L'IDU-Québec demande que cessent les manifestations au centre-ville de Montréal et que reprenne le dialogue entre les associations étudiantes et les représentants du gouvernement du Québec
MONTRÉAL, le 25 mai 2012 /CNW Telbec/ - L'IDU-Québec, préoccupé par les impacts socio-économiques de la situation actuelle, demande que le dialogue reprenne entre les associations étudiantes et les représentants du gouvernement et que cessent sans plus attendre les manifestations qui entachent la réputation internationale de la Métropole en plus d'affecter grandement l'économie de la Métropole et, ultimement, l'économie québécoise au grand complet.
Les manifestations étudiantes ont fait chuter d'une façon significative le chiffre d'affaires de plusieurs commerces du centre-ville, tout en affectant la bonne conduite des affaires dans les nombreuses entreprises de service qui ont leurs bureaux ou leur siège social au centre-ville. « Les manifestations à répétition commencent à nuire de manière grave aux affaires dans le centre-ville de Montréal. Vu le rôle de moteur de l'économie québécoise, les impacts négatifs de la situation actuelle débordent largement le seul centre-ville. C'est l'économie québécoise en entier qui en subit les contrecoups », a déclaré M. Guy Charron, président du conseil d'administration de l'Institut de développement urbain du Québec.
Les manifestations ne nuisent pas seulement aux commerces et aux affaires dans le centre-ville de Montréal, elles entachent sérieusement l'image de la Métropole et du Québec à l'étranger; jusqu'à ce jour reconnue comme une ville festive et sécuritaire, certains médias internationaux véhiculent, depuis le début du conflit, une toute autre image de Montréal. À l'aube de la période des festivals et du Grand Prix, il est plus que temps que les parties en cause, reconnaissant l'impact de ces manifestations, en viennent à reconnaître l'importance de mettre un terme à ces rassemblements dont les motifs sont de moins en moins liés aux enjeux initiaux.
Espérant que les parties en cause feront preuve d'ouverture et de réalisme, l'IDU souhaite que les manifestations fassent place à la saison des festivals, qui joue un rôle déterminant dans la mise en marché de la Métropole à l'échelle planétaire. S'il fallait que se poursuivent les manifestations, on ne pourra que déplorer une baisse encore plus significative de l'activité touristique en plus de voir s'amenuiser notre capacité à attirer des travailleurs et des investisseurs étrangers. Or, ces impacts seraient lourds de conséquence car, fait digne de mention, ce sont toutes les générations qui paieront le prix de cette perte d'argent neuf dans notre économie.
« Il est plus que temps que le dialogue reprenne entre les associations étudiantes et les représentants du gouvernement du Québec. Ce dialogue devrait par ailleurs être conditionnel à la fin des manifestations dans le centre-ville de Montréal. Lorsque l'on négocie de bonne foi, on doit cesser les moyens de pression afin que les discussions se déroulent dans le meilleur climat possible. », a ajouté M. Charron.
À propos de l'IDU-Québec
« Organisme indépendant et sans but lucratif fondé en 1987, l'IDU représente l'industrie immobilière du Québec et compte plus de 250 corporations membres : propriétaires, gestionnaires, promoteurs, financiers, courtiers et professionnels de l'industrie œuvrant sur tout le territoire du Québec, contribuant plus de $650 millions en taxes municipales. En tant que porte-parole de l'industrie immobilière québécoise, l'IDU Québec a pour mission de favoriser le développement économique du secteur immobilier, de défendre les intérêts communs de ses membres, d'assurer des politiques urbaines efficaces et de maintenir de bonnes relations avec les membres, les instances gouvernementales et la communauté. »
Source : IDU-Québec
Renseignements: Mme Dominique Felx (514-866-3625, poste 26)
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