représentait pour eux, un acheteur majeur.
Rappelons que la FPBQ est devenue actionnaire de l'abattoir Levinoff-Colbex en janvier 2006 après que le marché de la vache de réforme se soit totalement effondré au Québec en raison de la crise de l'ESB. Bien que l'avenue privilégiée par les producteurs était la mise en place d'un « prix plancher », c'est l'acquisition de l'abattoir pour maintenir la capacité d'abattage au Québec et garantir un prix adéquat aux producteurs qui fut la solution privilégiée.
Cependant, les conditions de marché déjà très difficiles de l'industrie de l'abattage et de la transformation de la viande bovine en Amérique du Nord se sont grandement détériorées depuis le début de 2012. De plus, une règlementation canadienne oblige les abattoirs à disposer des matières à risque spécifiées (MRS), entraînant des coûts supplémentaires que n'ont pas à supporter les abattoirs américains qui sont en compétition avec les entreprises canadiennes sur le marché de la viande. Soulignons qu'au cours des cinq dernières années, de nombreux abattoirs canadiens ont fermé, victimes d'un manque de compétitivité face aux géants de l'industrie.
Source : Fédération des producteurs de bovins du Québec
Sonia Dumont
Agente de communication
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